Car jacking : définition et comment s’en protéger

Faire un devis d'assurance auto
Ou par marque
https://leocare.eu/fr/wp-content/uploads/2022/12/car-jacking.jpg
Avis 5 étoiles

Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !

Mary

Avis 5 étoiles

Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...

Sofiane

Avis 5 étoiles

Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...

Rose

Icone Aide

Assistance

0 km

Icone Voiture

Véhicule de remplacement
inclus

icone contrat

Résiliation de votre ancienne
assurance prise en charge

icone stage récupération des points

Stage de récupération
de points gratuit

Publié le 6 janvier 2023, mis à jour le 3 juin 2025 | 1 min. de lecture

Le car-jacking, ce mot qui sonne comme un film d’action, est pourtant une réalité bien française. Tout comme l’arnaque au rétroviseur cassé, cette méthode vise à piéger l’automobiliste dans une situation d’apparence banale : un accident simulé, de légers dommages sur la carrosserie, une discussion qui dérape. Le piège est tendu. Et quand la gendarmerie s’en mêle, c’est souvent trop tard pour récupérer votre véhicule. Si vous conduisez un véhicule, vous êtes concerné. Ce type de vol met en jeu votre sécurité, celle de votre voiture et parfois même votre assurance auto. Alors, comment s’en prémunir ?

Qu’est-ce que le car-jacking et comment il fonctionne

Le car-jacking désigne un vol de voiture commis alors que le conducteur est encore à l’intérieur. Autrement dit, un voleur vous fait sortir de force ou par ruse pour s’approprier votre voiture.

Ce n’est pas un cambriolage silencieux en pleine nuit. C’est un acte direct, souvent violent, parfois bien organisé. Le conducteur devient une cible. On ne parle pas seulement de votre véhicule, mais aussi de votre intégrité physique.

Les malfaiteurs choisissent souvent des lieux à faible passage, comme des feux rouges, des parkings ou des zones peu éclairées. Ils exploitent des moments de distraction.

Dans certains cas, la méthode est encore plus insidieuse. Simulation de panne, accident bidon ou bouteille sous la roue pour vous faire descendre : les idées ne manquent pas pour détourner votre attention.

Le car-jacking en France aujourd’hui

Plus de 140 000 voitures ont été volées en France en 2024. Un véhicule disparaît toutes les quatre minutes. Si tous les vols ne sont pas des car-jackings, ce type d’agression représente une part significative des vols avec violence.

Tout conducteur peut être visé, mais les SUV et les modèles hybrides attirent davantage l’attention. Les voleurs profitent de situations de vulnérabilité.

Et puis il y a la variante : le home-jacking. Cette fois, les voleurs s’introduisent chez vous pour récupérer les clés. Même objectif, autre méthode.

Comment prévenir le car-jacking efficacement ?

Verrouillez toujours vos portières, même en roulant. Gardez les vitres fermées dans les zones à risques. Ne laissez jamais d’objets de valeur en vue.

Lorsque vous vous arrêtez, même pour une minute, coupez le moteur, retirez les clés et fermez la voiture. Les car-jackers n’ont besoin que d’un instant.

Gardez une distance de sécurité avec le véhicule devant vous. Cela vous laisse de la marge en cas de manœuvre urgente.

Équipez votre voiture de dispositifs efficaces : alarme, coupe-circuit, traceur GPS. Certains systèmes permettent même d’arrêter la voiture à distance.

Si un individu tente d’entrer par effraction, klaxonnez fort. Cela peut suffire à faire fuir l’agresseur.

Que faire en cas de car-jacking ?

Le premier réflexe : ne résistez pas. Aucune voiture ne vaut de prendre des coups. Sortez du véhicule, montrez vos mains, gardez votre calme.

Dans certaines circonstances, les dégâts peuvent aller au-delà de la peur. Par exemple, si l’agresseur brise une ou plusieurs vitres pour accéder à l’habitacle, il faudra penser à comment réagir en cas de vitres cassées. Les portières endommagées ou les traces visibles d’effraction peuvent appuyer votre plainte. Pensez à photographier les dommages avant toute intervention. Cela facilitera la procédure d’indemnisation auprès de votre assureur, surtout si un accident ou une agression a laissé des marques visibles sur votre véhicule.

Appelez le 17 dès que vous êtes en sécurité. Signalez le vol le plus vite possible. Essayez de retenir les détails : vêtements, accent, direction de fuite.

Portez plainte dans les 24 heures. Cela permet d’enregistrer le véhicule comme volé dans le SIV.

Recueillez les témoignages si des passants ont assisté à la scène. Le moindre détail compte.

Prévenez votre assurance dans les deux jours ouvrés. Fournissez le récépissé de plainte, et les documents requis. L’indemnisation dépendra des garanties de votre contrat.

Quelle assurance auto face au car-jacking ?

Toutes les assurances auto ne couvrent pas le car-jacking. Pour bénéficier d’une indemnisation, il faut avoir souscrit une garantie Vol. Cette garantie est en général proposée dans les formules intermédiaires ou tous risques. Elle joue un rôle clé lorsqu’un vol est commis avec violence ou sous la menace.

En cas de car-jacking, cette garantie peut couvrir plusieurs types de dommages. Il s’agit bien sûr de la perte du véhicule, mais aussi des dégradations constatées (vitres brisées, portières forcées, tableau de bord arraché) et parfois même des objets personnels volés à l’intérieur. Cela peut inclure un sac, un téléphone ou un ordinateur portable, selon les options souscrites.

Certaines assurances auto proposent des services additionnels particulièrement utiles. C’est le cas du prêt d’un véhicule de remplacement pendant la durée de l’expertise, ou encore de la prise en charge des démarches administratives en cas de vol. Si votre voiture est indispensable à votre quotidien, ces services peuvent vraiment faire la différence.

Mais attention : les contrats ne se valent pas tous. Le montant de l’indemnisation, les franchises, le délai de carence ou encore les exclusions peuvent varier considérablement d’un assureur à l’autre. Par exemple, si le vol s’est produit alors que le véhicule était ouvert ou que les clés étaient sur le contact, certaines compagnies peuvent refuser de vous indemniser.

Il est donc vivement recommandé de relire votre contrat d’assurance auto avec attention. Si vous avez un doute, demandez une explication claire à votre conseiller. Mieux vaut lever les ambiguïtés avant de vous retrouver dans une situation difficile.

Le car-jacking et la loi en France

Le car-jacking est un vol aggravé. Ce n’est pas simplement une infraction contre les biens, c’est un délit grave qui touche à l’intégrité de la personne. En droit français, cette forme de vol est encadrée par l’article 311-4 du Code pénal. Dès lors qu’il y a menace, violence ou intimidation, les sanctions sont alourdies.

Les peines encourues sont lourdes : jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle. Et si l’agression est commise en bande organisée ou avec une arme, la peine peut monter à 20 ans. Ce n’est donc pas un vol « comme les autres ». La justice française traite ces actes avec la sévérité qu’ils méritent.

Déposer plainte est non seulement une obligation pour déclencher l’indemnisation, mais aussi un acte de protection juridique. Cela permet d’enregistrer officiellement le véhicule comme volé, d’alerter les autorités et d’enclencher les premières recherches. Le fichier SIV, qui recense les immatriculations, est mis à jour pour bloquer toute tentative de revente.

En cas de poursuites judiciaires, le statut de victime vous donne des droits : accès au dossier, possibilité de se constituer partie civile, et accompagnement dans les démarches. Même si les suites peuvent être longues, cette reconnaissance est essentielle pour la suite de votre prise en charge.

Le car-jacking est une menace bien réelle. Mais ce n’est pas une fatalité. Avec de bons réflexes, un peu de vigilance et un contrat bien adapté, vous réduisez fortement les risques.

En résumé
  • Le car-jacking consiste à dérober un véhicule par la force sur la voie publique.
  • Les voleurs peuvent provoquer une collision pour surprendre et voler le véhicule convoité.
  • Verrouillez les portières et bouclez votre ceinture pour compliquer la tâche des voleurs.
  • Évitez les endroits peu éclairés et peu fréquentés pour réduire les risques de car-jacking.

Je me lance !

Faire un devis d'assurance auto

Par marque
christophe djafar

Auteur de l'article

Christophe Djafar 

Pour en savoir plus sur l'auteur, cliquez ici.

Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.

FAQ

Les cas de car-jacking surviennent majoritairement en milieu urbain, dans des zones à forte circulation ou peu surveillées. Les lieux les plus propices sont les feux rouges, les parkings isolés, les rues étroites et les zones résidentielles mal éclairées. Les grandes villes et leur périphérie sont particulièrement touchées en raison de l’anonymat qu’elles offrent aux voleurs. Les agresseurs ciblent souvent des SUV ou véhicules récents, perçus comme plus rentables à revendre. Les zones où les conducteurs s’arrêtent fréquemment ou sortent brièvement de leur voiture représentent aussi des opportunités idéales pour les malfaiteurs.

Certains comportements doivent alerter. Un individu qui vous suit de près sur plusieurs rues, une personne qui tente de vous parler alors que vous êtes arrêté, ou une situation inhabituelle (bruit suspect, objet sous la roue) peuvent annoncer une tentative de car-jacking. Les faux accidents ou pannes simulées sont aussi des méthodes classiques pour vous faire sortir du véhicule. Si quelqu’un approche votre voiture de manière insistante ou tente d’ouvrir une portière, c’est un signal clair. Le regard fuyant, les mouvements précipités ou la présence coordonnée de plusieurs personnes sont également des indices à ne pas ignorer.

Signaler un car-jacking est indispensable pour protéger vos droits et activer les recherches. En déposant plainte, vous permettez à la police de lancer une enquête, de diffuser l’alerte et d’inscrire le véhicule comme volé dans le fichier SIV, ce qui bloque toute tentative de revente ou de ré-immatriculation. Cela officialise aussi votre statut de victime, condition nécessaire pour que votre assurance intervienne. Sans signalement, vous restez juridiquement responsable des actes commis avec votre voiture. En plus, chaque déclaration aide les forces de l’ordre à mieux comprendre les zones et techniques utilisées par les voleurs, et à renforcer la prévention.

Je me lance !

Faire un devis d'assurance auto

Par marque