Le dispositif de la voiture électrique à 100 euros par mois revient sur le devant de la scène. Le gouvernement souhaite cette fois mieux cibler les bénéficiaires. Dans le viseur : les habitants des zones à faibles émissions, aussi appelées ZFE. Pourquoi ce choix ? Quelles conséquences pour les conducteurs ?
Pourquoi un tel ciblage vers les ZFE ?
Les zones à faibles émissions ne sont pas juste un détail administratif. Dans ces secteurs, les voitures les plus polluantes n’ont plus la cote. Les restrictions de circulation s’intensifient. Alors, pour ceux qui vivent ou travaillent dans ces zones, posséder un véhicule propre devient indispensable.
Réserver une partie du dispositif de leasing social aux résidents des ZFE, c’est donc un coup de pouce bienvenu. Le but ? Rendre l’accès à une voiture électrique plus facile pour ces foyers. Notamment les plus modestes, souvent contraints de conserver une vieille voiture diesel faute de moyens.
C’est aussi un moyen pour l’État de renforcer l’adhésion aux politiques environnementales locales. Moins de gaz d’échappement, plus de respiration. Pas mal, non ?
Comment fonctionne le leasing social ?
Le principe est simple : permettre aux foyers aux revenus modestes de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois. Le tout sans apport initial. L’État prend en charge une partie importante du coût, jusqu’à plus de 11 000 euros.
Mais attention, tout le monde ne peut pas en profiter. Le dispositif vise les conducteurs avec un revenu fiscal de référence limité, qui roulent beaucoup, souvent loin de chez eux. En gros, si vous faites plus de 8 000 km par an pour aller bosser à plus de 15 km de chez vous, vous avez vos chances.
Et pour 2025, la nouveauté, c’est cette fameuse priorité aux ZFE. Concrètement, une part des 25 000 véhicules disponibles est réservée aux habitants de ces zones. Un coup d’accélérateur pour les villes qui veulent en finir avec les particules fines.
Quels modèles électriques sont proposés ?
Le choix est restreint, mais pas ridicule. Les voitures concernées sont européennes, légères, et surtout adaptées à un usage urbain ou périurbain. On retrouve la Renault Twingo E-Tech, la Citroën ë-C3, la Fiat 500e, la Peugeot e-208 ou encore l’Opel Corsa Electric. Des modèles qui ne font pas de bruit, ni à l’arrêt, ni dans le porte-monnaie.
Ce sont des voitures pratiques, compactes, avec une autonomie suffisante pour les trajets quotidiens. Elles ne sont pas faites pour avaler les autoroutes, mais pour rendre la vie plus simple. Et, entre nous, c’est déjà beaucoup.
Quelles sont les conditions à remplir ?
Le leasing social n’est pas un bon plan pour tout le monde. Il faut remplir plusieurs conditions. D’abord, avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros. Ensuite, faire au moins 8 000 km par an. Et habiter à plus de 15 km de son lieu de travail.
Si en plus vous vivez dans une ZFE, vous avez un bon ticket d’entrée. L’objectif du gouvernement est clair : aider ceux qui en ont besoin, tout en améliorant la qualité de l’air dans les villes.
Ce ciblage exclut donc certains profils. Notamment les personnes qui travaillent peu ou pas, ou qui habitent dans des zones rurales éloignées des ZFE. Mais le dispositif vise avant tout à résoudre une difficulté très concrète : comment continuer à se déplacer sans polluer ?
Quels frais à prévoir ?
Le loyer est alléchant, mais il faut regarder le reste. L’assurance, l’entretien, la recharge à domicile ou en station, tout cela a un coût. Il faut compter entre 116 et 275 euros par mois au total. C’est encore avantageux, mais ça demande un petit calcul rapide.
Le bon côté, c’est que les voitures électriques demandent peu de maintenance. Pas d’huile à changer, pas de pot d’échappement. Un freinage qui dure plus longtemps. Et des recharges gratuites possibles dans certaines villes. Un peu comme trouver un ticket resto au fond d’une poche, mais en mieux.
Quel avenir pour le dispositif ?
Le leasing social a fait ses preuves. En 2024, il a été pris d’assaut. Pour 2025, le gouvernement promet une relance avec de nouveaux véhicules disponibles à la rentrée. Les ZFE seront toujours prioritaires, mais le nombre de bénéficiaires dépendra aussi du budget.
Moins d’argent public, plus de ciblage. Il faudra être rapide et bien informé pour en profiter. Mais ce dispositif reste un levier concret pour aider les foyers modestes à passer à l’électrique sans se ruiner.
Alors, si vous vivez dans une ZFE et que votre vieille voiture commence à faire un bruit bizarre, c’est peut-être le moment de faire un tour sur le site du leasing social. On ne sait jamais, la clé du changement se cache peut-être à 100 euros par mois.
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