Assurance VTC : comment choisir la bonne couverture

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Publié le 5 janvier 2023, mis à jour le 3 juin 2025 | 1 min. de lecture

Quand on devient chauffeur VTC, on pense d’abord au véhicule, à l’application à utiliser, à la rentabilité… et souvent, on repousse un point pourtant incontournable : l’assurance auto. Ce n’est pas qu’une formalité. C’est ce qui vous protège chaque jour sur la route, en cas d’accident, de dommages matériels ou de dommages corporels. Une bonne couverture permet d’affronter ces situations sans mauvaise surprise. Alors comment trouver celle qui vous protège vraiment, sans vous faire rouler ? Suivez le guide.

Un métier, des obligations

Être chauffeur VTC, ce n’est pas juste conduire. C’est transporter des passagers en toute sécurité, sur réservation, dans un cadre professionnel bien encadré. Et qui dit activité professionnelle, dit responsabilités.

Avant même de prendre la route, vous devez être couvert par une assurance auto professionnelle. Pas l’assurance classique du dimanche. Une vraie protection adaptée à un usage intensif et à des enjeux différents. Si vous utilisez votre véhicule personnel sans prévenir votre assureur, vous prenez un risque. Et pas un petit.

La loi impose également une responsabilité civile professionnelle. Cette couverture, elle agit quand un client vous accuse de lui avoir causé un dommage en dehors de la conduite. Oui, même si son sac s’est coincé dans la portière, vous pouvez être mis en cause. Mieux vaut donc être protégé.

Responsabilité civile : la base de votre protection

Commençons par le cœur du contrat. La responsabilité civile circulation, c’est ce que vous activez en cas d’accident sur la route. Vous percutez un autre véhicule ? Vous blessez un piéton ? C’est elle qui prend le relais pour indemniser les dommages.

Mais ce n’est pas suffisant. Vous devez aussi penser à la responsabilité civile exploitation. Celle qui vous couvre quand l’incident ne vient pas d’un accident, mais de l’exercice même de votre activité. Un passager chute en sortant du véhicule ? Il vous tient responsable ? Là encore, cette garantie vous couvre.

Et le meilleur dans tout ça ? Ces deux protections sont complémentaires. Vous ne pouvez pas faire sans. Ce sont elles qui posent les bases solides de votre assurance VTC.

Une couverture vraiment adaptée à votre activité

Chaque chauffeur est différent. Certains roulent huit heures par jour. D’autres ne travaillent que les week-ends. Certains utilisent un véhicule haut de gamme. D’autres optent pour un modèle plus sobre. C’est pour cela que l’assurance VTC doit être sur-mesure.

Le premier réflexe, c’est de vérifier si vous êtes bien couvert en cas de dommages au véhicule. Là, plusieurs options s’offrent à vous. Une formule « au tiers » couvre les dégâts causés aux autres, mais rien pour votre voiture. Une formule tous risques, elle, vous protège même si vous êtes responsable de l’accident. Et croyez-moi, un accrochage en sortie de parking, ça arrive plus vite qu’on ne le pense.

Mais ce n’est pas tout. Pensez aussi à la garantie du conducteur. Cette protection souvent négligée joue si vous êtes blessé dans un accident, même sans tiers responsable. Elle peut faire toute la différence.

Les bonnes options qui changent tout

Un contrat d’assurance, c’est comme une bonne playlist : les options font toute la différence. Certaines ne sont pas obligatoires, mais elles vous rendent service au bon moment.

Prenons la garantie perte d’exploitation. Si votre véhicule est immobilisé plusieurs jours, vous perdez des courses. Et donc des revenus. Cette option vous verse une indemnité pendant la période où vous ne pouvez pas travailler. Par exemple, certains contrats prévoient jusqu’à 150 € par jour d’indemnisation pendant 15 jours, soit 2 250 € pour compenser une immobilisation temporaire.

Autre bonus : l’assistance 0 km. Une panne sur le pas de votre porte peut vous bloquer une journée entière. Cette garantie vous dépanne sans attendre que vous soyez à 50 kilomètres de chez vous.

Et si vous ne pouvez plus rouler, une option véhicule de remplacement peut vous permettre de poursuivre votre activité sans interruption. Certains contrats proposent un véhicule relais pendant 5 à 10 jours, le temps que le vôtre soit réparé. Vos clients n’attendent pas. Vous non plus.

Voiture thermique ou électrique : quelles différences ?

De plus en plus de chauffeurs optent pour un véhicule électrique. C’est bon pour l’image, et parfois pour le portefeuille. Mais attention, côté assurance, il y a des particularités.

Certains assureurs proposent des contrats adaptés, avec des garanties spécifiques pour la batterie. Et comme les coûts de réparation ne sont pas les mêmes, il vaut mieux vérifier que les plafonds sont suffisants.

La bonne nouvelle ? Vous pouvez bénéficier de tarifs préférentiels pour les véhicules à faibles émissions. Une raison de plus pour envisager la transition. D’après certains comparateurs, l’assurance d’une voiture électrique peut être 10 à 15 % moins chère à garanties équivalentes.

VTC ou taxi : une assurance vraiment différente ?

On pourrait croire que taxi et VTC, c’est la même chose. Mais non. Les règles, comme les assurances, ne sont pas identiques.

Le taxi a un droit de stationnement sur voie publique. Il doit donc être couvert pour les dommages même à l’arrêt. Le VTC ne fonctionne que sur réservation. Cela change la nature des risques et donc les garanties attendues.

De plus, le taxi a souvent un contrat ancien et une relation de longue date avec son assureur. Le VTC, surtout s’il débute, doit comparer plusieurs offres pour obtenir une bonne protection au bon prix. Ce n’est pas plus compliqué, mais il faut être vigilant.

Comment comparer les offres sans se perdre

Face à tous ces choix, on peut vite avoir le tournis. Pourtant, avec une méthode simple, vous trouverez l’assurance qui vous correspond.

D’abord, faites le point sur vos besoins réels. Combien de kilomètres vous faites par mois ? Est-ce votre seul revenu ? Votre véhicule est-il financé ou payé comptant ? Ces réponses guident les garanties utiles.

Ensuite, comparez les contrats. Pas seulement le prix. Regardez les franchises, les plafonds, les délais d’indemnisation. Par exemple, certaines formules tous risques incluent une franchise de 500 € là où d’autres grimpent à 1 200 €. Une assurance pas chère qui rembourse mal, ça ne vaut pas le coup.

Enfin, privilégiez les assureurs qui connaissent bien les VTC. Ils sauront vous proposer un contrat cohérent avec votre activité. Et en cas de sinistre, ils ne vous regarderont pas comme un ovni.

Évitez les erreurs les plus courantes

Vous avez envie de signer vite, pour rouler demain ? Attention à ces pièges fréquents.

  • Ne pas déclarer l’usage professionnel du véhicule : certains conducteurs oublient d’informer leur assureur qu’ils utilisent leur voiture pour une activité VTC. Résultat ? En cas d’accident, aucune prise en charge. Le contrat est considéré comme invalide.
  • Choisir une formule trop minimale : les offres au tiers sont attractives, mais peu protectrices. Un accrochage ou une panne, et les frais peuvent vite dépasser vos économies.
  • Se laisser séduire par un tarif trop bas : attention aux contrats « pas chers ». Ils cachent souvent des franchises élevées, des exclusions nombreuses et des plafonds d’indemnisation très faibles.
  • Négliger la lecture des conditions générales : tout ce qui est en petit caractère compte. Lisez bien chaque clause, chaque limite, chaque délai. C’est là que se joue souvent la qualité réelle de votre protection.
  • Oublier les options utiles : assistance 0 km, véhicule relais ou indemnité d’immobilisation ne sont pas toujours incluses. Ne les négligez pas, elles peuvent sauver votre activité. 

Les documents à fournir pour souscrire une assurance VTC

Avant de prendre la route, assurez-vous d’avoir les documents suivants pour souscrire à une assurance VTC :

  • Votre permis de conduire en cours de validité
  • La carte grise du véhicule, bien à jour
  • Une attestation d’inscription au registre VTC
  • Un relevé d’information fourni par votre ancien assureur
  • Parfois un justificatif de domicile de moins de trois mois

Ces pièces permettent à l’assureur de vous proposer un contrat adapté à votre situation réelle.

En cas de sinistre : que faire ?

Un accrochage, un client blessé ou un feu arrière cassé ? La procédure reste la même. Sécurisez les lieux. Remplissez un constat amiable, même en cas de délit de fuite ou de sinistre isolé. Prévenez votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrés. Joignez photos, témoignages, et toute pièce utile. Ensuite, laissez l’expert de l’assurance analyser les dégâts. Plus votre dossier est clair, plus l’indemnisation arrive vite.

Tarifs moyens des assurances VTC en 2025

Les prix varient. Votre expérience, votre véhicule, votre ville, tout compte. Mais voici une estimation à retenir :

  • RC Pro Exploitation : de 120 à 300 € par an.
  • RC Circulation seule : entre 2 500 et 4 000 € par an.
  • Formule tous risques complète : de 3 000 à 5 000 € selon garanties.

Un contrat avec véhicule relais et garantie immobilisation sera plus cher, mais il limite vos pertes. Pensez-y avant de souscrire.

Un investissement, pas une dépense

Choisir une bonne assurance VTC, ce n’est pas cocher une case. C’est protéger votre outil de travail. C’est garantir votre revenu. C’est rassurer vos passagers. Bref, c’est une décision stratégique.

Prenez le temps de comparer. Posez des questions. Lisez les conditions. Ce n’est pas une perte de temps. C’est une sécurité.

Une assurance bien choisie, c’est comme un bon GPS : elle vous évite bien des détours.

Choisir une bonne assurance VTC, ce n’est pas cocher une case. C’est protéger votre outil de travail. C’est garantir votre revenu. C’est rassurer vos passagers. Bref, c’est une décision stratégique.

Mais avant de signer, prenez un moment pour peser le pour et le contre de chaque formule. Voici un tableau comparatif simple pour vous guider :

FormuleAvantagesInconvénients
Au tiersMoins chère. Couvre les dommages causés aux tiers.Ne couvre pas les dégâts sur votre véhicule ni vos pertes d’exploitation.
IntermédiaireInclut le vol, l’incendie, parfois l’assistance. Bon compromis.Moins protectrice en cas d’accident responsable.
Tous risquesCouverture complète : dommages, assistance, revenus, véhicule.Plus chère à la souscription.

Prenez le temps de comparer. Posez des questions. Lisez les conditions. Ce n’est pas une perte de temps. C’est une sécurité.

Une assurance bien choisie, c’est comme un bon GPS : elle vous évite bien des détours.

En résumé
  • Les chauffeurs VTC doivent souscrire une responsabilité civile professionnelle exploitation et circulation.
  • La responsabilité civile couvre les dommages matériels, corporels et immatériels causés aux tiers.
  • Une assurance tous risques est recommandée pour une protection optimale des chauffeurs VTC.
  • Le coût de l’assurance VTC dépend du chiffre d’affaires et de la sinistralité.

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Auteur de l'article

Christophe Djafar 

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Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.

FAQ

Tout chauffeur VTC doit obligatoirement souscrire une assurance auto professionnelle couvrant la responsabilité civile circulation. Elle prend en charge les dommages causés aux tiers en cas d’accident. S’ajoute la responsabilité civile professionnelle, qui couvre les dommages subis par les clients en dehors de la conduite (ex. : blessure lors de la montée à bord). Ces deux garanties sont impératives pour exercer légalement l’activité de VTC, sous peine de sanctions.

Oui, si vous avez souscrit une assurance auto professionnelle adaptée au VTC, vous êtes couvert en continu, que vous soyez en course ou en attente d’une réservation, tant que vous êtes connecté à la plateforme. Cette couverture évite les zones grises d’assurance, typiques des contrats non spécialisés. Il est toutefois recommandé de vérifier dans le contrat que l’usage professionnel s’applique bien en dehors de la présence effective d’un passager.

Oui, les passagers sont couverts via la responsabilité civile circulation du chauffeur. En cas d’accident, les dommages corporels subis par vos clients sont indemnisés. Pour une couverture renforcée, certains contrats proposent aussi une garantie individuelle accident ou une protection juridique dédiée. Il est conseillé de bien vérifier que ces garanties incluent les trajets avec passager à bord, quelle que soit la nature de l’incident ou la responsabilité.

Cela dépend du contrat souscrit. La plupart des assurances VTC proposent une assistance 24h/24 et 7j/7, mais à condition d’avoir choisi une formule incluant l’assistance 0 km. Elle permet une prise en charge immédiate, même si vous tombez en panne devant chez vous. Sans cette option, l’assistance peut être limitée ou retardée. Certains assureurs incluent aussi un véhicule relais, pour rester actif même en cas d’immobilisation.

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