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Dès le 1er mai 2025, la carte grise des voitures électriques devient payante dans 12 régions françaises sur 13.
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Le coût dépend du cheval fiscal régional, allant de 30 à plus de 60 € par cheval.
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Seuls les Hauts-de-France maintiennent la gratuité pour encourager l’électrique.
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Malgré ce surcoût, les voitures électriques conservent leurs avantages économiques et écologiques à long terme.
C’était un avantage bien connu des conducteurs de voitures électriques : la carte grise gratuite. Mais à partir du 1er mai 2025, tout change. Terminé le petit coup de pouce fiscal. La plupart des régions françaises ont décidé de rendre la carte grise payante, même pour les voitures propres. Et ce revirement ne passe pas inaperçu.
Un changement qui touche presque tout le monde
Jusqu’à présent, immatriculer une voiture électrique était une formalité moins douloureuse pour le portefeuille. Les conducteurs étaient exonérés de la taxe régionale. Mais à partir du 1er mai, cette exonération disparaît dans 12 des 13 régions de France métropolitaine. Seule la région Hauts-de-France a choisi de maintenir la gratuité. Partout ailleurs, préparez-vous à sortir la carte bancaire.
Pourquoi ce retour en arrière ? Les collectivités régionales cherchent de nouvelles sources de financement. Avec la popularité grandissante des voitures électriques, les rentrées fiscales liées aux cartes grises ont fondu. Résultat : les régions remettent la main sur cet impôt local pour remplir leurs caisses.
Combien devrez-vous payer exactement ?
Le montant varie d’une région à l’autre. La taxe régionale se calcule en multipliant le prix du cheval fiscal par le nombre de chevaux fiscaux du véhicule. Ce tarif, fixé par chaque région, va de 30 à plus de 60 euros.
Prenons un exemple concret : une voiture électrique de 5 chevaux fiscaux en Île-de-France (cheval fiscal à 54,95€) coûtera environ 275€ en carte grise. Une Tesla Model Y, plus puissante avec 8 CV fiscaux, pourrait avoisiner les 450 à 500€. Et ça, sans compter les frais fixes comme les 13,76€ de taxe de gestion.
Pour comparer, la version thermique d’une Peugeot 2008 (5 CV également) paierait la même taxe régionale, mais avec des frais additionnels pour le malus écologique si les émissions de CO2 sont supérieures à 118 g/km. Ce malus peut rapidement grimper à plusieurs centaines d’euros selon le modèle.
Quelques exemples de tarifs régionaux :
- En Normandie, le cheval fiscal est à 60 €.
- En Occitanie, il est à 44 €.
- En Bourgogne-Franche-Comté, il est à 51 €.
- Dans les Hauts-de-France, il est de 36,20 € mais toujours gratuit pour les voitures électriques.
Oui, cela peut faire grincer des dents. Mais pour certains, ce n’est qu’une goutte d’eau dans le budget global d’une voiture neuve.
Ce que cela change vraiment pour vous
Faut-il renoncer à la voiture électrique pour autant ? Pas si vite. Même si la carte grise devient payante, les voitures électriques restent parmi les plus avantageuses à l’usage. Moins d’entretien, recharge souvent moins chère que le carburant, accès à des zones à faibles émissions…
Le surcoût à l’immatriculation peut être un frein psychologique. Mais il faut prendre du recul : la carte grise ne représente qu’une fraction du coût total d’une voiture. L’économie se joue sur le long terme.
Et il reste d’autres aides à l’achat. Le bonus écologique est encore là, même s’il a été revu. Le leasing social pour les petits revenus peut aussi rendre l’accès au véhicule électrique plus abordable. Bref, la partie n’est pas perdue.
Et si vous optez pour une voiture électrique d’occasion ? Attention, la carte grise reste due si le véhicule est immatriculé pour la première fois en France après le 1er mai. Les hybrides rechargeables, quant à eux, n’étaient déjà plus concernés par la gratuité dans la plupart des régions.
Une carte grise plus chère, mais pas un scandale
Certains y voient une trahison écologique. Mais d’autres jugent que c’est une mesure logique. Les voitures électriques sont de plus en plus nombreuses. Et leur exonération n’était pas prévue pour durer toujours.
Les régions doivent financer les transports, les lycées, l’apprentissage… Ce n’est pas glamour, mais c’est la réalité. Et le retour de cette taxe reste modeste au regard du coût d’un véhicule.
En clair : ce n’est pas la fin du monde. Mais il faut anticiper ce surcoût au moment de budgéter votre achat.
Faut-il se presser avant le 1er mai ?
C’est une question que beaucoup se posent. Et la réponse est : ça dépend. Si vous avez déjà repéré une voiture et que vous pouvez finaliser l’achat rapidement, alors oui, ça peut valoir le coup. Car passé le 1er mai, le ticket d’entrée augmente.
Mais attention, inutile de se précipiter pour autant. Acheter une voiture électrique doit rester une décision réfléchie. Et le montant de la carte grise ne doit pas faire oublier les autres critères : autonomie, usage quotidien, disponibilité de la recharge…
Pour connaître le tarif exact selon votre région et votre modèle, vous pouvez utiliser le simulateur officiel disponible sur le site de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS).
La carte grise payante pour les voitures électriques, ça pique un peu. Mais ce n’est pas un obstacle insurmontable. Pensez-y comme un ajustement. Une nouvelle règle du jeu.
L’électrique reste une option très sérieuse pour qui veut rouler propre, avec des coûts maîtrisés. Et même si la carte grise n’est plus offerte, le vrai gain, lui, se trouve à chaque recharge.
Alors, prêt à passer à l’électrique ? Avec ou sans cadeau d’immatriculation, le vrai gain, lui, se trouve à chaque recharge.
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