Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) devaient améliorer la qualité de l’air. Mais le vent a tourné : les députés viennent de voter en commission leur suppression. Une décision qui divise autant qu’elle soulage certains automobilistes.
Une mesure qui faisait débat
Créées pour lutter contre la pollution, les ZFE imposaient des restrictions de circulation aux véhicules les plus anciens. Treize grandes métropoles françaises étaient concernées, avec des amendes pour les contrevenants. L’objectif était de réduire les émissions de particules fines, responsables de nombreuses maladies respiratoires.
Pour certains, c’était une avancée écologique nécessaire. Mais pour d’autres, une injustice sociale. Beaucoup de ménages modestes ne pouvaient pas changer de voiture aussi facilement. Résultat : frustration et colère.
Un vote qui change la donne
Mercredi 26 mars, la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi de simplification a tranché. Contre l’avis du gouvernement, les députés ont voté pour la suppression des ZFE. Un vote serré, marqué par une alliance surprenante entre Les Républicains, le Rassemblement National et certains élus macronistes.
Le ministre de l’Industrie et de l’Énergie a tenté de défendre ces zones, évoquant leur efficacité prouvée à Paris et Lyon. Mais les arguments n’ont pas suffi à convaincre les élus. Le texte doit encore être débattu en séance publique, mais le premier pas vers la suppression est bel et bien franchi.

Une suppression qui ne fait pas l’unanimité
Si les automobilistes voient cette décision d’un bon œil, les associations écologistes crient au scandale. 40 000 décès par an sont liés à la pollution de l’air en France. Supprimer ces zones reviendrait, selon elles, à ignorer cet enjeu de santé publique.
D’un autre côté, les opposants aux ZFE dénoncent une « écologie punitive ». L’interdiction frappait d’abord les foyers les plus précaires, incapables d’acheter un véhicule récent. Des solutions alternatives auraient dû être mises en place pour les accompagner.
Quelles conséquences pour la suite ?
Le débat est loin d’être clos. Même si l’Assemblée nationale valide cette suppression, le Sénat devra encore se prononcer. Sans oublier le droit européen, qui impose aux États membres de limiter les émissions polluantes.
Pour l’instant, les ZFE sont toujours en place. Mais leur avenir semble plus incertain que jamais.
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