Combien coûte un panneau solaire en 2026 ?

L’énergie solaire vous fait rêver, mais le budget nécessaire pour une installation photovoltaïque complète vous paraît obscur ? C’est tout à fait normal ! Entre les variations de prix des matériaux et les multiples aides gouvernementales, estimer le coût final demande une lecture attentive des facteurs en jeu. Découvrez dans ce guide complet comment planifier votre investissement et faire de la production solaire une solution rentable pour votre logement dès 2026.

Comment évaluer le coût d’une installation solaire ?

Évaluer le coût d’une installation solaire nécessite de considérer l’investissement dans sa globalité. Nous parlons ici de l’achat des matériaux, du tarif de la main d’œuvre, des frais indirects liés aux démarches administratives, et bien sûr, des aides financières qui viennent réduire la facture.

L’idée première à retenir pour estimer le coût de votre installation de panneaux solaires est que le prix au watt crête (Wc) diminue à mesure que la taille de l’installation augmente. Une plus grande puissance installée est souvent synonyme d’un meilleur prix unitaire.

Pour vous donner une idée concrète, voici les fourchettes de prix moyennes pour une installation complète de panneaux photovoltaïques en autoconsommation, matériel et pose inclus, observées en 2025 et qui servent de base à nos estimations pour 2026.

Puissance (en kilowatt crête)	Prix TTC estimé (en euros)	Usage résidentiel typique
3 kWc	7 000 euros – 9 000 euros	Système de base sans batterie
6 kWc	10 000 euros – 14 000 euros	Consommation familiale plus élevée, hors batterie
9 kWc	15 000 euros – 18 000 euros	Pour les grandes maisons, hors batterie

Ces prix moyens constituent votre budget de base. Si votre maison fait 150 mètres carrés, il vous faudra compter sur un devis se situant, par exemple, entre 12 000 euros et 13 000 euros pour une puissance de 6 kWc. Notez bien que ces estimations ne tiennent pas compte des aides qui viendront alléger le montant final.

Quels facteurs influencent le prix ?

De nombreux facteurs font varier considérablement le prix d’un panneau solaire. Vous ne payerez jamais le même montant pour deux installations de même puissance, car la qualité des matériaux, le lieu d’installation et la complexité des travaux ont un impact direct sur le coût total.

Commencez par décomposer le prix pour installer des panneaux solaires. Le prix des panneaux solaires photovoltaïques représente environ 50 % de la facture. L’onduleur ou les micro onduleurs comptent pour 10 %, tandis que les éléments de montage et la pose représentent 20 %. Enfin, 20 % environ sont alloués à la gestion de l’énergie et à d’autres frais indirects.

Pensez également au coût de remplacement de l’onduleur. Bien que son prix soit compris dans l’installation initiale, cet équipement a une durée de vie limitée. Il faudra compter sur son remplacement après 10 à 12 ans d’utilisation, pour un budget moyen de 800 euros à 1 200 euros ttc pour une installation résidentielle. Intégrez ce coût dans votre évaluation de rentabilité à long terme. La marque des panneaux fait aussi varier considérablement le prix total de l’installation. À titre d’exemple, pour une installation de 3 kWc, les panneaux d’une fabrication chinoise (comme DMEGC) ont été constatés à 6 991 euros ttc, tandis que des panneaux de fabrication européenne (comme Solarwatt) atteignaient 8 050 euros ttc. Il s’agit d’une différence de plus de 1 000 euros sur la seule marque de l’équipement.

Type de panneaux solaires utilisés

Le type de cellule photovoltaïque sélectionné joue un rôle prépondérant dans le prix.

Les cellules monocristallines sont conçues à partir d’un seul cristal de silicium. Elles offrent le meilleur rendement d’un panneau solaire, tournant autour de 22 %, et sont par conséquent les plus chères. Elles nécessitent moins de surface sur votre toit pour atteindre la puissance désirée. Leur rendement se situe généralement entre 18 et 24 %.

Les cellules polycristallines ou multicristallines sont fabriquées à partir de plusieurs cristaux de silicium. Elles affichent un bon rapport qualité-prix, avec un rendement autour de 19 %. Elles sont moins coûteuses que les monocristallines mais leur performance est plus dépendante des conditions climatiques. Leur rendement est généralement situé entre 13 et 18 %.

Enfin, les cellules à couches minces sont les moins coûteuses mais aussi les moins efficaces, avec un rendement entre 10 et 12 %. Elles ont tendance à voir leur performance diminuer plus rapidement au fil du temps. Elles sont composées de matériaux semi-conducteurs sur plusieurs couches fines.

Puissance en kWc nécessaire

La puissance de votre installation, mesurée en kilowatt crête (kWc), est la variable qui dicte le nombre de modules à installer et, par conséquent, le prix. La puissance crête représente la puissance d’un panneau solaire maximale que vos panneaux peuvent produire dans des conditions optimales (1000 watt par mètre carré d’ensoleillement et 25 degrés celsius de température extérieure, avec une inclinaison du panneau de 30 degrés). Les rangs de puissance des modules dans le commerce oscillent entre 300 et 500 Wc.

Déterminez votre besoin de production d’électricité solaire en faisant un bilan solaire. La puissance à adopter dépend avant tout de vos habitudes de consommation et des équipements de votre maison (piscine chauffée, pompe à chaleur, borne de recharge électrique, etc.), non simplement de la surface de votre logement. Par exemple, le prix des panneaux solaires pour une maison de 100 mètres carrés peut être plus élevé que le prix des panneaux solaires pour 150 mètres carrés si la petite maison possède une piscine chauffée ou une climatisation.

Installez une centrale bien dimensionnée. Une installation surdimensionnée ne vous apporte qu’un surplus de puissance inutile qui aura du mal à assurer la rentabilité de vos panneaux solaires. Une installation bien dimensionnée vous permet de faire jusqu’à 60 % d’économies d’énergie.

• Pour une maison de 100 mètres carrés avec une consommation annuelle moyenne de 15 000 kilowatt heure, comptez environ 10 panneaux solaires, soit 3 kWc.
• Chaque kWc peut produire entre 850 kilowatt heure et 1 350 kilowatt heure d’électricité par an, dépendant de votre région et de son niveau d’ensoleillement.

Pour minimiser le nombre de modules et la surface à mobiliser, privilégiez des panneaux solaires avec une puissance individuelle plus forte. Par exemple, pour atteindre 6 kWc :

• Panneaux 300 Wc : Il vous faudra installer 20 modules (environ 38 mètres carrés de toit).
• Panneaux 425 Wc : Il vous faudra seulement 14 modules (environ 26,6 mètres carrés de toit).

Surface disponible sur la toiture

La surface disponible sur votre toit et son accessibilité influencent le prix de la main d’œuvre et des matériaux de montage.

Le prix d’un panneau solaire par mètre carré varie selon sa technologie. L’on estime que le coût moyen au mètre carré de panneau solaire photovoltaïque, pose incluse, se situe aux alentours de 1 000 euros. Attention, ce coût au mètre carré concerne bien la surface occupée par les panneaux sur votre toiture et non la surface de votre logement. Pour estimer le coût d’installation, multipliez simplement cette valeur par le nombre de mètres carrés nécessaire, déterminé lors de votre bilan solaire.

Notez que toute la surface de votre toiture n’est pas forcément utile. Les panneaux doivent être installés sur des parties :

• Bien orientées (une orientation vers le sud est idéale pour un ensoleillement maximal).
• Inclinées idéalement entre 30 et 35 degrés.
• Non ombragées par des arbres, cheminées ou autres bâtiments.

Pour optimiser votre production toute l’année, assurez-vous de planifier le nettoyage d’un panneau solaire afin d’éviter toute perte de rendement due à l’accumulation de poussière ou de feuilles.

La technique de pose a aussi son importance.

• Intégration au bâti (IAB) : Les panneaux solaires remplacent une partie de la toiture. Ces travaux sont plus importants et coûtent près de 11 % plus cher que la surimposition. Cette méthode est souvent privilégiée dans le cadre d’une construction neuve pour des raisons d’esthétique. Elle est aussi adaptée si votre toit n’est pas en très bon état et demande une réfection.
• Surimposition (ISB) : Les panneaux sont posés sur une armature fixée sur la charpente. Cette méthode est plus simple, moins coûteuse et souvent plus judicieuse pour minimiser le prix du projet lors de travaux de rénovation. Un toit en tuiles ou en ardoises est totalement approprié pour une pose en surimposition, à condition que la toiture soit en excellent état.

D’autres coûts indirects peuvent influencer la facture finale. Les démarches administratives, par exemple, sont souvent incluses dans le prix de l’installation de panneaux solaires (coût variant de 100 euros à 500 euros dépendant des installateurs), mais vous pouvez choisir de les réaliser vous-mêmes, même si cette démarche est longue et fastidieuse. Le coût du raccordement au réseau n’est généralement pas à prendre en compte pour les projets en autoconsommation avec revente du surplus, car les frais sont supportés par Enedis.

Quelles sont les options de panneaux solaires ?

Les panneaux solaires sont une technologie générique qui englobe plusieurs solutions pour votre logement. Vous pouvez produire de l’électricité, de la chaleur ou les deux, dépendant du type d’équipement que vous choisissez d’installer.

Quelle différence entre solaire et photovoltaïque ?

Le terme panneaux solaires est générique : il désigne tout équipement qui utilise l’énergie solaire pour produire quelque chose. Le photovoltaïque est une technologie spécifique. Comprendre cette différence est important pour estimer le coût d’installation et les aides disponibles, car elles varient selon la technologie. Au total et sans compter les aides disponibles pour ces projets, une installation solaire coûte en moyenne entre 7 000 euros et 22 000 euros pour le photovoltaïque, entre 6 000 euros et 8 000 euros pour un chauffe eau solaire individuel (CESI) thermique, et entre 13 000 euros et 15 000 euros pour un système hybride.

Panneaux solaires thermiques

Ce système transforme la lumière du soleil en chaleur. Il est conçu pour :

• Produire de l’eau chaude sanitaire (ces installations sont appelées chauffe-eau solaire individuel ou cesi).
• Assurer le chauffage central (ces installations sont appelées système solaire combiné ou ssc).

Leur prix varie de 200 euros à 600 euros par mètre carré dans le cas d’un chauffe-eau solaire. Pour un système solaire combiné complet (ssc), il vous faudra compter entre 12 000 euros et 22 000 euros.

La performance de ces systèmes dépend de la technologie de leurs capteurs : les capteurs à tube sous vide sont les plus coûteux mais aussi les plus efficaces (rendement entre 60 et 80 %), tandis que les capteurs non vitrés sont les moins chers mais offrent un rendement plus faible (entre 20 et 40 %). Les capteurs vitrés, eux, offrent un rendement intermédiaire entre 40 et 60 %.

Panneaux photovoltaïques

C’est le modèle le plus installé par les particuliers. Le panneau solaire photovoltaïque transforme la lumière du soleil en électricité (courant continu) grâce à ses cellules. L’électricité est ensuite convertie en courant alternatif par un onduleur pour alimenter les appareils électriques du logement ou être réinjectée dans le réseau électrique.

Le prix de leur installation oscille entre 200 euros et 300 euros par mètre carré. Investir dans cette solution permet d’économiser jusqu’à 40 % de l’énergie sur une facture d’électricité.

Le prix au watt crête pour les modules photovoltaïques seuls, avant l’intégration à l’installation, varie selon la qualité et la technologie. En octobre 2025, les prix moyens relevés sur le marché européen montrent une fourchette allant de 0,055 euro par watt crête pour l’entrée de gamme (produits de liquidation, souvent sans garantie ou non éligibles au financement bancaire) à 0,13 euro par watt crête pour les modules full black (privilégiés pour l’esthétique). Les modules de haute efficacité (topcon, xbc) se situent autour de 0,115 euro par watt crête.

C’est sur ces modules que l’on anticipe une hausse d’environ 9 % à l’approche de 2026, dû à des facteurs externes comme la suppression des avantages fiscaux à l’exportation pour les fabricants chinois. Cette hausse aura un impact sur le prix de base de l’équipement, mais l’investissement restera rentable en France grâce à la montée rapide du tarif de l’électricité sur le réseau.

Panneaux hybrides

Le panneau solaire hybride, aussi appelé panneau PV-T, est une solution deux en un. Il produit à la fois de l’électricité et de la chaleur.

Il est composé de cellules photovoltaïques pour l’électricité, intégrées à un absorbeur thermique qui récupère la chaleur résiduelle. Ce double usage permet d’augmenter le rendement électrique (le refroidissement des cellules améliore leur performance) tout en produisant de l’eau chaude sanitaire ou du chauffage.

Son prix est le plus élevé et peut s’étendre de 700 euros à 1 000 euros par mètre carré. Une installation complète coûte entre 13 000 euros et 15 000 euros, mais elle vous permet de bénéficier d’aides financières plus importantes puisqu’elle combine les avantages des systèmes photovoltaïques et thermiques.

Comment optimiser la consommation d’énergie ?

Le coût d’un panneau solaire est rapidement amorti, mais la rentabilité de votre installation photovoltaïque dépend directement de votre capacité à consommer l’énergie produite plutôt que de la revendre. Le meilleur rendement ne vient pas seulement du panneau, mais de la bonne gestion de votre énergie.

Qu’est-ce que l’autoconsommation ?

L’autoconsommation est la stratégie la plus avantageuse en 2026. Elle consiste à consommer directement l’énergie produite par votre installation.

La raison est simple : le prix de l’électricité facturée par le fournisseur (environ 0,21 euro par kilowatt heure en 2025, avec une hausse significative prévue pour 2026) est bien supérieur au prix de rachat de l’électricité photovoltaïque par edf (environ 0,04 euro par kilowatt heure pour le surplus). On parle de parité réseau. La stratégie la plus avantageuse consiste désormais à consommer directement l’énergie produite par son installation photovoltaïque.

L’autoconsommation permet de faire jusqu’à 60 % d’économie sur votre facture électrique. C’est la voie choisie par 95 % des ménages qui demandent une installation solaire aujourd’hui.

L’investissement dans le photovoltaïque pour l’autoconsommation est considéré comme une opportunité solide pour sécuriser sa facture d’électricité sur le long terme. Les analystes anticipent une hausse de 40 % du prix de l’électricité d’ici 2030. L’autoconsommation deviendra encore plus intéressante.

Utilisation directe de l’énergie produite

Pour optimiser votre autoconsommation, vous devez modifier vos habitudes pour maximiser la consommation d’énergie pendant les heures de production solaire (souvent en journée).

Investissez dans un gestionnaire d’énergie. Ce boîtier intelligent vous aide à piloter la production et la consommation. Il peut lancer automatiquement vos équipements les plus gourmands (lave-linge, chauffe-eau, etc.) au moment précis où vos panneaux solaires produisent le plus d’électricité. Les installations d’edf solutions solaires incluent automatiquement le boitier yuze, qui aide les ménages à réduire leur facture d’énergie.

Pensez que l’économie réalisée est double : vous évitez d’acheter l’électricité au prix fort, et vous valorisez l’énergie gratuite produite par votre toit. C’est un gain immédiat sur votre budget domestique. Pour maximiser cette autoconsommation, il est devenu plus intéressant de privilégier l’autoconsommation totale plutôt que la revente.

Installation d’une batterie de stockage

Pour maximiser l’autoconsommation, il vous faut utiliser le surplus produit pendant la journée, souvent lorsque vous êtes absent, la nuit ou par temps moins ensoleillé.

Une unité de stockage est la solution pour atteindre l’autoconsommation quasi totale.

• Batterie de stockage physique : Installée chez vous, elle stocke l’électricité produite pour une utilisation différée. Cela vous permet d’utiliser l’énergie solaire même après le coucher du soleil. Le prix d’une batterie dépend de la puissance désirée et de la technologie choisie (nickel, lithium-ion, plomb, etc.).
• Batterie virtuelle : Un service de stockage numérique via un fournisseur. L’énergie est injectée sur le réseau et créditée sur un compte virtuel pour être réutilisée plus tard.

Ces solutions représentent un coût supplémentaire à l’investissement de base, mais elles augmentent considérablement la rentabilité globale de l’installation sur la longue durée. En investissant dans l’une ou l’autre de ces solutions, vous utilisez une plus grande part de votre production solaire.

Voyons un exemple concret pour une installation de 6 kWc à Toulouse, une région à bon ensoleillement :

• Production annuelle moyenne : 8 400 kilowatt heure.
• Consommation sur place (autoconsommation) : 60 % de la production, soit 5 000 kilowatt heure.
• Économies d’autoconsommation : 5 000 kilowatt heure multiplié par 0,23 euro par kilowatt heure donne 1 150 euros par an.
• Revenus de la revente du surplus (3 400 kilowatt heure) : 3 400 kilowatt heure multiplié par 0,04 euro par kilowatt heure donne 136 euros par an.
• Gain annuel total : environ 1 286 euros.

Le retour sur investissement est ainsi atteint en 7 à 9 ans.

Quelles aides existent pour réduire le coût ?

Le coût d’une installation de panneaux solaires, bien que conséquent, est fortement amorti par de nombreux dispositifs d’aides pour panneaux solaires proposés par le gouvernement. Attention, pour bénéficier de la majorité de ces aides, vous devez obligatoirement faire appel à un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE).

Quels dispositifs pour financer votre projet ?

Le financement des panneaux solaires est facilité par des mécanismes incitatifs, qu’il s’agisse d’une prime, d’une réduction d’impôt ou d’un tarif d’achat garanti.

MaPrimeRénov’ et autres subventions

MaPrimeRénov’ : Cette aide de l’agence nationale de l’habitat (anah) est accordée sous conditions de ressources.

• Attention : Pour le solaire, MaPrimeRénov’ et la prime énergie (prime effy) ne sont accessibles uniquement que pour les équipements produisant de la chaleur : les panneaux thermiques (chauffe-eau solaire individuel et système solaire combiné) et les panneaux hybrides (partie thermique).
• Les panneaux photovoltaïques simples sont exclus de ce dispositif.

Équipement solaire	MaPrimeRénov’ (Montants maximaux 2025 pour ménages très modestes)
Chauffe-eau solaire individuel (cesi)	Jusqu’à 4 000 euros
Système solaire combiné (ssc)	Jusqu’à 10 000 euros
Partie thermique d’un équipement PVT (hybride)	Jusqu’à 2 500 euros

Pour le système solaire combiné, la prime effy peut aller jusqu’à 5 560 euros, et ces aides sont cumulables.

Prime à l’autoconsommation

C’est l’aide principale pour l’installation photovoltaïque avec revente de surplus. Cette prime est versée par edf obligation d’achat (oa) ou tout autre acheteur obligé. Elle est versée en une seule fois pour les puissances inférieures ou égales à 9 kWc. Au-delà, elle fait l’objet d’un versement en cinq fois.

Voici le montant applicable au quatrième trimestre 2025, qui servira de base pour 2026 :

Puissance de l’installation	Montant de la prime par kWc (T4 2025)
Inférieure ou égale à 3 kWc	80 euros par kWc
Inférieure ou égale à 9 kWc	80 euros par kWc
Inférieure ou égale à 36 kWc	160 euros par kWc

Le montant de cette aide est ajusté chaque trimestre. Attention, cette prime n’est pas applicable pour les kits solaires à brancher ou les panneaux solaires installés au sol. Elle concerne uniquement les installations en toitures réalisées par un professionnel agréé.

Crédits d’impôt disponibles

Taux de TVA réduit : La tva applicable à votre projet est un levier financier très utile pour réduire le coût total.

• Pour les installations photovoltaïques et hybrides : Jusqu’à récemment, la tva était à 10 % pour les puissances inférieures ou égales à 3 kWc et à 20 % au-delà. Cependant, un arrêté publié fin 2025 fixe les critères permettant aux installations en autoconsommation avec vente de surplus (inférieure ou égale à 9 kWc) de bénéficier d’un taux de TVA réduit à 5,5 %, sous réserve de respecter certains critères techniques. Cela représente une économie significative sur le budget initial.
• Pour les installations thermiques et hybrides : Le taux de TVA est de 5,5 %, car elles améliorent la performance énergétique du logement.

Exonération d’impôt sur le revenu : Si votre installation de panneaux est de puissance inférieure à 3 kWc, elle peut bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu sur les gains liés à la revente de l’électricité solaire. Trois conditions sont à respecter : la puissance est inférieure ou égale à 3 kWc, elle est raccordée au réseau en deux points au plus, et elle n’est pas affectée à une activité professionnelle. Au-delà de ce seuil, la déclaration des revenus est obligatoire.

Tarif d’achat photovoltaïque EDF OA : Ce n’est pas une aide directe à l’investissement, mais un tarif de revente garanti pour 20 ans. Vous assurez ainsi un revenu régulier pour votre surplus ou votre production totale vendue à edf.

Voici les tarifs en vigueur au quatrième trimestre 2025 (valable jusqu’au 01 janvier 2026) :

Puissance de l’installation	Tarif d’achat du kWh en vente du surplus	Tarif d’achat du kWh en vente totale
Inférieure ou égale à 3 kWc	0,04 euro par kilowatt heure	0 euro par kilowatt heure
Inférieure ou égale à 9 kWc	0,04 euro par kilowatt heure	0 euro par kilowatt heure
Inférieure ou égale à 36 kWc	0,0617 euro par kilowatt heure	0,1049 euro par kilowatt heure

Comme vous le voyez, la rentabilité passe aujourd’hui par l’autoconsommation (économiser 0,21 euro par kilowatt heure) plutôt que par la revente totale (0 euro par kilowatt heure).

Programmes locaux d’incitation

Renseignez-vous auprès de votre collectivité locale (région, département, commune) pour connaître les aides locales qui existent spécifiquement dans votre région pour l’installation de systèmes utilisant une énergie renouvelable.

Attention, ces aides ne sont pas toujours cumulables avec les aides gouvernementales. Certains territoires offrent même une exonération de la taxe foncière pendant 5 ans pour les propriétaires qui installent des panneaux solaires.

Comment choisir un installateur qualifié ?

Le choix de votre professionnel est une étape fondamentale qui influe non seulement sur le coût final, mais aussi sur la durée de vie et la performance de votre système solaire. Un installateur de panneaux non qualifié peut vous priver d’une aide financière ou compromettre le retour sur investissement.

Quels critères pour sélectionner un professionnel ?

Sélectionnez votre installateur avec soin, en vous basant sur l’expertise et la transparence.

Certification et labels de qualité

Faites appel à un professionnel rge (reconnu garant de l’environnement).

Pourquoi RGE ? C’est la garantie de son savoir-faire, de son respect des normes environnementales et surtout, la condition sine qua non pour que votre projet soit éligible à toutes les aides de l’état (prime à l’autoconsommation, MaPrimeRénov’ pour le thermique, TVA réduite, etc.).

Consultez les annuaires publics pour vérifier la certification de l’entreprise que vous allez choisir.

Expérience et références de projets

Un installateur qui a de l’expérience peut vous guider vers le meilleur choix d’équipement photovoltaïque adapté à votre logement et à votre consommation.

• Demandez plusieurs devis personnalisés. Ne vous arrêtez jamais au premier devis. La variation de prix varie considérablement d’un installateur à l’autre.
• Vérifiez que le devis soit clair et détaillé, en mentionnant le type de panneau solaire, la puissance installée, le coût de la pose, le délai de réalisation, les aides financières et les modalités de paiement.
• Faites un bilan solaire : c’est l’étape où le technicien professionnel évalue vos besoins et la capacité de production de votre toit. Obtenez une estimation précise et personnalisée de votre retour sur investissement.

Offres de garanties et service après-vente

Les garanties sont votre assurance long terme. N’oubliez pas non plus d’évoquer avec votre assureur l’assurance pour panneaux photovoltaïques de votre maison pour couvrir le matériel contre les dommages (grêle, tempête, incendie), en plus des garanties produit et production.

• Garantie produit : Elle couvre les défauts de fabrication des panneaux et des autres matériaux (onduleur, système de montage). Les meilleures marques offrent des garanties qui peuvent atteindre 25 ans kit voire 30 ans kit.
• Garantie de production : Elle assure un rendement minimum des panneaux sur la durée (souvent 25 ans). C’est une assurance que votre investissement tiendra ses promesses de production solaire.
• Contrat d’entretien : Le contrat d’entretien ou de maintenance n’est pas simplement nécessaire pour les particuliers, car il n’est pas indispensable, mais certains professionnels proposent un système de gestion de l’énergie et de télésurveillance par internet.

Pensez enfin que l’installation d’un système solaire est un investissement sérieux qui demande une approche étape par étape. Le prix de base est élevé, mais la combinaison des aides financières, de l’expertise d’un professionnel qualifié et du gain assuré par l’autoconsommation fait de ce projet la meilleure solution énergétique pour votre logement en 2026. L’augmentation du tarif de l’électricité rend cet investissement plus que jamais utile et rentable.

Comment Leocare vous aide à protéger vos panneaux solaires

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Cette protection complète s’appelle la “Garantie Énergie Verte“. Elle couvre les risques spécifiques et majeurs qui pourraient impacter votre production :

• Garantie Responsabilité Civile Producteur systématiquement incluse pour couvrir tout dommage causé au réseau électrique par votre production de surplus.
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