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La fabrication d’une voiture électrique émet plus de CO₂ à cause des batteries, mais c’est compensé ensuite grâce à l’absence d’émissions à l’usage.
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Sur 150 000 km, l’électrique rejette moitié moins de CO₂ qu’une thermique.
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L’origine de l’électricité et le nombre de kilomètres parcourus influencent fortement le bilan carbone.
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L’électrique devient progressivement la solution la plus propre, bien que la thermique reste utile dans certains cas.
Quand on parle de pollution automobile, tout le monde a un avis. Mais qu’en est-il vraiment ? Derrière les discours et les débats enflammés, les chiffres racontent une autre histoire. Fabrication, usage, énergie… faisons ensemble le tour du vrai bilan carbone d’une voiture électrique et d’une voiture thermique. Accrochez votre ceinture, c’est parti.
La fabrication
Commençons par le début. Construire une voiture, ça pollue. Pour une voiture thermique, il faut près de 3,74 tonnes de CO₂. C’est comme si elle prenait un mauvais départ. La voiture électrique, elle, fait pire : 6,57 tonnes de CO₂. Pourquoi cette différence ? Parce que sa batterie demande beaucoup d’énergie à fabriquer.
D’ailleurs, la batterie à elle seule, c’est presque la moitié du problème. 3,15 tonnes de CO₂ rien que pour elle. Mais une fois cette étape franchie, les différences deviennent plus intéressantes. Vous pouvez aussi découvrir tout ce que vous devez savoir sur l’assurance auto pour voiture électrique pour mieux protéger ce type de véhicule.
Point pour la voiture thermique : 1 – 0.
L’utilisation
C’est sur la route que tout change. Une voiture thermique rejette 18,26 tonnes de CO₂ pendant 150 000 km. La plus grande partie vient du carburant : 15,84 tonnes ! En plus, la production du carburant en amont ajoute encore 2,42 tonnes de CO₂.
Face à ça, la voiture électrique est bien plus discrète. Elle n’émet rien en roulant. Zéro. Nada. Seule la production d’électricité qu’elle consomme ajoute 2,34 tonnes de CO₂. Et encore, ce chiffre peut être réduit si l’énergie provient de sources renouvelables. D’ailleurs, il est utile de savoir comment trouver la meilleure assurance auto pour voiture électrique pour anticiper ces dépenses.
Point pour la voiture électrique : 1 – 1.
Le bilan total
Si on additionne tout ça, le bilan est clair. La voiture thermique rejette au total 22 tonnes de CO₂. La voiture électrique, 9 tonnes. Soit moins de la moitié.
Alors oui, fabriquer une voiture électrique pollue plus au départ. Mais une fois sur la route, elle compense largement ce retard. Sur 150 000 km, son bilan carbone reste beaucoup plus léger. Si vous hésitez, obtenez un devis en ligne pour assurer votre voiture électrique en quelques clics et comparez les options.
Point pour la voiture électrique : 1 – 2.
Quelques nuances à garder en tête
Bien sûr, ces chiffres sont basés sur une moyenne. Selon les pays, l’électricité est plus ou moins propre. En France, grâce au nucléaire et aux renouvelables, l’électricité est plutôt peu émettrice de CO₂. Mais dans d’autres pays, comme la Pologne où le charbon est roi, le bilan est moins favorable.
Autre point important : les batteries. Leur fabrication est énergivore, mais leur recyclage progresse. Et demain, les technologies permettront de réduire encore cet impact. C’est une course contre la montre que les industriels prennent à bras-le-corps. Pour aller plus loin, regardez quelles différentes garanties d’assurance auto protègent votre voiture électrique.
Enfin, l’usage de la voiture joue aussi. Plus vous roulez, plus la voiture électrique devient pertinente. Au contraire, si vous ne faites que 20 000 km en 10 ans, la différence est moins nette.
Match nul sur cette partie : 2 – 3 pour l’électrique.
Quelle voiture choisir pour réduire son empreinte carbone ?
Si votre priorité est de limiter vos émissions de CO₂, la voiture électrique est le bon choix. Mais attention, l’idéal reste de se poser quelques questions simples avant de changer de voiture :
Combien de kilomètres faites-vous par an ? Comment est produite l’électricité dans votre pays ? Disposez-vous d’une borne de recharge pratique ?
Une voiture électrique est pertinente pour un usage régulier et des trajets quotidiens. Si vous faites surtout de longs voyages sans accès facile à la recharge, la thermique reste parfois plus pratique.
Point pour la voiture électrique : 2 – 4.
L’avenir des deux motorisations
L’avenir s’annonce électrique. Les constructeurs investissent massivement pour améliorer les batteries, alléger les voitures et verdir la production d’électricité. Mais la route est encore longue. La voiture thermique, elle, ne disparaîtra pas demain. Son bilan carbone est moins bon, mais elle reste aujourd’hui indispensable dans certaines situations.
Les deux cohabitent, pour l’instant. Mais la tendance est là : pour rouler plus propre, l’électrique s’impose peu à peu.
Point pour la voiture électrique : 2 – 5.
Faire le bon choix pour soi et pour la planète
La voiture parfaite n’existe pas. Mais entre électrique et thermique, le match est clair. Sur l’ensemble de son cycle de vie, la voiture électrique rejette beaucoup moins de CO₂.
Changer de voiture est une décision importante. L’objectif, c’est d’adapter votre choix à vos besoins, à vos trajets, et à votre sensibilité écologique. Parce qu’au fond, ce qui compte, c’est que chacun fasse un pas vers un monde plus propre. Même si parfois, ce pas commence avec un clic sur le bon contrat d’assurance auto.
Tableau récapitulatif des points
Catégorie | Gagnant | Score Thermique – Électrique |
---|---|---|
Fabrication | Thermique | 1 – 0 |
Utilisation | Électrique | 1 – 1 |
Bilan total | Électrique | 1 – 2 |
Nuances | Match nul | 2 – 3 |
Choix selon l’usage | Électrique | 2 – 4 |
Perspectives d’avenir | Électrique | 2 – 5 |
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