Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !
Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Un orage gronde, les lumières clignotent… et votre télévision vous fait ses adieux. Mauvais timing. Ce genre de scénario arrive plus souvent qu’on ne le pense. Heureusement, une assurance logement bien pensée offre une véritable protection pour votre logement face à ce type de sinistre. Grâce à cette garantie intégrée dans votre contrat, vos appareils électriques peuvent être réparés ou remplacés.
C’est une protection précieuse dans un contrat d’assurance habitation. Elle permet d’être couvert quand un appareil électrique ou électronique est abîmé à cause d’une surtension, d’un court-circuit ou d’une foudre capricieuse. Cette garantie vise à rembourser ou réparer les équipements touchés. Elle concerne les biens branchés à une prise secteur au moment du sinistre. Cela va de l’électroménager à la box internet, en passant par les panneaux solaires ou la pompe à chaleur.
Mais attention, elle ne s’applique pas à n’importe quel appareil. Si votre vieux grille-pain préféré date de l’ère du Minitel, il risque de ne pas être indemnisé. L’assureur prend en compte l’âge et l’état du matériel. Dans certains cas, une expertise peut être nécessaire pour estimer la valeur de remplacement, et une franchise peut s’appliquer selon le contrat.
On parle souvent de surtension. Elle survient quand le courant dépasse la limite normale. La foudre, même indirecte, peut provoquer ce type de dégâts. Le court-circuit, lui, survient souvent quand deux fils se touchent. Cela crée une décharge électrique brutale. Et dans certains cas, cela peut même déclencher un incendie du logement.
Les assureurs prennent aussi en compte les sous-tensions. Moins spectaculaires que la foudre, elles peuvent abîmer un appareil sur la durée. Parfois, un pic de tension vient de l’intérieur du logement : un lave-linge qui démarre mal, un four qui surchauffe… Ce sont des causes internes mais bien réelles. La responsabilité de l’occupant peut aussi être examinée en fonction des circonstances du sinistre.
Première règle : agir vite. Le sinistre doit être déclaré à l’assureur sous cinq jours ouvrés. Le plus simple, c’est de contacter votre assureur par téléphone ou via votre espace client. Certains proposent même une déclaration 100 % en ligne. Cette étape, appelée déclaration du sinistre, est indispensable pour enclencher l’indemnisation.
L’assureur vous demandera quelques pièces : la facture de l’appareil, un diagnostic de panne (si possible), des photos des dégâts. Ne jetez rien ! L’expert peut vouloir voir l’appareil abîmé. Il arrive que l’assureur missionne un réparateur partenaire pour vérifier l’état du matériel. Ce processus peut s’accompagner d’une expertise, surtout si les dommages sont importants.
Si l’origine est externe (foudre ou surtension réseau), vous pouvez demander à votre fournisseur d’électricité une attestation d’incident. Cela peut étayer votre dossier.
L’assureur prend en compte l’ancienneté de l’appareil. S’il est récent, vous pouvez espérer une indemnisation proche de sa valeur d’achat. Plus il est vieux, plus la somme diminue. C’est ce qu’on appelle la déduction de vétusté. Autrement dit : on ne vous paiera pas un smartphone flambant neuf pour remplacer celui de 2016.
Le montant peut aussi dépendre de votre contrat. Certains plafonnent l’indemnisation ou imposent une franchise. Il faut donc relire les conditions de votre assurance habitation. Les garanties de l’assurance habitation varient d’un assureur à l’autre. Certaines offrent une couverture plus large ou une responsabilité réduite pour l’assuré.
Certains contrats prévoient le remplacement à neuf sous conditions. Une bonne nouvelle pour ceux qui ne veulent pas perdre du temps à chercher un modèle d’occasion.
Un appareil déjà défectueux ou très ancien n’est pas toujours couvert. De même, les dommages dus à une mauvaise utilisation ou à un branchement hasardeux peuvent être refusés. Le grille-pain dans la baignoire, on évite.
Autre cas fréquent : les installations non conformes aux normes électriques. Une vieille prise rafistolée au scotch noir ne rassure ni l’expert ni l’assureur. Le contrat peut également exclure les surtensions causées par des travaux réalisés sans autorisation.
Enfin, certains contrats limitent la garantie aux seules surtensions réseau. Les causes internes, plus difficiles à prouver, sont parfois laissées de côté. Si la déclaration est faite hors délais, les conséquences d’une déclaration tardive peuvent aller jusqu’à l’exclusion de garantie, même en cas de sinistre avéré.
Contrairement à la garantie incendie ou dégâts des eaux, la garantie dommages électriques cible un type de sinistre bien spécifique. Elle concerne les appareils touchés par un incident électrique, et non les conséquences physiques sur les murs ou le mobilier.
Elle est parfois confondue avec la garantie bris de matériel. Or, un téléviseur qui tombe, ce n’est pas pareil qu’un téléviseur grillé par une surtension. Le point commun ? Ils ne fonctionneront plus. Mais la cause change tout pour l’assurance.
Dans les contrats les plus complets, les garanties se croisent parfois. Mais seule la garantie dommages électriques prend en charge les dégâts dus à une anomalie du courant.
Protéger son logement, c’est aussi agir en amont. Quelques gestes simples peuvent faire la différence. Installer des parafoudres sur les prises stratégiques est un bon départ. Une multiprise à 9,90 € peut sauver une télé à 900 €. Pensez aussi à faire contrôler votre installation électrique tous les 10 ans. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises et de rester aux normes. C’est aussi un bon moyen de limiter le risque de sinistre lié au réseau domestique.
Et pour les fans de domotique : mieux vaut investir dans du matériel certifié et bien installé. Une box connectée, ça ne s’improvise pas.
Chaque année, plus de 200 000 incendies d’origine électrique sont recensés en France. Le coût moyen d’un sinistre d’origine électrique atteint 2 800 € par foyer. Et parmi les logements construits avant 2008, 83 % présentent au moins une anomalie électrique. Autant dire que la garantie n’est pas un luxe.
Elle n’est pas toujours incluse d’office. Si vous avez beaucoup d’appareils coûteux, elle vaut le coup. Entre la box, le congélateur, la TV et la console de jeu, la note grimpe vite en cas de sinistre.
Souscrire cette option, c’est un peu comme mettre une multiprise à fusible dans son contrat. Pas obligatoire, mais bien utile. Pour savoir si vous êtes déjà couvert, consultez les garanties de votre assurance habitation. Vous pouvez aussi vous tourner vers un contrat multirisque habitation pour bénéficier d’une couverture plus complète et mieux encadrée.
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Les sinistres les plus fréquents sont les surtensions, souvent causées par la foudre ou des anomalies du réseau électrique. Viennent ensuite les courts-circuits internes dus à des appareils défectueux, et les sous-tensions prolongées qui abîment les équipements sensibles. Ces incidents peuvent endommager téléviseurs, ordinateurs, électroménagers ou box internet. Ils provoquent parfois des dégâts plus graves comme un incendie ou une perte totale de matériel.
La déclaration du sinistre doit être faite dans un délai de cinq jours ouvrés à compter de la découverte des dommages. Ce délai est imposé par tous les contrats d’assurance habitation. Passé ce laps de temps, l’assureur peut réduire, voire refuser l’indemnisation. Il est donc essentiel de prévenir rapidement son assureur, de fournir les justificatifs demandés et de ne pas jeter les appareils endommagés avant l’expertise.