Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !
Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Vous venez de remarquer une vilaine fissure sur votre mur ? Une nouvelle fente court le long de votre plafond ? Inutile d’imaginer tout de suite un gouffre sous la maison. Avant de vous transformer en maçon amateur ou d’appeler votre oncle bricoleur, un réflexe : vérifier si l’assurance du logement peut vous venir en aide. Et vous allez voir, entre garanties, indemnisations et catastrophes naturelles, il y a de quoi en apprendre.
Une fissure dans une maison n’est jamais anodine. Mais toutes ne veulent pas dire que le logement va s’effondrer. Certaines sont superficielles, d’autres touchent aux fondations. Leur origine peut être naturelle ou structurelle. La sécheresse est un grand classique. Quand le sol se rétracte, les murs peuvent travailler. Les arbres trop proches peuvent aussi causer des tensions sur le bâti. Parfois, ce sont les travaux publics ou une fuite d’eau qui viennent jouer les trouble-fête.
Il faut donc commencer par faire la différence entre une microfissure sans conséquence et une lézarde qui pourrait cacher un vrai danger. Comment ? En observant l’évolution. Si la fissure s’élargit ou se prolonge, il faut s’intéresser de plus près à son cas. Et c’est souvent là qu’intervient un expert.
La première réaction logique : ouvrir votre contrat d’habitation multirisque. La majorité des contrats couvrent certains types de dommages si une garantie précise est prévue. Par exemple, la garantie catastrophe naturelle. Elle entre en jeu uniquement si un arrêté est publié au Journal Officiel. Autrement dit, si les fissures résultent d’une sécheresse reconnue, alors vous êtes dans les clous.
Mais si la fissure vient d’un problème de construction, d’un affaissement de terrain isolé ou d’un vieillissement normal, vous risquez de faire chou blanc. Certains contrats proposent des garanties supplémentaires comme la garantie “dommages aux biens” ou “fuite d’eau” qui peuvent, dans certains cas, être activées. Mais il faut les avoir souscrites au départ.
Enfin, si votre logement est neuf, la garantie décennale du constructeur peut aussi couvrir les fissures graves, à condition qu’elles compromettent la solidité du bâti. Et si vous avez souscrit une garantie dommages-ouvrage au moment de la construction ou de la rénovation, elle peut accélérer considérablement le processus d’indemnisation. Cette garantie permet d’être indemnisé sans attendre une décision de justice sur la responsabilité.
Une fissure est là ? Dégainez votre téléphone… mais pas pour appeler votre assureur tout de suite. Prenez d’abord des photos bien nettes, sous plusieurs angles, avec une référence de taille (une pièce de monnaie, une règle). Ensuite, surveillez l’évolution. Est-ce que la fissure s’agrandit ? Se multiplie ?
Si vous suspectez une cause naturelle (comme un sol qui bouge), parlez-en à votre mairie. Elle peut lancer une procédure de reconnaissance de catastrophe naturelle. Si l’arrêté est publié, vous aurez un délai de déclaration de 30 jours pour signaler le sinistre à votre assureur. Avant 2023, ce délai était de 10 jours.
En parallèle, vous pouvez aussi demander une expertise. Certains assureurs la proposent gratuitement. D’autres peuvent vous la facturer si le sinistre n’est pas reconnu. Si vous habitez en copropriété, prévenez également le syndic. Car entre parties communes et privatives, les rôles ne sont pas les mêmes.
Et pour éviter toute mauvaise surprise, retenez bien ces délais : cinq jours pour les sinistres classiques, deux jours en cas de vol, et trente jours si une catastrophe naturelle est officiellement reconnue.
Si la fissure est liée à une catastrophe naturelle, que l’arrêté est publié et que votre contrat contient la garantie, bonne nouvelle : vous avez droit à une indemnisation. Attention toutefois : l’assureur peut demander une évaluation technique pour confirmer l’origine des fissures.
Quand la cause est une inondation, un séisme ou un autre aléa couvert par la garantie catastrophe naturelle, les dommages peuvent être indemnisés sous réserve du respect des démarches et délais.
Dans le neuf, la garantie décennale peut permettre de réparer les fissures graves, sans passer par votre assurance habitation. Cela peut être plus rapide, surtout si la fissure rend la maison inhabitable. Et si vous avez pensé à la garantie dommages-ouvrage, c’est encore plus efficace.
Mais attention, si vous avez une vieille maison et que la fissure est jugée “normale” par l’assureur, vous n’aurez rien. Et là, il faudra envisager les travaux à vos frais.
Parfois, l’assureur refuse d’indemniser. Parce que le sinistre ne rentre pas dans les cases. Parce que vous avez dépassé le délai. Ou simplement parce qu’il conteste l’origine des fissures. Vous pouvez alors faire appel à un expert indépendant. Moyennant finance, il donnera un avis neutre.
Si le désaccord persiste, tournez-vous vers le médiateur de l’assurance. C’est gratuit et souvent efficace. Dernier recours : le tribunal. Mais mieux vaut être bien accompagné car les procédures sont longues et coûteuses.
En copropriété, le jeu se complique un peu. Les fissures peuvent toucher les parties communes : murs porteurs, façades, planchers. Dans ce cas, c’est l’assurance de la copropriété qui entre en jeu. Mais si la fissure est dans votre salon, alors c’est votre contrat personnel qui s’active.
Il est donc essentiel de prévenir rapidement le syndic. Il centralise les infos, contacte l’assurance collective et peut déclencher une expertise. Si le sinistre vient d’un vice de construction ou de travaux mal faits, la garantie décennale du promoteur peut être utilisée.
Et dans bien des cas, c’est la convention IRSI qui détermine quel assureur prend en charge quoi. Ce dispositif simplifie les échanges entre copropriétaire, syndic et assureurs. Bien utile quand les responsabilités se croisent.
Faire réparer une fissure, ce n’est pas toujours anodin. Une simple reprise d’enduit peut coûter quelques centaines d’euros. Mais une intervention sur les fondations grimpe vite : jusqu’à 20 000 euros voire plus. Et si des travaux lourds sont nécessaires, mieux vaut être bien couvert.
Pensez aussi à la valeur de revente. Une maison qui présente des fissures non traitées fait fuir les acheteurs. Une expertise ou des devis peuvent être exigés. En fonction de la gravité des dommages, la dévaluation peut atteindre 20 % du prix du bien. Anticiper, c’est souvent économiser.
Pour limiter les risques, quelques bons réflexes :
Une fissure, ce n’est pas la fin du monde. Mais c’est un signal. Votre maison vous parle. À vous de savoir l’écouter… et de bien vous entourer. Si vous êtes profil d’assuré propriétaire, bailleur ou occupant, un contrat adapté à votre habitation principale ou à votre bien locatif peut vraiment faire la différence.
Et pour ceux qui veulent payer leur assurance habitation moins cher, sachez qu’il est possible de souscrire un contrat avec les bonnes garanties à un tarif optimisé. Une bonne idée pour se protéger sans exploser son budget.
Enfin, si vous envisagez une couverture adaptée, un devis d’assurance du logement peut être réalisé en quelques clics. Grâce à une simulation en ligne, vous accédez à toutes les garanties incluses et à une franchise claire dès le départ.
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Pour le savoir, consultez les garanties de votre contrat d’assurance habitation. Vérifiez si la garantie vol est incluse et dans quelles conditions : effraction, escalade, usage de fausses clés… Regardez aussi les exclusions, le montant des franchises et les plafonds d’indemnisation. Si vous êtes en location ou en copropriété, assurez-vous que votre couverture personnelle complète celle du propriétaire ou du syndic.
Préparez une copie du dépôt de plainte déposé auprès de la police ou de la gendarmerie. Ajoutez la liste des objets volés avec preuves d’achat (factures, photos, numéros de série), un descriptif du sinistre, et des photos éventuelles des dégâts (porte fracturée, fenêtre cassée…). Ces éléments doivent être transmis à votre assureur dans un délai de deux jours ouvrés après la constatation du vol.