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Depuis juillet 2025, des voitures radars privées surveillent neuf nouveaux départements, dont l’Ain, la Haute-Loire et les Pyrénées-Orientales, portant à plus de 60 le nombre de zones couvertes.
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Ces véhicules banalisés, conduits par des chauffeurs privés, détectent automatiquement les excès de vitesse sans flash visible ni intervention humaine.
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L’objectif est d’atteindre 300 voitures radars en circulation d’ici fin 2025, notamment dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et PACA.
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Pour éviter une amende, mieux vaut respecter les limitations : tout dépassement est enregistré, après déduction d’une marge technique.
Depuis ce 1er juillet, la chasse aux excès de vitesse prend un nouveau tournant. Des voitures radars privées sillonnent désormais les routes de plusieurs départements supplémentaires. Si vous êtes automobiliste, peut-être croiserez-vous l’un de ces véhicules banalisés lors de vos trajets quotidiens. Mais alors, votre territoire est-il concerné ? L’assurance auto Leocare fait le point.
Qu’est-ce qu’une voiture radar privée ?
Imaginez une voiture tout à fait banale. Elle roule à la vitesse limite, tranquille sur sa voie. Sauf que dans son coffre, elle cache un radar ultra-performant. Son job ? Détecter les automobilistes un peu trop pressés. La petite différence par rapport aux radars classiques ? Ces voitures radar privées sont conduites par des salariés de sociétés privées, mandatées par l’État pour sillonner des itinéraires précis. Le conducteur respecte scrupuleusement les limitations. Si vous le doublez au-dessus de la vitesse autorisée, clic, c’est dans la boîte. Et vous ne verrez rien venir.
Quels départements sont concernés dès juillet 2025 ?
Depuis juin, quatre départements ont été ajoutés à la carte : l’Ardèche, l’Ariège, les Bouches-du-Rhône et le Cantal. Mais ce n’était que le début. Depuis le 1er juillet, cinq autres territoires sont à leur tour concernés : l’Ain, les Alpes-de-Haute-Provence, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales et le Tarn-et-Garonne. Ces zones rejoignent les 60 déjà équipées.
Pour l’instant, l’Île-de-France et la Corse échappent encore à ce dispositif. Mais qui sait ? Un jour, ces régions pourraient à leur tour voir passer ces voitures banalisées.
Comment fonctionnent ces voitures ?
Le principe est simple. Ces véhicules roulent à vitesse légale sur des trajets définis à l’avance. Le radar embarqué mesure la vitesse de ceux qui les doublent. Un calcul automatique applique ensuite une marge technique, histoire de ne pas sanctionner les petites variations involontaires. Par exemple, sur une route limitée à 80 km/h, si vous êtes flashé à 91 km/h, la vitesse retenue sera de 86 km/h. Résultat : un petit excès de 6 km/h, qui vous coûtera 68 € et un point de permis.
Le but n’est pas de piéger l’automobiliste distrait, mais de sanctionner ceux qui ne respectent pas les limitations. Enfin, ça, c’est la théorie.
Pourquoi ces voitures sont-elles privées ?
Confier ce contrôle à des sociétés privées permet à l’État de démultiplier les contrôles sans mobiliser les forces de l’ordre. Les entreprises prestataires mettent à disposition des chauffeurs formés et des véhicules équipés. À la clé : plus de radars mobiles, sur plus de routes, pour plus de vigilance.
Rassurez-vous, ces chauffeurs ne fixent pas les itinéraires ni les horaires. Tout est supervisé par l’administration. Ils conduisent simplement en respectant scrupuleusement les consignes.
Un dispositif appelé à se généraliser
Actuellement, ces voitures sont surtout présentes en Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais le plan est clair : atteindre 300 véhicules en circulation d’ici fin 2025. Autrement dit, peu de territoires y échapperont à terme. Les zones urbaines les plus denses restent à écart pour le moment, notamment l’Île-de-France et la Corse. Mais le dispositif est appelé à évoluer rapidement.
Quels comportements adopter sur la route ?
La meilleure façon d’éviter une amende, c’est tout simplement de respecter les limitations. Cela peut sembler évident, mais en pratique, les excès de vitesse restent une cause fréquente d’accidents. Adoptez une conduite adaptée, surtout sur les trajets que vous connaissez par cœur. C’est souvent là qu’on relâche l’attention.
Si vous apercevez une voiture banalisée roulant à vitesse constante, pas la peine de jouer à Fast & Furious. Restez dans les clous, tout simplement. Et si vous voulez éviter les mauvaises surprises, consultez les trajets théoriques de ces voitures radars : plusieurs sites recensent les zones concernées. Pas pour griller les radars, mais pour rouler en toute connaissance de cause.
Si vous habitez dans l’un des neuf départements ajoutés en juin et juillet, oui. Les chances de croiser une voiture radar privée sur vos trajets augmentent. Si ce n’est pas encore le cas, cela pourrait venir prochainement. Ce dispositif vise à renforcer la vigilance de tous les conducteurs, partout en France.
Finalement, la meilleure façon de ne pas être flashé reste de lever un peu le pied. Votre permis et votre porte-monnaie vous remercieront. Et qui sait, vos trajets n’en seront que plus agréables.
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