Dommages matériels et assurance auto : comment être remboursé ?

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Publié le 30 décembre 2022, mis à jour le 19 août 2025 | 1 min. de lecture

Un accrochage sur la route, un feu grillé ou un coup de portière mal placé… Personne n’y échappe éternellement. Il existe de nombreux types d’accidents pouvant entraîner un sinistre, même lors d’un simple créneau. Quand la carrosserie trinque, la question qui vient tout de suite, c’est : vais-je être remboursé ? Et comment ? Pour que l’indemnisation des dommages matériels via votre assurance auto ne reste pas un casse-tête, voici un guide clair.

Qu’est-ce que l’indemnisation des dommages matériels ?

L’indemnisation des dommages matériels, c’est le remboursement des dégâts subis par votre voiture après un accident. Cela concerne aussi les frais annexes : remorquage, carte grise, privation de véhicule. Le tout dépend de plusieurs paramètres : votre contrat, les garanties souscrites, la responsabilité du conducteur et le rapport d’expertise. Autrement dit, ce n’est pas automatique.

Si vous êtes responsable et seulement assuré au tiers, les réparations sont pour vous. Avec une garantie dommages tous accidents, vous êtes couvert, même si vous êtes fautif. Dans certains cas, l’indemnisation passe par le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO). Ce mécanisme s’applique si l’auteur de l’accident n’est pas identifié ou pas assuré.

Attention : certaines exclusions contractuelles peuvent bloquer votre indemnisation. Conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, absence de contrôle technique, usage non prévu du véhicule (comme une utilisation professionnelle non déclarée)… Ces situations peuvent annuler toute prise en charge. Lisez bien votre contrat.

Impact du bonus-malus et des franchises sur votre remboursement

Comment le bonus-malus influence votre prime et votre indemnisation

Le calcul du bonus-malus affecte directement le montant de votre prime. Une simulation en ligne peut même vous aider à estimer votre futur tarif. Un accident responsable entraîne un malus, donc une hausse de tarif. Si vous êtes en tort, l’indemnisation est possible via une garantie facultative, mais votre coefficient grimpe. En revanche, si vous n’êtes pas responsable, pas de changement côté prime. L’assureur adverse prend le relais. Ce système encourage les conducteurs prudents mais punit les plus distraits.

Comprendre le rôle de la franchise (fixe vs. relative)

La franchise, c’est la somme qui reste à votre charge après indemnisation. Son montant varie selon les contrats et le type d’accident. Elle peut être fixe (exemple : 250 euros systématiquement) ou relative (remboursée si les dommages dépassent un certain seuil). Plus la franchise est élevée, plus la prime est basse. C’est un élément à bien considérer, surtout si vous êtes jeune conducteur. Avec peu d’expérience, votre risque perçu est plus élevé. En cas d’accident responsable, vous devrez la payer. Et oui, même si vous n’êtes pas ravi.

Étapes clés du processus d’indemnisation

Déclaration du sinistre (délais légaux, mode de déclaration)

Vous avez 5 jours ouvrés pour déclarer le sinistre, qu’il s’agisse d’un petit accident ou d’un gros choc. Respecter les délais est indispensable. Ce délai court dès le jour de l’accident ou celui où vous en avez eu connaissance. La déclaration peut se faire en ligne, par téléphone ou via l’application de l’assureur. Le constat amiable, papier ou électronique (e-constat), reste le document central. Il permet à chaque conducteur impliqué de suivre une procédure claire et reconnue par les assureurs. Il sert à reconstituer les faits, à évaluer les dommages, et à répartir les responsabilités.

Expertise du véhicule (quand l’expert intervient, critères d’évaluation)

L’assureur mandate un expert quand les dégâts sont significatifs ou que la situation l’exige. Cela peut se faire très rapidement après avoir déclaré le sinistre. L’expert analyse les dommages, leur cohérence avec le récit de l’accident, et estime le coût des réparations. Il évalue aussi la valeur du véhicule avant l’accident (valeur de remplacement à dire d’expert, ou VRADE). Si les réparations dépassent cette valeur, le véhicule est déclaré économiquement irréparable.

Proposition et acceptation de l’offre d’indemnisation

Une fois l’expertise finalisée, l’assureur vous fait une offre. Elle peut couvrir la totalité ou une partie des réparations, en fonction de votre contrat et de votre responsabilité. Vous pouvez l’accepter, la refuser ou la contester. L’assureur a trois mois pour formuler cette proposition. Au-delà, des intérêts sont dus.

Versement de l’indemnisation et recours possible

Si vous acceptez l’offre, l’indemnisation est versée dans les jours qui suivent. Sinon, vous pouvez demander une contre-expertise. C’est vous qui choisissez l’expert, mais les frais sont à votre charge. Si les deux experts ne tombent pas d’accord, un troisième expert tranchera. Vous pouvez aussi saisir le médiateur de l’assurance, voire engager une procédure judiciaire.

Astuces pour limiter l’immobilisation de votre véhicule

Le temps, c’est de l’argent… surtout sans voiture. Pour éviter une immobilisation prolongée, contactez vite votre assureur. Demandez si un véhicule de remplacement est prévu dans votre contrat. Cette garantie, souvent liée à votre formule d’assurance, peut faire toute la différence. Certains contrats incluent une assistance avec prise en charge de la location. Si ce n’est pas le cas, conservez les factures : elles serviront à justifier un préjudice d’immobilisation. En pratique, les tribunaux accordent parfois une indemnité même en l’absence de justificatif, mais c’est plus risqué.

Préparez aussi votre véhicule à l’expertise : tous les documents à jour, véhicule accessible, état des lieux propre. Cela évite les délais inutiles. Enfin, n’engagez jamais de réparations sans l’accord de l’assureur, sauf urgence absolue.

Quel est le montant de l’indemnisation des dommages matériels suite à un accident de voiture ?

Le montant versé par votre assureur dépend d’un savant mélange entre contrat, valeur du véhicule et gravité des dégâts. Pour commencer, l’assureur s’appuie sur le rapport d’expertise pour estimer le coût des réparations. Mais ce coût ne doit pas dépasser ce que vaut votre véhicule juste avant l’accident : c’est ce qu’on appelle la VRADE (valeur de remplacement à dire d’expert).

Si le véhicule est réparable, l’indemnité correspond au coût des réparations, moins la franchise prévue au contrat. En revanche, si votre voiture est économiquement irréparable (réparations trop chères), l’indemnisation portera sur la valeur de remplacement. Et si vous avez souscrit une option de « valeur à neuf », cette somme peut être plus avantageuse.

Il faut aussi penser à la TVA. Si vous êtes un particulier, l’assureur vous la rembourse. Pour les professionnels assujettis à la TVA, seule la valeur hors taxe est prise en compte.

Enfin, l’indemnité peut parfois inclure des frais annexes : dépannage, remorquage ou location, si votre contrat le prévoit. Tout dépend des garanties souscrites. Gardez toujours vos justificatifs. Un bon dossier fait souvent la différence.

Cas particuliers et recours

Sinistre sans tiers identifié (FGAO)

Si vous êtes victime d’un accident sans tiers identifié (fuite, voiture volée, etc.), vous n’êtes pas sans solution. Le tiers n’est pas identifié ? Le Fonds de garantie des assurances obligatoires peut intervenir. À condition que l’accident ait eu lieu dans l’Espace économique européen et que vous ayez déposé plainte. Le FGAO couvre les préjudices matériels dans certaines limites. Il faut prouver le dommage, l’absence de responsable identifié et l’impossibilité de recours. Dossier béton exigé.

Désaccord sur le montant (expertise contradictoire, médiation)

Pas convaincu par l’offre de l’assureur ? Vous avez des moyens de riposte. La contre-expertise est votre premier levier. Elle permet de confronter deux avis techniques. Si ça coince encore, un troisième expert peut intervenir, désigné d’un commun accord. Cette procédure est encadrée par le Code des assurances. Et si rien ne bouge, direction la médiation. Le médiateur est neutre et rend un avis sous trois mois. Vous n’êtes pas lié par cet avis, mais il est souvent suivi. Dernier recours : le juge. C’est plus long, plus coûteux, mais parfois nécessaire.

Et si votre véhicule est en leasing ? Le remboursement ira d’abord au propriétaire du véhicule, c’est-à-dire à l’organisme financier. La somme versée dépendra de la valeur au jour du sinistre. Si elle est inférieure à ce que vous devez encore rembourser, vous devrez peut-être sortir le portefeuille. Une garantie « perte financière » permet d’éviter cela. Elle est souvent proposée dans le contrat de LOA ou LLD.

Enfin, une précision importante : les types d’accident sont nombreux, et selon leur nature, les dommages peuvent être plus ou moins importants. Toute fausse déclaration, volontaire ou non, peut entraîner la nullité de votre contrat. Cela signifie que vous ne serez pas du tout indemnisé. Et si l’assureur prouve une fraude, vous risquez bien plus : remboursement des sommes déjà versées, inscription au fichier des assurés résiliés, voire poursuites pénales. Mieux vaut rester transparent.

L’indemnisation des dommages matériels via l’assurance auto n’est pas un chemin semé de roses, mais il est balisé. Comprendre les mécanismes, anticiper les étapes et connaître vos droits change tout. Que vous soyez conducteur responsable ou victime d’un autre usager de la route, votre contrat est votre meilleur allié. Alors, autant savoir ce qu’il contient.

En résumé
  • L’indemnisation des dommages matériels dépend du contrat, des garanties, de la responsabilité et d’une expertise. Sans garantie adaptée, les frais sont à votre charge, sauf recours via le FGAO si le tiers est inconnu ou non assuré.

  • Bonus-malus et franchises influencent directement le remboursement. Un accident responsable entraîne un malus et une franchise. Les jeunes conducteurs sont plus exposés à ces effets à cause de leur profil jugé plus risqué.

  • Le processus comprend : déclaration du sinistre sous 5 jours, expertise, offre d’indemnisation, puis versement. En cas de désaccord, vous pouvez demander une contre-expertise, saisir un médiateur ou recourir à la justice.

  • L’indemnité couvre les réparations dans la limite de la valeur du véhicule avant l’accident. Des frais annexes peuvent être remboursés. Un véhicule de remplacement peut être prévu si la garantie d’assistance est incluse.

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Auteur de l'article

Christophe Djafar 

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Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.

FAQ

Si vous êtes entièrement responsable de l’accident, les réparations de votre véhicule sont à votre charge, sauf si vous avez souscrit une garantie dommages tous accidents. Sans cette couverture, l’assurance ne rembourse que les dommages causés aux tiers. Il est donc essentiel de vérifier votre contrat pour savoir si ce type de garantie est inclus, surtout si votre véhicule a de la valeur.

Oui, en cas d’accident responsable, votre coefficient bonus-malus augmente. Cette hausse impacte directement votre prochaine cotisation d’assurance auto. En revanche, si vous n’êtes pas responsable du sinistre, vous êtes indemnisé sans modification de votre bonus. Certains contrats prévoient des conditions particulières pour limiter l’impact, comme une tolérance après plusieurs années sans accident. Pensez à consulter régulièrement votre relevé d’information pour suivre votre évolution.

Oui, vous pouvez contester un rapport d’expertise si vous jugez l’évaluation injuste. Vous avez le droit de mandater un autre expert à vos frais pour réaliser une contre-expertise. Si les deux experts ne s’accordent pas, un troisième peut être désigné pour trancher. Vous pouvez aussi saisir le médiateur de l’assurance ou, en dernier recours, porter l’affaire devant un juge. Ces démarches sont encadrées par le Code des assurances.

L’assureur dispose d’un délai maximum de trois mois pour vous faire une offre d’indemnisation après réception de votre déclaration et du rapport d’expertise. Une fois l’offre acceptée, le versement intervient rapidement, sauf litige. Si ce délai est dépassé sans justification, des intérêts de retard sont dus. Ce mécanisme vise à garantir un règlement rapide et à limiter les situations de blocage pour l’assuré victime de dommages matériels.

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