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Assurer son logement pour les JO

19 avril 2024 Par Christophe Djafar

A quelques mois des Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août, bon nombre de Français réfléchissent à mettre leur logement en location. Une motivation portée par la flambée des prix à la nuitée, pendant toute la durée de l’évènement.

Les compétitions sportives mondiales influencent considérablement le secteur de la location, comme l’a démontré la dernière Coupe du Monde de Rugby. Les Jeux Olympiques de Paris ne sont pas une exception à cette règle. Cette période d’activité sportive intense est une opportunité de rentabilité pour ceux qui peuvent louer leurs propriétés. Elle attire des visiteurs de partout dans le monde, prêts à participer aux diverses épreuves, et dotés d’un pouvoir d’achat significatif. Pour ces Jeux, plus de 16 millions de visiteurs sont attendus.

Cependant, plus d’1 Francilien sur 4 envisage de louer leur logement durant les JO et ainsi espérer mettre la main sur les 15 000 à 20 000 euros de recettes potentielles. Cette tendance est plutôt marquée chez les propriétaires d’un appartement (25 %) qui privilégieront pour 11% la mise en location de leur bien via une plateforme type Airbnb. Les locataires d’un appartement seront quant à eux 16 % à envisager la sous-location.

Côté régional, ce sont les Franciliens (27 %) qui sont les plus motivés à mettre leur logement en location. Une situation qui s’explique par le nombre important d’épreuves qui se déroulent en région parisienne. L’étude révèle également un engouement du côté des 18-34 ans sur l’ensemble du territoire puisqu’ils sont 23 % à envisager de mettre en location leur logement.

Même si l’appât du gain est élevé chez les Français, parmi ceux qui envisagent de mettre leur bien en location, 74 % craignent d’avoir des dommages dans leur logement. Parmi les sinistres les plus redoutés : la détérioration du mobilier (68 %), le vol des biens (51 %) et un dommage électrique qui affecterait le gros ou petit électroménager (39 %).

Ainsi, ils sont quasiment à l’unanimité (73 %) à envisager de changer leur assurance pour couvrir cette location. Avant toute location, quelques précautions sont à prendre. Un propriétaire est en mesure de louer sans aucune restriction. La sous-location d’une résidence principale nécessite donc l’accord écrit du propriétaire. Il est donc important de vérifier sur le bail qu’elle est bien autorisée, sans cela, les baux pourraient être résiliés. Il faut donc bien vérifier le bail car certains interdisent la sous-location ou l’autorisent sous conditions.

Une fois la location actée, il est temps de s’occuper de son assurance. L’assurance d’un bien meublé de vacances n’est obligatoire ni pour le propriétaire ni pour le locataire. Il est toutefois fortement recommandé d’en souscrire une, car en cas d’incendie ou de dégât des eaux, les frais de réparation ou de dédommagement peuvent très vite s’envoler. En tant que propriétaire, il est recommandé de souscrire une assurance propriétaire non-occupant (PNO) et de demander au locataire soit de souscrire une assurance habitation vacances spécifique soit de fournir une attestation de garantie villégiature comprise dans le contrat d’assurance multirisque habitation de sa résidence principale.

Certaines garanties sont essentielles pour assurer une protection adéquate. La garantie de responsabilité civile est primordiale car elle couvre les dommages que l’occupant du logement peut causer à des tiers. La garantie de dommages matériels est également cruciale pour protéger le logement et le biens personnels contre des sinistres tels que les incendies, les dégâts des eaux, les catastrophes naturelles. La garantie contre le vol et le vandalisme est spécifiquement dédiée à la couverture des pertes causées par ces incidents. La protection juridique est aussi utile pour fournir une assistance juridique en cas de litige lié à l’habitation. La garantie de relogement temporaire peut aussi se révéler intéressante si le logement devient inhabitable suite à un sinistre, car elle couvre les frais d’hébergement temporaire.

Autre point d’attention, les assurances des plateformes, appelées “Assurances hôte” ne se substituent pas aux assurances multirisques habitation : elles se complètent. Elles permettent notamment d’étendre certains plafonds de garanties comme par exemple le montant total des dommages assurés mais n’assurent pas de nombreux éléments comme par exemple les animaux de compagnie ou encore les œuvres d’art.

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