coq-leader-technologique

Pourquoi il est stratégique pour la souveraineté de la France d’avoir un leader technologique pour servir les assurés

03/11/2023 Christophe Dandois

Le marché mondial de l’assurance est confronté (comme jamais) à l’accumulation de facteurs dorénavant immuables qui mettent à risque son modèle économique et le niveau de couverture des citoyens.

drapeau france

Lorsque vous cumulez augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes climatiques, du prix des matières premières, du tarif des technologies embarquées dans les véhicules, le coût horaire des réparations, le coût de la réassurance à +10% … et un marché financier en aversion radicale au risque. Sans oublier qu’il faut s’adapter aux nouveaux comportements sociétaux : réduction de l’usage de son véhicule voire sa location, idem pour son habitation, multi-modalités auxquelles il faut un contrat d’assurance pour chacune …

Comment pérenniser notre modèle (la meilleure couverture par euro souscrit), simplifier la relation avec l’assuré (dématérialisation du permis, plate-forme de portabilité assurantielle, suppression de la carte verte, suppression du relevé d’information …), répondre à la flexibilité d’usages au quotidien et protéger le pouvoir d’achat de nos citoyens ? Les seuls modèles traditionnels actuariels de l’assurance ne pourront pas y répondre ! Les acteurs historiques n’ont (pour le moment) ni l’ADN technologique ni le système d’information adéquate pour y répondre pleinement.

Alors il faut rester humble car pour le moment les néoassurances ne sont pas allées au bout de la démonstration de l’impact des technologies digitales sur l’expérience assuré, de l’apport data des véhicules connectés sur la sinistralité, des marqueurs digitaux (canal d’acquisition, mobile, navigateur, structure de mail, …) & comportementaux (connexions, usages, géolocalisation, consommation servicielle) sur la modélisation tarifaire … pour maintenir couverture et équilibre financier !

C’est pourquoi, dans un contexte marché qui s’est soudainement retourné, où il est plus aisé de jouer les cassandre que de défendre l’intérêt collectif, malgré les erreurs qui ont pu être commises (c’est aussi la définition de l’entrepreneur), les choix financiers risqués, des postures d’opposition superflues … il est dans l’intérêt de la France et de ses citoyens de tirer profit de chaque expérience, soit-elle ultime, et de se mobiliser collectivement pour une réussite technologique française pour l’avenir de notre système d’assurance.

Partager l'article