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Un radar suisse a flashé un canard volant à 52 km/h dans une zone limitée à 30.
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L’incident met en évidence les limites des radars automatiques, incapables de distinguer véhicules et animaux.
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Cette histoire soulève des questions sur l’analyse algorithmique dans l’assurance.
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Elle rappelle que la technologie doit toujours être complétée par une interprétation humaine.
Un radar suisse a capturé une image inattendue : un canard en vol, flashé à 52 km/h dans une zone limitée à 30. Cette anecdote insolite séduit autant qu’elle interroge. Peut-on vraiment compter sur la technologie pour tout régler ?
Un excès de vitesse très… inattendu
L’histoire se passe à Köniz, près de Berne. Un radar fixe, installé pour contrôler la vitesse dans une zone résidentielle, s’est déclenché. Sur la photo : un canard en plein vol. L’animal survolait la route à 52 km/h. Après déduction de la marge d’erreur, l’excès est de 17 km/h.
Le canard n’a ni permis ni plaque d’immatriculation. Mais la machine, elle, a fait son travail. Résultat : un avis de contravention impossible à envoyer, mais une photo collector pour les autorités locales. Sur les réseaux sociaux, les réactions ont fusé. Humour, surprise, admiration pour la vitesse du volatile.
Que nous dit cette histoire sur la technologie ?
Cet épisode rappelle une chose simple : les radars ne distinguent pas les conducteurs des oiseaux. Ils captent une vitesse. C’est leur fonction première. Pas de discernement, pas de contexte. Un canard rapide ? Flashé comme une voiture.
C’est ici que l’humain doit reprendre le relais. Les données seules ne suffisent pas. Elles doivent être analysées, comprises. Sinon, on risque des situations absurdes. Comme celle-ci. Un excès de vitesse bien réel, mais aucun danger.
Ce point concerne aussi le domaine de l’assurance auto. Les algorithmes détectent des comportements. Mais sans l’humain pour en interpréter les causes ou les exceptions, le système peut dérailler. Un canard, ce n’est pas un chauffard.
Faut-il repenser nos systèmes automatiques ?
L’efficacité des radars routiers n’est pas remise en cause. Ils sauvent des vies, limitent les accidents. Mais cette histoire rappelle qu’ils ont leurs limites. Tout ce qui va vite n’est pas un danger. Tout ce qui déclenche un flash ne mérite pas une sanction.
Imaginer un système capable de différencier un oiseau d’une voiture semble farfelu. Pourtant, avec l’intelligence artificielle, ce type de filtrage pourrait être envisagé. Pas pour sanctionner les canards, bien sûr, mais pour éviter de surcharger les systèmes d’analyse.
D’ailleurs, certains radars de nouvelle génération intègrent déjà des caméras haute définition et des logiciels d’analyse d’images. Ce genre d’événement pourrait donc devenir encore plus rare.
Et côté assurance, on fait quoi ?
Ce genre de faits divers, aussi drôle soit-il, résonne avec des situations bien réelles. Il arrive que des assurés soient confrontés à des cas d’analyse automatique erronée. Des algorithmes interprètent un freinage brusque comme un comportement à risque. Des applications considèrent un coup de volant évitant un animal comme une faute de conduite.
Les assureurs digitaux doivent donc concilier technologie et bon sens. L’analyse des données est précieuse. Mais elle doit rester au service de l’assuré, pas l’inverse. Il faut du recul, de l’expérience, de l’écoute. Ce qui n’est pas visible dans une donnée chiffrée peut changer toute une analyse.
Chez certains assureurs modernes, comme ceux qui misent sur la transparence et la personnalisation, l’approche est plus souple. Un comportement atypique ? On en discute. Une anomalie dans les données ? On la vérifie. C’est ça, le service de qualité.
Ce qu’on retient vraiment de l’histoire du canard
Un canard a volé trop vite. Il a fait rire la police. Il a amusé Internet. Mais surtout, il nous rappelle que la technologie, sans recul, peut se tromper.
Les radars, les algorithmes, les logiciels d’analyse : ce sont des outils. Pas des juges. Ils doivent être utiles, adaptés, et surtout complétés par une réflexion humaine.
Alors oui, un canard peut déclencher un radar. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut lui envoyer une amende. L’humour de cette histoire cache un enjeu bien sérieux : l’équilibre entre données et bon sens, entre vitesse d’analyse et justesse de traitement.
Et si un jour votre assureur vous dit que vous roulez trop vite alors que vous étiez à vélo ou en trottinette, n’oubliez pas : même les canards se font flasher. Et eux, ils ne peuvent même pas contester.
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