Des ex-cambrioleurs se confient : voici les 10 choses qui les font fuir !

Vous pensez que votre maison n’intéresse personne ? Détrompez-vous. Pour un cambrioleur, il suffit d’un détail pour faire son choix. Mais bonne nouvelle : il suffit parfois d’un autre pour qu’il passe son chemin. Douze anciens voleurs l’ont reconnu. Ils ont raconté ce qui les arrêtait net. L’assurance habitation Leocare vous livre leurs secrets.

Les caméras de surveillance

Les voleurs ne veulent pas être vus. Encore moins filmés. La simple présence d’une caméra suffit souvent à les faire reculer. Même factice, elle joue son rôle. Mais une vraie, bien placée et visible, les dissuade clairement. Surtout si elle donne sur les entrées. Le risque d’être reconnu ou piégé en pleine action les fait hésiter. Et hésiter, c’est renoncer. Et si vous ne savez pas quels sont les objets les plus convoités par les cambrioleurs, jetez un œil à cette liste d’objets les plus volés pendant un cambriolage.

Les aboiements de chien

Pas besoin d’un molosse. Même un petit chien peut suffire. S’il fait du bruit, le cambrioleur sait qu’il a été repéré. Et il déteste ça. L’idée de déranger les voisins ou de se retrouver nez à truffe avec un animal imprévisible le fait fuir. Pour lui, le silence est un allié. Le bruit, un obstacle.

Les portes blindées

Plus la porte résiste, moins il a de chances de rentrer. Et plus il doit forcer, plus il fait de bruit. C’est le genre de situation qu’il veut à tout prix éviter. Une bonne porte, bien solide, c’est du temps perdu pour lui. Et dans ce « métier », chaque seconde compte. Il ne veut pas lutter. Il veut entrer vite, repartir encore plus vite.

Le téléviseur allumé

Une lumière peut être trompeuse. Mais un écran qui bouge, c’est autre chose. Cela signifie qu’il y a sans doute quelqu’un à l’intérieur. Et dans ce cas, pas question de prendre le risque. Le cambrioleur veut un lieu vide. S’il pense qu’il va croiser un habitant, il fait demi-tour.

Les fenêtres verrouillées

Il cherche la faille. Une fenêtre entrouverte ou mal verrouillée, c’est l’occasion rêvée. Mais si tout est bien fermé, il se heurte à une barrière. Les fenêtres modernes en PVC offrent une bonne résistance. Il sait qu’il devra s’acharner pour entrer. Et là encore, ce n’est pas ce qu’il cherche.

La voiture garée dans l’allée

Même si elle ne bouge pas, la voiture dit quelque chose : quelqu’un est peut-être là. Ou sur le point de rentrer. Le voleur ne veut pas être surpris. Une maison qui semble occupée, même un peu, n’est pas une bonne cible. Il passera donc à la suivante.

La maison exposée aux regards des voisins

Un lieu isolé l’attire. Mais si la maison est en vue d’autres habitations, c’est trop risqué. Il redoute le regard d’un voisin curieux ou d’un passant vigilant. Il sait que tout peut être remarqué : une silhouette, un bruit, un mouvement suspect. Alors il préfère rester invisible. Pour mieux anticiper ces comportements, apprenez à reconnaître les techniques de cambriolage utilisées par les intrus.

Les clôtures hautes

Il doit pouvoir partir vite. Une haie trop haute ne suffit pas. Mais une clôture bien placée, qui l’oblige à escalader ou contourner, le ralentit. Et tout ce qui ralentit l’expose. Il veut la simplicité. Vous lui offrez des embûches ? Il vous laisse tranquille.

Les portails bien fermés

Cela peut paraître anodin. Pourtant, un portail bien fermé fait la différence. C’est une barrière symbolique et physique. Il devra faire un effort supplémentaire. Et il n’aime pas ça. Il vise les chemins ouverts, les accès rapides. Pas les détours.

L’éclairage automatique

Il marche dans l’ombre. Quand une lumière s’allume d’un coup, il sait qu’il est repéré. Même si personne ne regarde, lui se sent observé. L’éclairage à détection de mouvement reste une arme simple et efficace. Une façon de lui dire : on t’a vu.

L’alarme impressionne moins qu’on ne le pense

Elle impressionne moins qu’avant. Selon ces ex-cambrioleurs, elle arrive loin derrière dans la liste. Beaucoup savent la désactiver. D’autres comptent sur l’indifférence des voisins. Ils savent qu’une sirène peut sonner sans que personne ne réagisse. Ce n’est donc pas leur première crainte.

Nos habitudes qui facilitent le travail des voleurs

Parfois, on leur tend la clé… sans s’en rendre compte. Une fenêtre ouverte pour aérer, une porte non verrouillée par habitude. Et surtout, l’envie de partager nos vacances en direct sur les réseaux. Pour un voleur, c’est une invitation. Il lit ces publications comme un feu vert. Mieux vaut attendre le retour pour raconter ses aventures. Et pour éviter ce type de situation, voici comment prévenir le risque de cambriolage dans votre maison.

Un voleur cherche la facilité. Il ne veut ni forcer, ni être vu, ni perdre de temps. En connaissant ses réflexes, vous pouvez le devancer. Et surtout, le dissuader avant même qu’il n’agisse. Ce sont souvent les détails qui font la différence.

Comment mieux protéger son logement contre les cambriolages

Pour renforcer votre sécurité, commencez par vérifier les accès. Verrouillez systématiquement les portes, fenêtres et portails, même en journée. Investissez dans une bonne porte d’entrée, des serrures certifiées et des vitrages solides. Installez un éclairage extérieur à détection de mouvement. Un système de vidéosurveillance visible ou connecté peut aussi avoir un effet dissuasif immédiat.

Pensez à simuler une présence en votre absence : laissez une lumière ou un téléviseur allumé. Gardez votre jardin entretenu et demandez à un voisin de vider la boîte aux lettres si vous partez. Évitez de signaler vos déplacements sur les réseaux sociaux. Enfin, un chien, même petit, peut suffire à décourager. En combinant ces gestes simples, vous réduisez considérablement les risques d’intrusion. Et si malgré toutes ces précautions, vous êtes confronté à des dégradations, renseignez-vous sur ce que couvre l’assurance habitation en cas de vandalisme.