Le gouvernement a confirmé la fin de la prime à la conversion. Cette mesure, annoncée en octobre, a été validée le 14 novembre 2024. La prime, qui nécessitait le retrait d’un véhicule polluant, sera supprimée.
Une mesure impactant de nombreux ménages
En 2024, la prime à la conversion a bénéficié à 45 000 Français. Elle permettait de toucher jusqu’à 5 000 € pour l’achat d’une voiture électrique. Bien que jugée utile, elle n’était pas la plus coûteuse pour l’État. Le dispositif n’a coûté que 150 millions d’euros en 2024. Cette suppression s’inscrit dans la politique d’économies budgétaires menée par le gouvernement.
La poursuite du bonus écologique et du leasing social
Le bonus écologique et le leasing social seront maintenus en 2025. Cependant, le montant des primes sera réduit pour respecter le plafond fixé à un milliard d’euros. Ce budget a déjà été entamé par les dépenses de 2024. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, a exprimé ses craintes : « Une réduction du bonus divisé de plus de moitié entraînera la chute des ventes ».
Une solution envisagée par le gouvernement
Pour atteindre le milliard d’euros alloué, Bercy mise sur un mécanisme innovant. Les certificats d’économie d’énergie pourraient compenser les aides réduites. Ces certificats incitent les fournisseurs d’énergie à financer des actions de sobriété énergétique. L’objectif est de soutenir les ménages modestes dans la location de véhicules propres.
Un avenir incertain pour les aides automobiles
La suppression de la prime à la conversion soulève des questions sur l’avenir des aides automobiles en France. La réduction du budget risque de freiner l’adoption des véhicules propres. Les professionnels craignent un impact négatif sur le marché. Les ménages modestes pourraient être particulièrement touchés.
Je découvre quel tarif Leocare me propose !
Obtenir un devis
