Le grand jour est arrivé. Depuis aujourd’hui, le malus écologique 2025 s’applique à tous les nouveaux véhicules. Si vous comptiez acheter une voiture thermique, mieux vaut découvrir les règles du jeu avant de passer chez le concessionnaire. Au programme : un seuil plus strict, une taxe au poids renforcée et un impact direct sur votre budget auto.
Un seuil de CO₂ revu à la baisse
Désormais, toute voiture émettant plus de 113 g/km de CO₂ est concernée par le malus. L’année dernière, cette limite était fixée à 123 g/km. Concrètement, cela signifie que des modèles auparavant épargnés entrent maintenant dans la zone taxable. Le montant commence à 50 euros pour 113 g/km et grimpe rapidement.
Les amateurs de grosses cylindrées vont devoir faire chauffer leur portefeuille. Un véhicule émettant 150 g/km peut désormais coûter plus de 1 500 euros de malus, contre 540 euros l’année précédente. Pour les modèles les plus gourmands, la facture peut atteindre 60 000 euros.
La taxe au poids s’invite dans l’addition
Après le CO₂, place aux kilos ! La taxe au poids concerne désormais tous les véhicules dès 1 500 kg, contre 1 600 kg auparavant. Si votre voiture franchit cette limite, chaque kilo supplémentaire vous coûtera entre 10 et 30 euros.
Les modèles hybrides rechargeables bénéficient encore d’un abattement de 200 kg, mais ils ne sont plus totalement épargnés. Seuls les véhicules électriques et à hydrogène échappent à cette taxe.
Un budget auto en hausse
Entre le malus CO₂ et la taxe au poids, l’addition devient salée. Par exemple, pour un SUV essence de 1 700 kg émettant 140 g/km, le malus peut facilement atteindre plusieurs milliers d’euros, alors qu’il était bien plus faible auparavant. Pour un SUV essence de 1 700 kg émettant 140 g/km, le malus peut facilement atteindre plusieurs milliers d’euros.
Face à cela, les constructeurs cherchent des solutions. Certains modèles sont reconfigurés pour être plus légers ou émettre moins de CO₂. D’autres marques misent sur l’électrique, qui reste à l’abri du malus.
Des aides en baisse
Pendant que le malus grimpe, les aides pour acheter un véhicule propre diminuent. Le bonus écologique, qui permettait d’alléger la facture, a été réduit. Son montant varie maintenant selon les revenus : jusqu’à 4 000 euros pour les foyers les plus modestes, mais seulement 2 000 euros pour les autres.
Autre mauvaise nouvelle : la prime à la conversion a disparu. Il n’est plus possible d’obtenir une aide pour remplacer un vieux diesel par une voiture plus propre.
Quel impact sur le marché ?
Avec ces nouvelles règles, le paysage automobile va changer. Déjà, les ventes de voitures électriques progressent. Mais pour beaucoup d’automobilistes, l’augmentation du malus est un frein. Certaines marques adaptent leur offre, en proposant des motorisations hybrides moins pénalisées.
Reste à voir comment les consommateurs réagiront. Selon certains experts du secteur, les ventes de véhicules électriques devraient encore progresser, tandis que les modèles thermiques les plus taxés risquent de voir leur popularité chuter. Opter pour un modèle plus léger ? Se tourner vers l’électrique ? Ou différer son achat en espérant des changements ? Une chose est sûre, le malus écologique 2025 va peser sur les décisions.
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