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Un accrochage, un choc un peu trop violent, et votre voiture est au garage. Jusque-là, rien d’extraordinaire. Mais lorsque l’expert dépêché par votre assurance auto prononce les mots « Véhicule Économiquement Irréparable », c’est une autre histoire. Vous vous demandez ce que cela signifie ?
Votre voiture est classée VEI lorsque les réparations coûtent plus cher que ce qu’elle vaut. Cela arrive souvent après un accident, un acte de vandalisme ou une catastrophe naturelle. Le jugement est rendu par un expert automobile. Ce dernier évalue les dommages, puis compare le prix des réparations à la valeur marchande de votre véhicule. Si les réparations sont jugées trop chères, le verdict tombe : votre auto est « économiquement irréparable ».
Mais rassurez-vous, ça ne veut pas dire que votre voiture est bonne pour la casse d’office. En fait, tout dépendra des étapes qui suivent.
L’expertise est une étape délicate. L’expert regarde les pièces endommagées, les coûts de main-d’œuvre, mais aussi l’état général de votre voiture. Il prend en compte son ancienneté, son kilométrage, les entretiens effectués et même les options que vous avez ajoutées.
Il va ensuite comparer ce montant au prix que votre voiture aurait pu atteindre juste avant le sinistre. Si les réparations dépassent cette valeur, même de peu, il classe la voiture VEI. En gros, si réparer coûte plus que remplacer, l’assureur préfère indemniser.
Plusieurs scénarios sont possibles. La première : vous acceptez l’indemnisation proposée par l’assureur. Vous signez un accord et celui-ci vous verse la somme convenue. En échange, il récupère votre auto. Elle sera alors confiée à un professionnel pour désossage ou destruction.
Autre scénario : vous refusez l’indemnisation. Oui, c’est possible. Vous souhaitez garder votre voiture ? Libre à vous. Mais attention : elle ne peut pas circuler tant qu’elle n’a pas été réparée et réexpertisée. Une fois les réparations terminées, un expert doit vérifier que tout est conforme. Si c’est le cas, il transmet un rapport pour lever l’opposition au transfert du certificat d’immatriculation. Traduction ? Vous pourrez enfin rouler ou vendre votre voiture.
Prenons un exemple. Camille, 38 ans, refuse l’indemnisation parce qu’elle adore sa vieille citadine. Elle la répare avec l’aide d’un garagiste local, repasse par l’expertise, et obtient le feu vert. Résultat ? Sa voiture est de nouveau sur la route.
Dans certaines situations, l’expert peut demander un passage au marbre pour s’assurer que le châssis n’a pas été déformé de manière irrémédiable après un accident. Cette opération, bien que technique, est cruciale pour évaluer la gravité des dommages. Si ceux-ci sont trop importants, la compagnie d’assurance pourra déclarer le véhicule non réparable et engager une procédure de destruction. Ce classement implique une opposition sur l’immatriculation du véhicule et une proposition d’indemnisation, qui peut varier selon les garanties souscrites.
Un véhicule peut être déclaré “épave” lorsqu’il est jugé techniquement ou économiquement irréparable. Dans le premier cas, les dégâts sont si importants qu’une réparation est impossible ou risquée pour la sécurité. Dans le second, c’est la rentabilité qui pose problème : les réparations coûtent plus cher que la valeur du véhicule.
Dans les deux situations, c’est un expert mandaté par votre assurance qui prend la décision. Une fois le véhicule classé en épave, il ne peut plus circuler ni être vendu à un particulier. La carte grise est bloquée à la préfecture. Le véhicule doit alors être confié à un centre agréé pour destruction.
L’indemnisation dépend de votre contrat. Si vous êtes assuré tous risques, vous recevrez une compensation basée sur la valeur de remplacement du véhicule avant le sinistre. Si vous êtes au tiers, cela dépendra de votre niveau de couverture et de votre responsabilité. L’assureur a 15 jours pour faire une offre après l’expertise. Vous avez ensuite 30 jours pour l’accepter ou la refuser.
Et tant que la destruction n’est pas officielle, le véhicule doit rester assuré. La résiliation n’est possible qu’après la remise du certificat de destruction.
Les délais d’indemnisation peuvent varier selon la nature du sinistre. Si les dommages sont importants ou si la compagnie d’assurance doit investiguer davantage, notamment en cas d’accident complexe, le traitement peut prendre plus de temps. Il est donc utile de se renseigner rapidement pour anticiper les étapes.
Quand votre véhicule est classé VEI, votre assurance auto vous propose une indemnité. Celle-ci correspond à la valeur de votre voiture juste avant le sinistre. C’est ce qu’on appelle la VRADE (valeur à dire d’expert). Ce n’est pas le prix que vous aviez en tête, mais une estimation basée sur le marché de l’occasion.
Vous avez un doute ? Vous pouvez demander une contre-expertise. Elle sera à vos frais, mais peut parfois changer la donne. Certaines assurances proposent aussi des garanties supplémentaires. Par exemple, une clause « valeur à neuf » ou « indemnisation majorée ». Pratique si votre voiture est récente ou que vous l’avez bichonnée comme un bijou.
Pas immédiatement. Quand une voiture est classée VEI, une opposition est inscrite dans le fichier d’immatriculation. Cela bloque la vente à un particulier. Seuls des professionnels agréés peuvent la racheter, souvent pour des pièces ou pour destruction.
Mais si vous la réparez, passez par l’expert et obtenez son feu vert, vous pouvez ensuite vendre. Il faudra que l’opposition soit levée officiellement. Et là, votre voiture reprend sa vie normale, immatriculation comprise.
Quand on est confronté à une procédure VEI, le temps compte. Après l’expertise, l’assureur dispose en général de quelques jours pour vous faire une proposition d’indemnisation. Vous, de votre côté, avez généralement 30 jours pour l’accepter ou la refuser. En cas de refus, la réparation peut prendre du temps, et il faudra prévoir une seconde expertise. Ensuite, l’expert transmet son rapport à l’ANTS pour lever l’opposition. Cela peut prendre quelques jours supplémentaires. Anticiper ces échéances permet d’éviter les mauvaises surprises.
Vous ne pouvez pas rouler avec, mais la déplacer, oui. Tant qu’elle n’est pas remise en état, la voiture ne peut pas circuler sur route ouverte. Mais rien ne vous empêche de la faire remorquer jusqu’à un garage ou chez un expert. Certaines compagnies d’assurance peuvent inclure cette prestation dans l’assistance. Pas besoin de faire appel à un hélicoptère, rassurez-vous. Il suffit souvent d’une dépanneuse et d’un coup de fil bien placé.
Et si vous avez souscrit une garantie valeur à neuf, cela peut faire toute la différence. En cas d’accident majeur menant à la destruction du véhicule, cette garantie permet à la compagnie d’assurance de vous proposer une indemnisation plus favorable, réduisant l’impact des dommages sur votre budget. Elle est particulièrement utile pour les véhicules récents ou achetés neufs.
Ah, les joies de la location avec option d’achat. Dans ce cas, le véhicule n’est pas à vous. Il appartient à la société de financement. Mais c’est à vous d’assurer le véhicule. Si le VEI est prononcé, l’indemnisation partira à l’organisme propriétaire.
Et attention : parfois, l’indemnité ne suffit pas à couvrir ce que vous devez encore payer. C’est là que des garanties comme « valeur à neuf » prennent tout leur sens. Elles permettent de combler l’écart entre l’indemnisation et le montant restant du contrat.
Dès que le classement est acté, l’assureur ou l’expert signale le VEI à l’Agence Nationale des Titres Sécurisés. Une opposition est posée sur le certificat d’immatriculation. Impossible de vendre ou même de donner le véhicule dans cet état.
Une fois les réparations faites et l’expertise de contrôle validée, cette opposition peut être levée. L’expert envoie son rapport, et l’ANTS met à jour le certificat. Vous récupérez alors un véhicule en règle.
Il y a le VEI, mais aussi le VGE : Véhicule Gravement Endommagé. C’est encore un autre niveau. Un VGE présente des risques pour la sécurité routière : structure touchée, châssis faussé, etc. Pas de négociation possible : il est interdit de rouler tant que tout n’a pas été réparé et revalidé. Et ici, même le contrôle technique ne suffit pas. L’expert doit donner son feu vert.
Dans les deux cas, VEI comme VGE, les démarches administratives sont encadrées. Il faut toujours passer par l’expertise et suivre la procédure pour récupérer un certificat d’immatriculation « propre ».
Avoir son auto classée VEI, ce n’est pas la fin du monde. C’est une étape technique, encadrée par l’assurance et l’expert automobile. En connaissant la procédure, vos droits et vos choix, vous pourrez agir sans vous sentir dépassé.
Votre voiture est concernée par un classement VEI ? Prenez les devants, discutez avec votre assureur, et explorez vos options avec l’aide d’un expert. Avec les bonnes infos, vous ferez les bons choix. Et peut-être que votre voiture, jugée irréparable sur le papier, reprendra fièrement la route. Qui sait ?
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Faire réparer intégralement le véhicule, le présenter à un expert pour validation, transmettre le rapport à l’ANTS, lever l’opposition administrative et rétablir l’immatriculation pour pouvoir circuler à nouveau.
Non, tant que le véhicule est classé VEI, il est interdit de circuler. Seul un passage par une réparation complète et une nouvelle expertise permet de lever l’interdiction officielle.