Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !
Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Suivez votre sinistre
en direct sur l’application
Dépannage et remorquage
de votre véhicule
Service client dédié
et 100 % basé en France
28 000 avis
clients
Un accrochage sur la route, un coup de frein trop tard, et l’impensable se produit : l’autre conducteur prend la fuite. Vous restez seul, choqué, face à votre voiture endommagée. L’assurance auto en cas de délit de fuite peut sembler un casse-tête. Mais pas besoin d’être juriste pour comprendre les bons réflexes et vos droits. Voici comment bien réagir, et à quoi vous attendre. Votre contrat peut contenir une garantie utile dans ce type de situation.
Première règle : ne courez pas après le fuyard. Ce n’est ni votre rôle, ni sans risque. Restez sur place, sécurisez les lieux et observez. Chaque détail peut compter : modèle du véhicule, couleur, direction prise, et bien sûr, la plaque d’immatriculation, même partielle. Notez tout dans votre téléphone ou sur un papier.
Pour ne rien oublier, voici les bons réflexes à adopter immédiatement :
Ces actions simples sont précieuses. Elles rendent votre dossier plus solide, facilitent les démarches avec l’assureur et peuvent accélérer l’identification du conducteur fautif.
Dès que possible, rendez-vous dans un commissariat ou une gendarmerie. Vous devez porter plainte. Si l’auteur est inconnu, ce sera une plainte contre X.
Préparez vos pièces :
Plus votre récit est clair, plus les chances de retrouver le responsable augmentent.
La plainte a plusieurs objectifs :
La loi est sévère : l’article 434-10 du Code pénal prévoit jusqu’à trois ans de prison, 75 000 euros d’amende, un retrait de six points, et des peines complémentaires comme la suspension de permis ou la confiscation du véhicule. Si une victime est blessée ou décède, la peine grimpe à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.
Même si le conducteur fautif se présente après coup, le délit reste constitué. Ce qui compte, c’est l’intention de fuir ses responsabilités, pas le fait de revenir après réflexion.
L’objectif, pour vous, reste de documenter. Chaque minute compte après un accident. Si les faits sont bien rapportés, les autorités ont plus de chances de retrouver l’auteur, et votre indemnisation s’en trouvera facilitée.
Votre contrat d’assurance auto est votre premier rempart. Mais tout dépend de votre formule. Avec une assurance tous risques, vous êtes couvert pour les dommages subis par votre véhicule, même si le conducteur fautif n’est pas identifié. Votre assureur prendra en charge la réparation ou l’indemnisation. Une franchise peut cependant s’appliquer. Elle est prévue dans les conditions générales de votre contrat. Cette couverture inclut souvent des garanties complémentaires utiles en cas de délit de fuite.
Avec une assurance au tiers, la situation est plus délicate. Cette formule couvre uniquement les dommages que vous causez à autrui. Pour votre propre véhicule, aucun remboursement n’est prévu en cas de délit de fuite. Sauf exception si vous avez souscrit une garantie dommages tous accidents ou une option spécifique. C’est la formule minimum exigée par la loi, mais ses garanties sont limitées dans ce type de situation.
Dans le cas d’une assurance au tiers, une seule solution subsiste : le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO). Mais son intervention est soumise à plusieurs conditions. Il doit y avoir des dommages corporels significatifs : décès, incapacité temporaire d’au moins un mois, ou hospitalisation d’au moins sept jours. Sans cela, vos chances d’indemnisation pour les dégâts matériels sont quasi nulles.
Autre point : si l’auteur est retrouvé mais non assuré, le FGAO peut aussi intervenir. Là encore, la procédure est stricte : fournir la preuve du défaut d’assurance, les justificatifs médicaux, les factures de réparation. Le processus est long, parfois plusieurs mois, mais peut aboutir.
Votre contrat peut aussi inclure des garanties souvent négligées : protection juridique, assistance, défense-recours. Ces services vous aident à constituer un dossier, à faire valoir vos droits et à éviter des frais supplémentaires.
Côté sanctions pour l’auteur, les assureurs ne plaisantent pas. Le contrat est souvent résilié dès que le délit est confirmé. L’assuré est inscrit au fichier AGIRA. Il devient un profil à risque, difficile à assurer. Les rares contrats accessibles sont très coûteux et peu couvrants.
Plusieurs options s’offrent à vous pour obtenir une indemnisation. La première, c’est votre propre assurance. Si vous êtes tous risques, vous êtes relativement protégé. Votre assureur paiera les réparations, puis tentera de récupérer la somme auprès du fautif si celui-ci est retrouvé. En revanche, une franchise est souvent déduite. Ce recours est possible même si l’auteur de l’accident reste inconnu.
Deuxième recours : le FGAO. Pour l’activer, il faut constituer un dossier solide. Vous ne savez pas par où commencer ? Voici les documents à inclure dans votre demande :
Vous avez jusqu’à trois ans après l’accident pour déposer ce dossier. Si des démarches judiciaires ont été engagées, ce délai peut s’étendre. Attention à bien conserver toutes les pièces justificatives. En cas de dossier incomplet, le FGAO peut refuser l’indemnisation.
Si vous avez retrouvé l’auteur, une troisième voie est possible : la constitution de partie civile. Cela vous permet de réclamer directement réparation devant un tribunal. L’auteur du délit peut être condamné à verser des dommages et intérêts, en plus des sanctions pénales. Cette procédure peut durer longtemps, mais elle permet d’obtenir une reconnaissance de votre préjudice, surtout en cas de blessures importantes.
Autre piste à explorer : l’appui d’un médiateur d’assurance, si un désaccord survient avec votre compagnie. Le médiateur peut proposer une solution amiable. C’est gratuit, sans obligation de recours judiciaire, et parfois très efficace.
Enfin, l’utilisation d’une dashcam reste un outil précieux. En plus de dissuader certains comportements, elle facilite l’identification d’un véhicule. Sa vidéo peut être acceptée en justice, si elle respecte le droit à l’image. Ce type de preuve devient de plus en plus répandu et reconnu.
Pour finir, n’oubliez pas de déclarer le sinistre à votre assureur dans les cinq jours. Même si vous pensez ne pas être couvert, cette étape est indispensable pour activer d’éventuelles garanties.
Chez Leocare, nous savons qu’un sinistre, ça n’arrive jamais au bon moment. C’est pour cela que nos garanties ont été pensées pour vous simplifier la vie à chaque étape. En cas de délit de fuite, nous proposons une prise en charge rapide, un accompagnement humain et une assistance disponible 24h/24.
Grâce à nos garanties Tous Risques et à notre app mobile, vous déclarez en quelques clics, suivez vos réparations en temps réel et échangez facilement avec votre conseiller. Et parce qu’un sinistre ne se résume pas à des papiers, nous allons plus loin : véhicule de prêt, remboursement rapide, et zéro avance de frais si vous passez par notre réseau partenaire. C’est ça, une assurance qui tient ses promesses, même dans les moments les plus inattendus.
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Le constat doit décrire précisément l’accident : date, heure, lieu, circonstances, dommages visibles et croquis de la scène. Mentionnez clairement que l’autre conducteur a pris la fuite dans la partie « observations ». Joignez les coordonnées des témoins, s’il y en a, ainsi que des photos. Même sans tiers identifié, ce document reste utile pour l’assurance et peut appuyer votre plainte auprès des autorités.
En tant que victime, vous avez le droit d’être indemnisé, même si l’auteur reste inconnu. Si vous êtes assuré tous risques, votre assureur peut prendre en charge les réparations. Sinon, le FGAO peut intervenir sous conditions. Vous avez aussi le droit de porter plainte, de constituer un dossier complet et, si l’auteur est identifié, de vous porter partie civile pour obtenir réparation du préjudice.
Si vous êtes victime d’un délit de fuite, vous n’êtes pas responsable : aucun malus ne doit être appliqué. Pour cela, il est essentiel de déposer une plainte rapidement et de le signaler clairement à votre assureur. Joignez un constat bien rempli, même sans tiers. Si l’auteur est retrouvé, il sera le seul pénalisé. Votre bonus reste donc intact si vous êtes bien protégé.