Hébergement à titre gratuit : comprendre rapidement les règles

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Publié le 10 juillet 2025, mis à jour le 11 juillet 2025 | 1 min. de lecture

Vous souhaitez accueillir un proche chez vous, sans lui demander de loyer ? L’hébergement à titre gratuit peut sembler simple. Pourtant, il répond à des règles précises. Avant même d’ouvrir votre porte, pensez à votre assurance habitation : elle protège votre logement, encadre le contrat et intervient en cas de sinistre. Cette garantie est souvent négligée alors qu’elle reste essentielle dans ce type de situation. Pour éviter les erreurs, autant connaître les bonnes pratiques dès le départ.

Hébergement à titre gratuit : définition simple et exemples courants

Il s’agit d’accueillir une personne dans un logement, sans qu’elle paie de loyer. Cette situation peut concerner un ami, un parent, un ex-conjoint ou même un inconnu. La personne hébergée ne donne pas d’argent, mais elle peut participer à certaines charges. L’hébergeur reste seul responsable du contrat de location ou de la propriété. En clair, vous offrez un toit, gratuitement, mais pas sans encadrement.

Voici quelques exemples concrets : votre fils étudiant revient vivre chez vous. Votre sœur se sépare et cherche un logement. Un ami de longue date a besoin d’un coup de main. Ces cas sont fréquents, mais ils demandent tous un minimum de préparation. Et dans tous les cas, pensez à adapter votre assurance locataire pour protéger votre logement. Elle couvre aussi la garantie risques locatifs et la responsabilité civile, souvent incluses dans le contrat multirisque. En cas d’indemnisation après un sinistre, vous serez bien couvert.

Hébergement gratuit : ce que dit la loi

La loi ne s’oppose pas à l’hébergement gratuit. Le Code civil prévoit même un nom pour cette pratique : le prêt à usage. C’est un contrat, souvent verbal, entre l’hébergeur et l’occupant. Ce dernier peut rester aussi longtemps que l’accord le permet. En revanche, pour les logements sociaux ou de fonction, mieux vaut vérifier les clauses du bail. Certaines interdictions peuvent s’appliquer.

Autre point : si vous êtes locataire, vous n’avez pas besoin de l’accord du propriétaire pour accueillir quelqu’un. Mais attention aux abus. Un hébergement prolongé peut être perçu comme une sous-location cachée. Et là, ça se complique.

Obligations de l’hébergeur et de la personne hébergée

L’hébergeur reste le seul signataire du contrat de location ou le seul propriétaire. Il assure l’entretien du logement, paie les charges, et déclare le logement aux impôts. Il peut demander à l’occupant de contribuer à certaines dépenses : électricité, eau, internet, par exemple. Mais sans contrepartie directe, comme un loyer.

De son côté, l’hébergé doit respecter les lieux et les règles du logement. Il n’a aucun droit juridique sur le logement, sauf si un contrat écrit le prévoit. Il peut quitter les lieux à tout moment, ou être invité à partir. Mais pas n’importe comment : un préavis raisonnable est souvent nécessaire pour éviter les conflits.

Si l’hébergé refuse de partir ou que le dialogue se tend, le risque est réel. Un juge peut intervenir, fixer une date de sortie, voire ordonner une expulsion. Mieux vaut prévenir que guérir : poser des règles simples, dès le début, évite les tensions futures.

Hébergement gratuit et impôts : ce qu’il faut savoir

Héberger une personne gratuitement n’a pas de conséquence directe sur vos impôts. Vous ne payez pas plus de taxe foncière ou de taxe d’habitation à cause de l’occupant. En revanche, si vous l’aidez aussi financièrement, vous pouvez déclarer une pension alimentaire. Cela peut réduire votre impôt sur le revenu, sous conditions.

Pour l’hébergé, la situation peut être différente. Certaines aides sociales, comme la CAF, peuvent être modifiées. Si la personne déclare vivre gratuitement chez vous, ses droits peuvent être réévalués. Et parfois, le montant des aides diminue. L’APL, par exemple, n’est plus versée si aucun loyer n’est payé. D’autres aides comme le RSA ou la prime d’activité peuvent également être impactées.

Au bout de six mois, la CAF peut considérer que la situation est stable. Elle demande alors des justificatifs ou modifie les droits. Là encore, la transparence est votre meilleure alliée.

Attestation d’hébergement à titre gratuit : comment la rédiger

Ce document est souvent demandé : inscription à la sécu, dossier CAF, carte grise… Il doit être simple, clair, et vérifiable. Vous y indiquez votre identité, celle de la personne hébergée, l’adresse du logement, et la durée de l’hébergement. Vous joignez aussi un justificatif de domicile et une copie de votre pièce d’identité.

Voici un modèle à utiliser :

Prénom et nom
Adresse
Code postal – Ville


Destinataire
Adresse du destinataire
Code postal – Ville


À (lieu), le (date)


Madame, Monsieur,


Je soussigné(e) [Prénom et nom de la personne qui héberge], né(e) le [Date de naissance] à [Ville de naissance], déclare sur l’honneur héberger à mon domicile [Prénom et nom de la personne hébergée], né(e) le [Date de naissance] à [Ville de naissance], depuis le [Date de début d’hébergement] à l’adresse suivante :


[Adresse]
[Code postal et commune]


Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.


[Prénom et nom de la personne qui héberge]
[Signature]

Ce n’est pas un contrat, mais un engagement moral. Il peut être refusé si les pièces sont absentes ou douteuses. Mieux vaut être transparent. Et préciser qu’il s’agit d’un hébergement à titre gratuit, pour éviter toute confusion.

Assurance habitation et hébergement à titre gratuit

En principe, votre assurance multirisque habitation suffit. Elle couvre le logement et ses occupants. Mais pensez à informer votre assureur si quelqu’un emménage chez vous, même temporairement. En cas de sinistre, cela évite les mauvaises surprises.

Certains contrats prévoient une clause pour les personnes hébergées. Si votre contrat est ancien, faites une mise à jour. L’assurance peut aussi couvrir les dommages causés par l’hébergé, ou qu’il subit. Mais rien ne vaut un petit appel pour vérifier.

Si vous êtes propriétaire non occupant, pensez à l’assurance PNO. Elle protège le logement, même vide ou occupé gratuitement. Et dans ce cas, elle devient vite utile. Et si vous hébergez un proche dans une résidence secondaire, vérifiez que votre contrat inclut bien les garanties contre les sinistres liés aux vacances. Certaines garanties comme la responsabilité civile ou l’indemnisation peuvent être soumises à une franchise ou varier selon la prime annuelle. Sans oublier les éventuels risques si vous êtes caution solidaire.

Fin d’un hébergement à titre gratuit : ce qu’il faut prévoir

L’hébergement peut être temporaire ou durer plusieurs années. Mais il peut aussi prendre fin à tout moment. L’hébergeur peut demander le départ de l’occupant, sans motif. L’inverse est aussi vrai. Pas besoin de lettre recommandée, mais un délai raisonnable évite les tensions.

En cas de désaccord, seul un juge peut trancher. Il peut fixer une date de sortie ou ordonner l’expulsion. Mais ces cas sont rares. Le bon sens et le dialogue suffisent souvent.

À noter : si la personne contribue au loyer ou à la taxe foncière, la situation peut être requalifiée en contrat de location. Mieux vaut éviter toute ambiguïté. L’hébergement gratuit n’est pas une colocation, ni une location déguisée.

Héberger gratuitement, ce n’est pas seulement donner les clés. C’est aussi connaître les règles du jeu. Cela évite les malentendus, protège votre logement, et rassure tout le monde. Que vous soyez hébergeur ou hébergé, mieux vaut être clair dès le début. Et prévoir les imprévus, même entre proches.

Parce qu’un toit gratuit, c’est généreux. Mais ce n’est pas à prendre à la légère. Et comme pour tout logement, mieux vaut garder une trace officielle : une attestation d’assurance habitation à jour, liée à votre contrat multirisque, pourra vous servir de justificatif. Elle inclut souvent la responsabilité civile, utile pour toute habitation principale. Et c’est une formalité simple, mais rassurante.

En résumé
  • L’hébergement à titre gratuit permet de loger quelqu’un sans loyer, mais exige d’en respecter les règles, notamment contractuelles, fiscales et d’assurance, pour éviter toute ambiguïté ou litige.
  • L’hébergeur garde la responsabilité du logement. L’hébergé n’a aucun droit légal, sauf accord écrit. En cas de conflit, seul un juge peut statuer sur un départ.
  • Les aides sociales peuvent être réduites pour l’hébergé. L’hébergeur, lui, peut parfois déduire une pension alimentaire si un soutien financier accompagne l’accueil.
  • Une attestation d’hébergement et une assurance habitation adaptée sont vivement recommandées pour sécuriser la situation, même en famille ou entre amis.

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Auteur de l'article

Christophe Djafar 

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Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.

FAQ

Pour déclarer un hébergement à titre gratuit aux impôts, l’hébergeur n’a aucune démarche formelle à faire dans sa déclaration de revenus. Il doit simplement indiquer qu’il occupe son logement, sans loyer perçu. Il n’y a pas d’impact fiscal direct. En revanche, si une pension alimentaire est versée au profit de l’hébergé, elle peut être déclarée. Il est recommandé de garder une attestation d’hébergement en cas de demande de l’administration.

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