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Le start & stop promettait de réduire la consommation, surtout en ville. Mais dans la réalité, les économies sont faibles, l’usure mécanique augmente, et l’intérêt s’effrite face aux nouvelles attentes des conducteurs.
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De nombreux automobilistes trouvent le système gênant. Redémarrages lents, vibrations, désactivation impossible… Ces désagréments créent de la frustration et ternissent l’image d’une technologie pourtant pensée pour être utile.
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Avec l’arrivée des hybrides et des électriques, le système devient obsolète. Il ne sert plus à rien, entre en conflit avec d’autres fonctions, et disparaît des nouveaux modèles qui misent tout sur l’électrification.
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Aux États-Unis comme en Europe, la tendance est à l’abandon. Les politiques changent, les constructeurs lâchent prise, et les consommateurs ne le plébiscitent plus. Le start & stop vit ses derniers kilomètres, discrètement.
On l’a tous croisé, ce fameux moment où le moteur se coupe au feu rouge, puis repart dès qu’on lâche le frein. Le système start & stop s’est installé discrètement dans nos habitudes. Mais aujourd’hui, il est en passe de tirer sa révérence. Pourquoi une technologie vantée pour ses vertus écologiques se retrouve-t-elle sur la touche ? Allez, l’assurance auto Leocare vous explique.
À quoi sert le start & stop ?
Le start & stop a été pensé pour réduire la consommation de carburant. Il coupe automatiquement le moteur lorsque vous êtes à l’arrêt, puis le redémarre au moindre mouvement. Pratique en ville. Son objectif ? Faire baisser les rejets de CO2, en particulier lors des arrêts réguliers dans le trafic. Une bonne idée sur le papier, adoptée par beaucoup de constructeurs depuis les années 2010. Moins de bruit, moins de carburant, plus de promesses pour l’environnement.
Les constructeurs annonçaient jusqu’à 10 % d’économies de carburant. Mais dans la vraie vie, c’est plus modeste. Voici ce qu’on observe réellement :
- En zone urbaine : environ 4 à 5 % d’économie.
- Sur autoroute : impact quasi nul.
- Batterie et démarreur plus sollicités.
- Usure accélérée et coûts d’entretien plus élevés.
Pourquoi il agace autant de conducteurs
Si certains y voient un geste pour la planète, d’autres crient à l’arnaque pratique. Les redémarrages sont parfois lents, provoquent des vibrations, et laissent un léger inconfort. Vous êtes à l’arrêt, vous repartez… mais pas tout de suite. Et ce petit temps mort suffit parfois à agacer.
Le plus frustrant ? Le fait que certains véhicules réactivent automatiquement le système à chaque redémarrage. Même si vous l’aviez désactivé avant. Pas vraiment l’idéal pour ceux qui souhaitent garder la main sur leur conduite.
Résultat : une image contrastée. Ni adoré, ni totalement rejeté. Mais avec le temps, l’agacement gagne du terrain.
Pourquoi il ne sert plus à grand-chose
Le vrai changement vient de l’évolution du marché. L’électrification progresse vite, et le start & stop ne suit plus. Sur les hybrides, le moteur thermique s’éteint déjà tout seul en cas d’arrêt ou à basse vitesse. Quant aux modèles 100 % électriques, ils n’ont tout simplement pas de moteur thermique. Donc rien à couper.
Dans ces conditions, à quoi bon intégrer un système devenu inutile ? C’est simple : le start & stop est désormais un doublon. Il n’apporte plus de valeur ajoutée. Pire : il peut entrer en conflit avec d’autres systèmes embarqués, comme la climatisation ou certains systèmes d’aide à la conduite.
Pourquoi les marques l’abandonnent
Aujourd’hui, rares sont les constructeurs qui continuent à installer cette fonctionnalité sur leurs modèles neufs. Elle reste parfois sur les micro-hybrides ou certains modèles thermiques d’entrée de gamme. Mais globalement, elle disparaît. Lentement, sûrement, et sans tambour ni trompette.
Ce retrait s’explique aussi par un changement de priorité. Les marques misent tout sur l’électrification. Et pour cause : les objectifs environnementaux, les normes d’émissions et la pression des gouvernements poussent dans ce sens. Le start & stop, lui, ne suffit plus à faire bonne figure.
Ce que les États-Unis en pensent
Aux États-Unis, le débat a pris un virage très politique. L’administration actuelle rejette fermement le start & stop. Selon l’Agence de protection de l’environnement (EPA), ce système ne serait qu’un gadget climatique sans réelle efficacité. Le message est clair : il faut tourner la page.
Cette décision n’est pas anodine. Pendant l’ère Obama, les constructeurs qui intégraient ce dispositif pouvaient obtenir des crédits carbone. Une incitation forte à l’époque. Aujourd’hui, ce levier disparaît. Et avec lui, une bonne partie de la motivation des industriels à continuer sur cette voie.
Ce qui se passe en Europe
En Europe, aucune interdiction n’est en cours. Mais le constat est similaire. Le start & stop est de moins en moins proposé, car de moins en moins pertinent. Les consommateurs ne le réclament plus. Les ingénieurs ne le défendent plus. Et les constructeurs n’en font plus un argument commercial.
Voici ce qui explique cette mise à l’écart progressive :
- Des critiques fréquentes des utilisateurs.
- Des limites techniques non résolues.
- L’évolution rapide des motorisations.
- Des économies jugées insuffisantes aujourd’hui.
Ce qu’on retiendra du start & stop
Alors oui, le start & stop est en train de disparaître. Il ne sera pas regretté par tous, mais il a rempli sa mission pendant une décennie. Il a permis une première étape dans la lutte contre la surconsommation en ville. Il a aussi sensibilisé les conducteurs aux économies d’énergie.
Aujourd’hui, la technologie évolue. L’électrique prend le relais. Les systèmes deviennent plus performants, plus cohérents et mieux intégrés. Le start & stop, lui, s’éteint doucement, comme les moteurs qu’il coupait à l’arrêt.
Et si votre voiture le propose encore, voyez-le comme un témoin du chemin parcouru. Un petit clin d’œil à une époque où l’innovation passait par l’arrêt… avant le redémarrage.
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