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Les arnaques auto se multiplient : faux contrôles techniques, assurances fictives, véhicules d’occasion frauduleux et réparations douteuses menacent la sécurité et le portefeuille des automobilistes.
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D’autres pièges visent directement les usagers : arnaque au rétroviseur, aide routière abusive, faux dépanneurs, doublette de plaques ou compteur trafiqué compliquent démarches et assurances.
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La fraude évolue aussi avec le numérique : fausses amendes ANTAI, SMS de télépéage, escroqueries aux QR codes et faux sites Crit’Air exploitent la confiance et volent données bancaires.
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Pour se protéger : vigilance, vérification des documents officiels, recours à des garages agréés, paiement sécurisé et signalement immédiat aux autorités limitent les risques et réduisent l’impact des escroqueries.
Dans un monde de plus en plus digital, les arnaques liées à l’automobile se multiplient. Selon l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP), près de 5 % des Français ont déjà été victimes d’une arnaque automobile. Ces escroqueries sont variées et touchent toutes les facettes de l’automobile. L’assurance auto Leocare vous présente un panorama complet des principales arnaques auto et des conseils pour mieux s’en protéger.
Les faux contrôles techniques
L’une des tendances les plus répandues concerne les faux contrôles techniques. Des individus proposent des services à bas prix mais n’effectuent aucune vérification réelle. Selon l’ONDRP, environ 2 % des contrôles techniques en France seraient frauduleux. Le danger est réel : des défauts graves peuvent être dissimulés, compromettant la sécurité des conducteurs.
Les escroqueries à l’assurance
Les fraudes à l’assurance auto ont progressé de 15 % en 2020 selon l’ALFA. Des offres alléchantes circulent avec des polices à prix imbattables. Une fois le paiement encaissé, les auteurs disparaissent sans délivrer de contrat valable. Les victimes ne découvrent l’arnaque qu’au moment de déclarer un sinistre. Certaines fausses compagnies poussent même à régler plusieurs années d’avance, aggravant les pertes.
Les faux véhicules d’occasion
Les annonces fictives pullulent sur internet. Les escrocs publient des offres attractives pour des voitures qui n’existent pas. Ils demandent un acompte pour réserver le véhicule, puis disparaissent. L’ONDRP confirme que ces pratiques sont en forte hausse. Derrière un prix trop bas peut se cacher une fraude bien rodée. Récemment, des dizaines de victimes ont perdu plus d’un million d’euros dans une affaire collective de ce type. D’autres arnaques concernent la vente de véhicules gagés ou volés, parfois accompagnés de faux papiers. Dans ces cas, l’acheteur se retrouve avec une voiture impossible à immatriculer.
Les arnaques aux réparations
L’entretien et la réparation de véhicules sont aussi un terrain propice. Certains escrocs proposent des interventions rapides et bon marché mais utilisent des pièces de mauvaise qualité ou facturent des services inexistants. D’autres se présentent sur les parkings et repèrent les pare-brise fissurés. Ils promettent une réparation immédiate, gratuite, sans passer par l’assurance. En réalité, la réparation est bâclée et vos données peuvent être utilisées pour monter un dossier frauduleux, comme décrit dans l’arnaque de la réparation de pare-brise sur les parkings. Dans d’autres cas, des garages non agréés attirent les clients avec des cadeaux coûteux en échange du remplacement d’un pare-brise. Consoles, bons d’achat ou appareils électroménagers masquent des surfacturations adressées aux assureurs. Ces dérives alimentent ce qu’on appelle parfois la mafia des réparateurs de pare-brise.
La fraude à la récupération de permis
Des conducteurs en quête de récupérer leur permis se voient approchés par des individus qui promettent une solution rapide. Contre de l’argent, ils garantissent un retour du document sans passer par les démarches officielles. Bien entendu, il s’agit d’une escroquerie. Des milliers de victimes ont déjà perdu leur argent en croyant à ces promesses.
La fausse aide sur la route
En cas de panne, certains faux dépanneurs surgissent. Ils proposent un service mais facturent des sommes exorbitantes. Parfois, ils aggravent même les dommages pour justifier l’intervention. L’ONDRP note une hausse de plus de 20 % de ce type d’incident ces dernières années. Le piège se referme quand le conducteur, vulnérable, accepte de payer sur place.
L’arnaque à la pompe à essence
L’arnaque à la pompe à essence consiste à truquer certaines pompes qui distribuent moins de carburant que prévu. D’autres pièges reposent sur le piratage des terminaux bancaires, appelé skimming, qui copie les données de votre carte. Il existe aussi de fausses stations qui servent du carburant de mauvaise qualité. Enfin, des dépanneurs improvisés interviennent sur place et imposent des tarifs abusifs.
L’arnaque à la plaque d’immatriculation
L’arnaque à la plaque d’immatriculation consiste à utiliser votre numéro pour commettre des infractions. Les victimes découvrent des amendes pour des lieux où elles n’ont jamais circulé. Dans d’autres cas, les plaques clonées servent à vendre des voitures avec de faux documents. Cette fraude entraîne des litiges avec l’assurance et des démarches longues pour prouver son innocence. La variante la plus répandue est l’arnaque à la doublette, où une plaque est copiée pour équiper un véhicule volé.
L’arnaque au compteur kilométrique
L’arnaque au compteur kilométrique trafiqué consiste à réduire artificiellement le kilométrage d’un véhicule. Cette pratique augmente artificiellement sa valeur. Les acheteurs se retrouvent avec une voiture plus usée que prévu. Le carnet d’entretien, les factures ou le rapport HistoVec sont les meilleurs outils pour détecter ces manipulations. Pourtant, malgré des sanctions sévères, ces fraudes persistent car elles peuvent rapporter gros aux vendeurs malhonnêtes.
L’arnaque au rétroviseur
L’arnaque au rétroviseur consiste à accuser faussement un automobiliste d’avoir cassé un miroir. Rapidement, l’escroc propose un arrangement en liquide, parfois après avoir appelé un complice se faisant passer pour son assureur. Cette technique cible souvent les personnes seules ou âgées. Le meilleur réflexe reste de proposer un constat amiable et, en cas de pression, de contacter les forces de l’ordre.
Les arnaques dans les parkings
L’arnaque au billet de 50 euros consiste à déposer un faux billet sous l’essuie-glace pour distraire le conducteur. L’escroc profite du moment pour voler la voiture. L’arnaque au pneu crevé repose sur une diversion : pendant que l’un propose son aide, l’autre dérobe des biens. Enfin, l’arnaque à la carte routière fonctionne de la même façon : les malfaiteurs distraient la victime en demandant leur chemin et profitent pour voler les affaires restées dans le véhicule. Ces pratiques sont regroupées et analysées dans l’arnaque dans les parkings.
L’arnaque à la carte grise
L’arnaque à la carte grise consiste à utiliser de faux sites qui imitent les portails officiels pour soutirer de l’argent ou des données bancaires. Dans le cadre d’un achat d’occasion, certains vendeurs escroquent aussi les acheteurs avec de faux documents. Sans certificat de non-gage ou carte grise authentique, l’acquéreur peut se retrouver bloqué.
L’arnaque à la vignette Crit’Air
L’arnaque à la vignette Crit’Air exploite la mise en place des ZFE. De faux sites vendent des vignettes à prix gonflés ou inexistantes. Les automobilistes qui se laissent piéger paient pour des documents qui ne seront jamais délivrés. Rouler avec une vignette falsifiée expose à une amende et à l’immobilisation du véhicule.
L’arnaque au télépéage
L’arnaque au télépéage consiste à envoyer de faux SMS réclamant quelques euros pour régulariser un solde. Les liens mènent à des sites imitant ceux des sociétés d’autoroute, qui volent vos données bancaires. Même sans avoir circulé sur l’autoroute, vous pouvez être ciblé.
Les fausses amendes ANTAI
L’arnaque à la fausse amende ANTAI imite parfaitement les messages de l’agence officielle. Les escrocs envoient SMS, mails ou courriers pour réclamer un paiement urgent. Leur objectif est de jouer sur la peur et d’obtenir vos coordonnées bancaires.
L’arnaque au covoiturage
L’arnaque au covoiturage BlaBlaCar consiste à créer de faux profils de conducteurs proposant des trajets à bas prix. Après réservation, le trajet est annulé et la victime redirigée vers un faux site qui imite la plateforme. Les données bancaires saisies sont ensuite détournées.
L’arnaque au QR Code sur les bornes de recharge
L’arnaque au QR Code sur les bornes de recharge électrique consiste à coller de faux autocollants qui redirigent vers des sites frauduleux. Les informations bancaires entrées sont volées et utilisées pour des transactions frauduleuses.
Les signes pour repérer une arnaque
Les escrocs utilisent des méthodes qui se ressemblent : promesses trop belles, urgence à agir, demandes de paiement par carte cadeau ou virement à l’étranger. Ces signaux sont détaillés dans le top 10 des signes d’arnaque, un guide utile pour détecter rapidement les tentatives.
Face à la diversité de ces arnaques auto, la vigilance est votre meilleure alliée. Vérifiez toujours les documents, privilégiez les plateformes officielles et refusez toute transaction suspecte. En cas de doute, contactez immédiatement votre assurance et les autorités. Plus l’alerte est donnée tôt, plus les chances de limiter les pertes sont grandes.
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