L’affaire des airbags Takata fait encore parler d’elle. Et pour cause, certains garages refusent aujourd’hui d’intervenir sur les voitures concernées. Trop risqué, disent-ils. Pour les automobilistes, c’est une nouvelle source d’inquiétude. L’assurance auto Leocare vous explique tout.
Rappel massif : plus de 2,5 millions de véhicules concernés en France
Les airbags Takata, on en entend parler depuis un bon moment. Ces coussins de sécurité présents dans de nombreuses voitures sont défectueux. Ils peuvent exploser brutalement. Oui, vous avez bien lu : exploser. En France, plus de 2,5 millions de véhicules sont rappelés. Parmi eux, 800 000 n’ont plus le droit de circuler. Leur airbag est jugé trop dangereux. Le gouvernement a réagi en imposant aux constructeurs de fournir des voitures de remplacement aux conducteurs concernés.
D’ailleurs, si vous comptiez faire réparer votre voiture rapidement, sachez que le gouvernement encadre les réparations liées aux airbags Takata défectueux.
Airbags Takata : une défaillance qui impose des délais d’urgence
Ce n’est pas une simple précaution. Des accidents ont été recensés. Des airbags se sont ouverts en projetant des fragments métalliques. Des conducteurs en sont morts. Les autorités ont donc demandé aux marques de réagir vite. Très vite.
Officiellement, les garages doivent traiter les véhicules sous quinze jours. Mais sur le terrain, ce n’est pas si simple. Les constructeurs sont débordés. Les pièces manquent. Et les délais s’allongent.
Pourquoi les garages indépendants refusent d’intervenir sur les véhicules à risque
Face à cette situation, certains garages généralistes ont pris une décision radicale. Ils ne veulent plus intervenir sur les véhicules à risque. Pour eux, c’est trop dangereux. Pour leurs mécaniciens, pour leurs clients, pour tout le monde. Le réseau Speedy, par exemple, a tiré un trait clair : aucune réparation ne sera faite tant que l’airbag n’aura pas été remplacé. Même une vidange, même un changement de pneus. Rien.
Explosion d’airbag en atelier : les garagistes veulent se protéger
Ce choix peut surprendre. Mais il repose sur un principe simple : la sécurité avant tout. Les garages ne veulent pas être tenus responsables si un drame survenait. Imaginez un airbag qui explose dans l’atelier pendant une révision. Ou pire, une panne traitée, et le client repart. Puis l’airbag explose sur la route. Le garage serait impliqué. Trop de risques. Trop de flou juridique.
Immobilisation des voitures : des conséquences concrètes pour les automobilistes
Le sujet des airbags posent de nombreuses questions. Pour les conducteurs, c’est un casse-tête. Impossible de faire entretenir sa voiture dans un garage généraliste si l’airbag Takata est encore en place. Il faut d’abord passer par le constructeur. Et quand celui-ci est saturé, les semaines d’attente deviennent pesantes. Cela impacte la mobilité, le travail, la vie quotidienne. Voici quelques exemples concrets de ce que cela peut entraîner :
- Un contrôle technique peut être refusé
- Un trajet professionnel annulé
- Un déménagement retardé
Prise en charge refusée sans preuve du remplacement d’airbag
Speedy, comme d’autres, invite donc les clients à vérifier leur situation. Avant toute réparation, il faut savoir si le véhicule fait l’objet d’un rappel constructeur. Si c’est le cas, pas de rendez-vous possible pour éviter un potentiel litige en cas d’indemnisation avec votre assurance auto. Le garage exigera un justificatif prouvant le remplacement de l’airbag. C’est devenu une condition d’accès à leurs prestations. Oui, même pour un simple parallélisme.
Constructeurs submergés : ateliers agréés au bord de la saturation
Les garages affiliés aux constructeurs, eux, doivent intervenir. C’est une obligation. Mais ils sont en nombre limité. Et déjà surchargés. Cette affaire crée un engorgement dans les ateliers agréés. Les difficultés s’accumulent pour les conducteurs :
- Les délais explosent
- Certaines pièces prennent plusieurs semaines pour être livrées
- Les conducteurs sont bloqués, cherchent des solutions, et s’agacent
Malheureusement, l’affaire Takata n’est pas près de se terminer. Les volumes sont colossaux. La logistique est complexe. Et les garages doivent faire des choix. Privilégier la prudence, ou assurer la continuité. Entre les deux, l’équilibre est fragile. Mais quand la sécurité des salariés est en jeu, beaucoup n’hésitent plus.
Comment savoir si votre voiture est concernée par les airbags Takata
En cas de doute, il faut consulter le site du constructeur. Ou appeler le service client. Le numéro VIN de la voiture permet de savoir si elle est concernée. Pas besoin d’attendre une lettre. Mieux vaut anticiper. Et surtout, ne pas forcer un garage à intervenir sans preuve de remplacement. Ce ne serait ni raisonnable, ni efficace.
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