Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !
Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Un moment d’inattention, une glissade dans la cuisine, et vous voilà au sol, le poignet en compote. L’accident domestique n’attend pas. Il surgit sans prévenir, au milieu d’une journée banale. Et là, une question fuse : votre assurance logement vous protège-t-elle vraiment dans votre logement ? Entre garantie, contrat, sinistre et protection, il est parfois difficile de s’y retrouver. Spoiler : ce n’est pas toujours évident.
Votre assurance habitation est comme ce colocataire discret : présente en cas de coup dur, mais pas pour tout. En matière d’accident domestique, elle couvre surtout les dommages matériels. Par exemple, si vous laissez couler un bain et inondez votre plafond, elle répondra présente. Si vous cassez votre plaque à induction en la nettoyant trop vigoureusement, elle peut aussi entrer en jeu.
Un incendie est également un sinistre fréquent. Que le feu parte d’une friteuse, d’un grille-pain ou d’une prise défectueuse, les dommages peuvent être considérables. Dans ce cas, le contrat multirisques habitation peut prendre en charge les réparations et proposer une indemnisation selon les termes de votre garantie incendie.
Mais quand il s’agit de vous, de votre corps, la chose se complique. Les blessures que vous vous infligez chez vous ne sont pas prises en charge par l’assurance habitation. Pas de chance si vous chutez dans les escaliers ou si vous vous brûlez avec une friteuse. Dans ces cas, il faut chercher ailleurs.
Les exclusions sont aussi nombreuses. Votre contrat peut refuser d’intervenir si le sinistre résulte d’un défaut d’entretien manifeste, d’un acte volontaire ou d’une activité professionnelle exercée à domicile sans déclaration. Il peut également exclure les dégâts causés par l’usure naturelle, les animaux non déclarés ou certains événements climatiques non reconnus comme catastrophes naturelles. Lire les conditions générales est donc plus que recommandé.
L’assurance habitation intègre une garantie responsabilité civile. C’est utile quand vous causez un dommage à autrui. Votre chien fait tomber un invité ? Votre fils casse la vitre du voisin avec un ballon ? Là, votre assurance entre en jeu. Mais si vous êtes la victime, et que personne d’autre n’est en cause ? Rien à attendre de cette garantie. Elle protège les autres, pas vous.
C’est ici qu’entre en scène la Garantie Accidents de la Vie, ou GAV pour les intimes. Cette garantie spécifique complète les trous de l’assurance habitation. Elle intervient si vous êtes blessé dans un accident domestique, sans tiers responsable. En clair, si vous êtes votre propre bourreau, la GAV peut vous sauver la mise.
Elle prend en charge les blessures corporelles : fractures, brûlures, traumatismes… Et pas uniquement le premier pansement. Elle couvre aussi les séquelles durables, les pertes de revenus liées à l’accident, les préjudices esthétiques, voire l’aménagement du logement si nécessaire.
Un exemple concret ? Une aide à domicile a perdu un œil après une chute chez elle. Son taux d’incapacité a été fixé à 22 %. Elle a reçu près de 245 000 € d’indemnités, incluant le préjudice esthétique, la perte de revenus et les souffrances. Voilà ce que peut offrir une GAV bien calibrée.
La GAV n’est pas une formule multirisques magique. Elle s’active selon certaines conditions. Tout d’abord, l’accident doit entraîner une incapacité permanente partielle (IPP), généralement d’au moins 1 %. Moins que ça, pas d’indemnisation.
Ensuite, le contrat précise un plafond d’indemnisation. Certains montent à 1 ou 2 millions d’euros. D’autres sont moins généreux. Il faut aussi vérifier les délais de carence, les exclusions et les franchises. Les sports extrêmes, les comportements à risque ou l’état d’ivresse peuvent annuler toute prise en charge.
Les familles avec enfants ou personnes âgées à charge doivent redoubler de vigilance. Ces profils sont plus exposés aux chutes, brûlures ou intoxications. Mieux vaut une couverture adaptée pour éviter de lourdes conséquences.
C’est une bonne question. La Sécurité sociale et votre complémentaire santé couvrent les frais médicaux : consultations, médicaments, hospitalisation. Mais elles ne vous verseront pas d’indemnités pour un préjudice moral ou une incapacité. Et si vous êtes en arrêt prolongé, vos revenus peuvent chuter.
La GAV, elle, complète ce que ni la Sécu ni votre mutuelle ne prévoient. C’est une béquille précieuse quand la blessure dépasse le simple bobo et bouleverse votre quotidien.
Attention toutefois : la GAV ne remplace pas une assurance auto ou une couverture accident du travail. Un accident de la route ou un incident survenu dans le cadre professionnel dépend d’autres dispositifs. Chacun son champ d’action.
Une entorse dans la salle de bains ? Un dos bloqué en rangeant les courses ? Il faut agir vite. Pour déclarer le sinistre, vous devez prévenir votre assureur sous 5 jours ouvrés. Plus vous tardez, plus vous risquez une mauvaise surprise.
Envoyez tous les documents utiles : certificat médical, comptes-rendus d’examens, photos éventuelles, témoignages s’il y en a. L’assureur ne vous fera pas de fleur sans preuve solide.
Un conseil : gardez toujours une trace écrite des échanges. Courriel, courrier, tout est bon. En cas de litige, cela vous évite de tomber dans l’oubli.
Bien sûr, mieux vaut éviter l’accident que devoir le déclarer. Un tapis antidérapant dans la salle de bains, des produits ménagers bien rangés, et un bon éclairage évitent bien des galères.
Tous les contrats ne se valent pas. Certains excluent les accidents liés à une activité professionnelle. D’autres limitent la prise en charge aux seuls membres de la famille déclarés. Lisez les petites lignes. Vraiment.
Autre exemple : vous chutez en bricolant un dimanche. Si votre contrat exclut les travaux non déclarés ou jugés trop dangereux, vous l’aurez dans l’os. Littéralement.
Enfin, méfiez-vous des exclusions liées à la consommation d’alcool ou de stupéfiants. Une soirée un peu trop festive pourrait ruiner vos droits.
Avant de signer les yeux fermés, comparez. Regardez le seuil d’IPP déclenchant l’indemnisation. Vérifiez le plafond. Étudiez les exclusions. Et surtout, demandez des exemples d’indemnisation. Un assureur sérieux vous les fournira.
Pensez aussi à adapter la formule à votre mode de vie. Une personne qui bricole tous les week-ends n’a pas les mêmes besoins qu’un amateur de tricot. L’assurance n’est pas un produit universel. C’est du sur-mesure.
Et si vous êtes locataire, pensez à vérifier si votre contrat inclut bien les risques locatifs et les clauses essentielles du bail. Entre dépôt de garantie, état des lieux et quittance, mieux vaut être clair sur ce qui est couvert.
Un accident domestique, c’est souvent bête. Mais ses conséquences peuvent être sérieuses. Et votre assurance habitation n’est pas toujours là pour vous protéger vous, en tant que personne.
Pour ne pas rester seul avec vos blessures et vos frais, la Garantie Accidents de la Vie est votre meilleure alliée. Discrète, mais efficace. Et quand le carrelage vous attaque, mieux vaut l’avoir dans sa poche.
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Après un accident domestique, la première chose à faire est de consulter un médecin pour établir un certificat médical. Ensuite, prévenez votre assureur dans les cinq jours ouvrés suivant l’accident. Joignez tous les justificatifs utiles : ordonnances, photos, témoignages. Gardez une copie de chaque échange écrit. Cela facilitera l’expertise et l’indemnisation éventuelle. Et surtout, respectez bien les délais pour éviter tout refus de prise en charge.