Accident ou accrochage dans un parking : qui est en tort ?

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Publié le 30 décembre 2022, mis à jour le 3 juin 2025 | 1 min. de lecture

Le parking, ce petit monde où la voiture vit ses aventures les plus inattendues. Entre une place trop étroite et un caddie rebelle, l’accident sur un parking est plus fréquent qu’on ne le pense. Mais une fois le choc passé, plusieurs questions vous trottent dans la tête : qui est responsable ? Quelle indemnisation par l’assurance auto ?

Un accrochage sur un parking, c’est un vrai casse-tête

Vous venez de retrouver votre auto avec une rayure flambant neuve. Personne à l’horizon, aucun mot sur le pare-brise. Frustrant ? Carrément. Et pour couronner le tout, vous vous demandez si votre assurance va vous couvrir. Il faut d’abord comprendre les types d’accidents possibles sur un parking pour y voir clair.

Il y a l’accident entre deux véhicules en mouvement. On recule, l’autre aussi, et paf ! Ensuite, il y a le cas du véhicule stationné. S’il était bien garé et qu’on le percute, le conducteur fautif est facilement identifié. Mais si la voiture était mal stationnée ? Là, ça se complique. Et n’oublions pas les obstacles fixes : barrières automatiques, poteaux, murets…

Et au moment de chercher un coup de pouce, une question revient souvent : avez-vous une assistance 0 km ? Ce petit plus fait toute la différence quand les conducteurs sont coincés, surtout si le véhicule est encore sur place après l’accident. Certaines compagnies d’assurances la proposent dès l’immatriculation, d’autres non. Et dans ces moments-là, on se rend compte que ce n’est pas qu’un détail administratif.

Chaque scénario a ses subtilités. Il faut donc identifier les circonstances exactes avant de parler responsabilité.

Public ou privé : le type de parking change la donne

Détail trop souvent oublié : tous les parkings ne sont pas soumis aux mêmes règles. Si vous êtes sur un parking public ou privé ouvert à la circulation (comme celui d’un supermarché), le Code de la route s’applique. Feux, priorités, stop : tout y est.

En revanche, sur un parking privé fermé, c’est plus flou. Les assureurs s’appuient alors sur les faits et les usages. Qui roulait ? Qui était à l’arrêt ? Qui sortait d’une place ? Ce sont ces éléments qui aident à trancher.

Dans tous les cas, que le sol soit bitumé ou pavé, mieux vaut respecter les règles de base. Priorité à droite, vitesse réduite, vigilance maximale. Parce qu’une portière ouverte au mauvais moment, et c’est le drame.

Qui est responsable selon la situation ?

Allez, on entre dans le vif du sujet. Déterminer la responsabilité après un accrochage, c’est un peu comme faire un puzzle. Voici les cas les plus courants.

Deux véhicules en mouvement ? Tout dépend de la manière dont chacun roulait. Si vous sortiez d’une place et que l’autre arrivait sur l’allée principale, vous êtes responsable. Si les deux reculaient, les torts sont souvent partagés.

Marc sort de sa place de parking, il ne voit pas Julie arriver sur l’allée principale. Résultat : accrochage. Dans ce cas, c’est Marc qui est considéré responsable.

Vous percutez un véhicule à l’arrêt ? C’est pour votre pomme. Sauf si ce véhicule était mal garé. Dans ce cas, les assureurs peuvent considérer une responsabilité partagée.

Vous touchez un obstacle fixe ? Comme une barrière ou un poteau ? Là encore, vous êtes probablement en tort. Mais si l’obstacle était non signalé ou cassé, le gestionnaire du parking peut être mis en cause.

Et si c’est votre voiture qui a été endommagée en votre absence, sans aucune trace du responsable ? Ce cas-là donne souvent des maux de tête.

Tiers non identifié : ça se complique

Ah, le fameux mystère du coup de portière ou de la rayure solitaire. Quand personne ne laisse ses coordonnées, difficile de faire jouer la responsabilité d’un tiers. Et votre assureur, lui, ne peut pas poursuivre un fantôme.

Si vous avez une assurance tous risques, vous pouvez être indemnisé, mais une franchise peut s’appliquer. Et votre bonus-malus risque d’en prendre un coup. En revanche, avec une assurance au tiers, c’est simple : pas de tiers, pas d’indemnisation.

Un conseil ? Gardez toujours un appareil photo à portée de main. Ou mieux : installez une dashcam. Pratique, surtout pour identifier un conducteur pressé qui n’a pas pris la peine de vous attendre.

Et si vous êtes sur un parking équipé de caméras de surveillance, vous pouvez faire une demande auprès du responsable du site pour consulter les enregistrements. Cela peut grandement aider à identifier un tiers non déclaré, à condition de le faire rapidement après les faits.

Que faire juste après l’accident ?

Premier réflexe : ne bougez pas trop vite. Prenez le temps d’observer. S’il y a un autre conducteur, échangez calmement vos informations. Remplissez ensemble un constat amiable. Décrivez précisément la scène. Ajoutez un croquis, quelques photos, et le tour est joué.

Pas de conducteur ? Laissez une note sous l’essuie-glace. Et filez porter plainte pour prouver votre bonne foi. N’oubliez pas de déclarer le sinistre à votre assureur dans les 5 jours ouvrés.

Et si vous tombez sur une barrière capricieuse ou un poteau mal placé, pensez à alerter le responsable du parking. Cela pourra jouer en votre faveur lors de l’analyse du dossier. En cas de défaut d’entretien ou de signalisation, sa responsabilité peut être engagée.

L’assurance et l’indemnisation : ce que vous devez savoir

Et si votre dossier d’assurance est un peu plus compliqué ? Certaines personnes se retrouvent à devoir souscrire une assurance pour conducteurs résiliés. Cela arrive souvent après un accident ou plusieurs incidents répétés. Dans ce cas, les compagnies d’assurances appliquent une prime d’assurance plus élevée et des conditions parfois strictes. Les dommages passés, l’historique de conduite et le niveau de risque influencent directement le montant de la cotisation. Heureusement, il existe des offres spécifiques pour ces profils.

Petit rappel utile : en cas de désaccord avec l’expert, vous avez le droit à une contre-expertise. Et si rien ne s’arrange, le médiateur de l’assurance peut intervenir. Vous pouvez aussi déposer une plainte auprès de l’ACPR si vous estimez que votre assureur manque à ses obligations. En dernier recours, une action en justice reste possible.

Et si vous avez un doute sur votre contrat, un petit coup d’œil à vos garanties peut éviter de mauvaises surprises.

Quelques astuces pour éviter le prochain accrochage

​​Parce que oui, ça peut toujours arriver. Mais on peut aussi limiter les risques. Privilégiez les places en bout d’allée. Évitez celles collées à un mur ou à un pilier. Et surtout, prenez votre temps pour manœuvrer. Ce n’est pas une course.

Un petit investissement malin ? Une dashcam. Non, ce n’est pas que pour les conducteurs de rallye. En cas d’accident sur un parking, cela peut faire toute la différence.

Pour celles et ceux qui prêtent leur véhicule à d’autres, une assurance auto tout conducteur peut vraiment faire la différence. Elle évite bien des tracas si un accident survient alors qu’un proche est au volant. Ce type de contrat est particulièrement utile pour les jeunes conducteurs, souvent exclus des garanties classiques, ou pour ceux qui alternent les conducteurs réguliers. C’est aussi un bon moyen d’éviter un malus inutile sur le mauvais profil. Bien sûr, la prime d’assurance peut être plus élevée qu’une assurance au tiers, mais la tranquillité d’esprit, elle, n’a pas de prix. Et surtout, gardez le sourire. Les accrochages arrivent aux meilleurs. Même au conducteur du camion de l’auto-école.

En résumé
  • Un véhicule en mouvement est présumé responsable en cas de collision avec un véhicule stationné.
  • Si le véhicule stationné est mal garé, la responsabilité peut être partagée entre les conducteurs.
  • Lorsqu’un véhicule recule et heurte un autre, le conducteur reculant est généralement responsable.
  • En cas de collision entre deux véhicules reculant simultanément, la responsabilité est souvent partagée.

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Auteur de l'article

Christophe Djafar 

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Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.

FAQ

Environ 30 % des accidents de voiture se produisent sur des parkings commerciaux, souvent à faible vitesse. Manœuvres, angles morts et manque de vigilance expliquent ce chiffre significatif.

Sur un parking d’entreprise, le Code de la route s’applique s’il est accessible au public. Sinon, la responsabilité dépend des faits et du règlement interne. Un constat reste indispensable.

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