Voitures-radars privées : elles arrivent dans 3 nouvelles régions !

Par Christophe Djafar | le 5 janvier 2025 | 4 min. de lecture
policier amende

Vous avez sûrement déjà croisé ces voitures banalisées sans même vous en douter. Ces véhicules, appelés voitures-radar, circulent discrètement sur nos routes pour contrôler la vitesse. Dès 2025, 126 nouvelles voitures-radar privées sillonneront 31 départements. Leur mission ? Sécuriser nos routes tout en restant presque invisibles. Mais alors, comment fonctionnent-elles et pourquoi suscitent-elles tant de réactions ? Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre ce dispositif en pleine expansion.

Une arrivée massive dans de nouvelles régions

Les voitures-radar privées ne sont pas une nouveauté en France. Elles sont déjà présentes dans huit régions, mais leur déploiement s’étend. En 2025, elles couvriront l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ces nouvelles zones viennent compléter un dispositif qui exclut encore deux régions : l’Île-de-France et la Corse.

Le ministère de l’Intérieur explique ce choix par un objectif clair : lutter contre les excès de vitesse et renforcer la sécurité routière. Ces régions enregistrent un nombre important d’infractions. Les voitures-radar privées permettront ainsi de surveiller plus efficacement un réseau routier dense et parfois accidentogène.

voiture radar

Comment fonctionnent ces véhicules ?

Les voitures-radar privées ressemblent à n’importe quelle voiture banalisée. Pas de gyrophare, pas d’équipement visible. Pourtant, elles embarquent une technologie redoutable. Sous la plaque d’immatriculation, des capteurs détectent les véhicules en dépassement. Un flash infrarouge invisible enregistre l’infraction, même en mouvement.

Un petit exemple pour mieux comprendre. Sur une autoroute limitée à 90 km/h, un conducteur dépasse la voiture-radar à 111 km/h. Résultat : une contravention de 135 euros, directement envoyée chez lui. Ce dispositif fonctionne aussi sur les routes secondaires. Là encore, la règle est stricte : toute vitesse dépassant la limite de 10 % ou 10 km/h est sanctionnée.

Mais ce système n’est pas parfait. Les marges techniques corrigent les imprécisions des radars mobiles, moins fiables que les radars fixes. Ces marges permettent d’éviter des erreurs qui pourraient décrédibiliser le dispositif.

Une gestion confiée à des sociétés privées

Initialement, les voitures-radar étaient conduites par des forces de l’ordre. Mais le ministère a revu son organisation. Aujourd’hui, 50 % des véhicules sont opérés par des prestataires privés. D’ici 2025, cette proportion atteindra presque 100 %.

Pourquoi ce changement ? Tout simplement parce que les policiers et gendarmes ont d’autres priorités. Le contrôle d’alcoolémie, par exemple, nécessite des effectifs disponibles. En confiant les radars à des privés, l’État optimise ses ressources.

Les entreprises qui gèrent ces véhicules sont encadrées par des règles strictes. Elles ne sont pas rémunérées au nombre d’infractions, mais selon les kilomètres parcourus. Une voiture-radar qui roule trop lentement, incitant les dépassements, peut même être pénalisée.

L’impact sur nos chers automobilistes

Avec 1,2 million de contraventions en 2024, les voitures-radar sont déjà redoutées. Pourtant, beaucoup d’automobilistes les considèrent comme « traîtres ». « On a l’impression de se faire piéger », déclarent certains. D’autres reconnaissent leur utilité pour dissuader les excès de vitesse.

L’objectif de ces radars n’est pas uniquement punitif. En régulant les comportements, ils contribuent à limiter les accidents. Les chiffres sont clairs : une réduction de la vitesse moyenne diminue significativement le nombre de décès sur la route.

Pour autant, les conducteurs doivent rester vigilants. Avec l’arrivée des voitures-radar privées dans de nouvelles régions, les risques de contraventions augmentent. Une simple inattention peut coûter cher, et ce, sans qu’on s’en rende compte.

Ce qu’il faut retenir

Les voitures-radar privées vont transformer la surveillance routière. Avec leur déploiement en 2025, elles couvriront encore plus de territoires. Discrètes et efficaces, elles imposent une vigilance accrue aux conducteurs.

Mais elles ne sont pas infaillibles. Les marges techniques corrigent leurs limites, mais les débats sur leur utilisation restent vifs. Une chose est sûre : leur présence marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’insécurité routière.

Alors, la prochaine fois que vous doublez une voiture banalisée, gardez en tête qu’elle pourrait être bien plus qu’un simple véhicule.

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