Acheter une voiture électrique à prix réduit : le passage de la TVA de 20 % à 5,5 % est envisagé

Payer sa voiture électrique moins cher ? L’idée fait rêver, surtout quand on regarde le prix des modèles neufs. Une baisse de la TVA, de 20 % à 5,5 %, pourrait changer la donne. L’assurance auto Leocare vous explique ce que cela pourrait vraiment signifier pour votre budget, vos choix et l’avenir de la mobilité.

Pourquoi les voitures électriques restent si chères en 2025

L’écart de prix entre une voiture électrique et une voiture thermique reste important. Même avec les aides actuelles, les modèles les plus accessibles frôlent les 30 000 euros. Et si vous avez l’oeil sur une Tesla, accrochez-vous : le ticket d’entrée pique un peu.

Le bonus écologique, qui allège la facture, a récemment été modifié. Depuis juillet, ce sont les fournisseurs d’énergie qui prennent le relais pour aider les acheteurs. Pas très lisible, pas toujours suffisant. Bref, le passage à l’électrique reste un effort financier.

Une baisse de TVA à 5,5 %

C’est là qu’intervient une proposition simple : réduire la TVA sur les voitures électriques à 5,5 %. Le principe ? Appliquer le même taux qu’aux produits de première nécessité. En clair, considérer la voiture propre comme un outil incontournable de la transition.

Gabriel Attal, qui a mis cette idée sur la table, défend une vision claire : rendre l’écologie accessible, en commençant par la route. Et pour une fois, il ne s’agit pas d’une aide de plus, mais d’un remplacement. Exit le bonus : bonjour la remise directe via la TVA.

Combien ça pourrait vous faire économiser ?

Une baisse à 5,5 % pourrait réduire la facture de plusieurs milliers d’euros. Prenons un modèle à 35 000 euros TTC. Si on y applique une TVA à 5,5 %, son prix chute de plus de 4 000 euros. De quoi rendre la voiture électrique bien plus compétitive.

Mais attention, cette réduction ne vaut que si elle est réellement répercutée par les constructeurs. Pas question qu’elle finisse dans leurs marges. C’est le point clé de la mesure : elle doit profiter au client, pas à la marque. Sinon, autant laisser tomber.

Une vraie opportunité d’acquérir un véhicule électrique

Cette baisse toucherait tout le monde, sans condition de revenu, à l’instar du leasing social. Un vrai changement par rapport au bonus écologique, qui cible les foyers modestes. Ce serait donc une bonne nouvelle pour les classes moyennes, souvent coincées entre voitures chères et aides inaccessibles.

L’idée, c’est de fluidifier le marché, en dopant les ventes par le bas. Une voiture électrique devient plus attirante, sans paperasse, sans délais d’instruction. Vous passez chez le concessionnaire, vous achetez, vous bénéficiez du tarif réduit. C’est simple. Et c’est rare.

Des conséquences directes sur l’offre d’assurance auto

Une voiture plus abordable, c’est un profil de client différent. Aujourd’hui, les conducteurs de voitures électriques sont souvent CSP+, à l’aise financièrement. Si les prix baissent, les profils se diversifient. L’assurance doit alors s’adapter : nouvelles offres, tarifs revus, accompagnement renforcé.

Autre conséquence : plus d’électriques sur les routes, donc plus de besoins spécifiques. Protection batterie, assistance en cas de panne de recharge, suivi en temps réel… L’assureur ne peut plus faire du copier-coller. Il doit comprendre ces nouvelles mobilités, et les couvrir de façon fine.

Une TVA réduite pour accélérer la transition écologique

La mesure pourrait accélérer le basculement vers l’électrique. Aujourd’hui, beaucoup hésitent encore. Trop cher, pas assez pratique, peu de bornes… Mais si le prix baisse nettement, l’hésitation diminue. Le prix, c’est souvent le nerf de la décision.

La baisse de la TVA serait donc un signal fort. Une manière de dire : “l’avenir, c’est maintenant”. Et comme les constructeurs doivent respecter des quotas de ventes de véhicules propres, ils y trouveraient aussi leur compte. C’est gagnant-gagnant, en théorie.

Peut-on vraiment appliquer cette baisse de TVA ?

Changer un taux de TVA, ce n’est pas une promenade de santé. Il faut convaincre Bruxelles. La TVA est une taxe européenne, avec des règles strictes. Seuls certains biens peuvent bénéficier du taux réduit. La voiture électrique, pour l’instant, n’en fait pas partie.

Il faudra donc négocier, argumenter, faire preuve de pédagogie. Le débat est lancé. Et les prochains mois diront si l’idée fait son chemin. Mais une chose est sûre : elle fait parler. Et quand on parle écologie de façon concrète, c’est toujours bon signe.

Une mesure claire qui simplifie l’achat pour les clients

La baisse de la TVA, si elle se concrétise, remettrait le client au centre. Plus besoin de monter un dossier, de cocher des cases, de croiser les doigts pour une réponse positive. Vous choisissez votre voiture, et le prix est réduit d’emblée. Finie l’usine à gaz des aides variables.

C’est une forme de justice tarifaire. Chacun bénéficie du même avantage, sans distinction. Une mesure claire, directe, facile à comprendre. Et ça, dans le monde de l’automobile, c’est assez rare pour être souligné.