Top 8 des plantes dont les frelons asiatiques raffolent (et qu’il ne faut pas avoir dans son jardin)

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Certains arbres fruitiers comme le figuier, le poirier ou le plaqueminier offrent aux frelons asiatiques un festin sucré qui les attire massivement, surtout en fin d’été ou à l’automne.
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Des plantes comme le lierre en fleurs ou le buddleia fournissent nectar et insectes proies, constituant de véritables terrains de chasse pour les frelons asiatiques.
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Un jardin mal entretenu, avec des fruits tombés ou abîmés, devient un point de rassemblement idéal pour ces insectes opportunistes et prédateurs.
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Éviter ou contrôler ces plantes, récolter les fruits à temps et surveiller les floraisons tardives aide à limiter la présence des frelons au jardin.
Si vous avez déjà vu un frelon asiatique tournoyer autour de votre figuier, vous savez que certains végétaux sont comme des buffets volants pour ces insectes. Un peu comme on choisit une bonne assurance habitation pour son logement afin de bénéficier d’une protection fiable en cas de sinistre, il est utile de connaître les bons “contrats” à passer avec la nature. Et ici, cela passe par éviter certaines plantes qui offrent sans le vouloir toutes les garanties d’un jardin accueillant pour ces visiteurs indésirables. Voici un petit guide bien utile pour éviter les mauvaises surprises et , tout en continuant à profiter de votre jardin sans colocataires non invités.
Le prunier
Les prunes bien mûres qui tombent au sol ou qui éclatent sur l’arbre sont comme des petits gâteaux fermentés pour les frelons. En plus, le prunier attire toute une faune d’insectes que le frelon adore croquer. Résultat : un écosystème parfait pour lui. Un verger propre, des fruits ramassés rapidement et un bon entretien limitent sérieusement les risques.
Le lierre en fleurs
Le lierre, surtout lorsqu’il est en fleurs à l’automne, agit comme un véritable aimant. En fin de saison, quand les autres plantes ne produisent plus rien, lui continue de fournir un nectar très sucré. Ce nectar attire les abeilles, les papillons… et forcément les frelons qui viennent chasser. C’est le combo parfait pour ces prédateurs affamés. Moins de lierre en fleurs, c’est moins de visiteurs indésirables. Et si vous pensez aux solutions naturelles, certains ont trouvé dans les répulsifs naturels contre les frelons asiatiques une bonne alternative.
Le plaqueminier
Les kakis bien mûrs qui tombent au sol ou restent accrochés trop longtemps sont de vrais pièges à frelons. L’odeur sucrée, la pulpe molle, la fermentation… tout leur plaît. Et si cet arbre est près d’une terrasse ou d’un coin repos, c’est l’embuscade assurée. Mieux vaut placer ce genre d’arbre loin des lieux de passage ou récolter les fruits sans attendre. Surtout si vous redoutez les réactions en cas de piqûre, car la piqûre de frelon asiatique peut surprendre plus d’un jardinier.
Le figuier
Avant d’aller plus loin, il peut être utile de savoir comment identifier un frelon asiatique et le distinguer des autres, car tous les gros insectes volants ne sont pas des ennemis.
Le figuier, surtout dans le sud, offre un dessert irrésistible. Ses fruits sucrés peuvent éclater au soleil ou tomber au sol et fermenter. Résultat : les frelons débarquent pour se régaler. En prime, les abeilles adorent aussi les figues, donc les prédateurs trouvent de quoi faire un festin complet. On évite ce cocktail explosif avec une bonne récolte régulière et un nettoyage rapide.
Le buddleia
Avec ses grandes fleurs parfumées, cet arbuste est connu pour attirer les papillons. Mais il ne fait pas de tri. Les frelons asiatiques viennent aussi, et pas pour les fleurs. Ils chassent. Là où ça bourdonne, eux guettent. Et comme le buddleia fleurit longtemps, il leur offre un terrain de chasse prolongé. On peut envisager de le remplacer par une plante moins attractive.
La vigne
En fin d’été, les raisins sont comme un apéritif sucré. Les frelons, tout comme les guêpes, se précipitent sur les grappes fendues ou oubliées. Et une fois qu’ils ont trouvé le coin, ils reviennent. Si la vigne est ornementale, autant privilégier une variété qui ne produit pas, ou récolter sans attendre.
Le poirier
Les poires mûres ou abîmées sont très riches en sucre. Un fruit qui tombe ou qui s’ouvre devient une source de nourriture abondante pour les frelons. Là encore, le danger augmente s’il est proche d’une zone de passage. Un simple coup de vent peut suffire à faire tomber une poire et attirer toute une escadrille. À surveiller de près. Et si la situation devient trop délicate, certains choisissent de faire appel à un expert, comme dans ce cas où il faut choisir un professionnel contre les frelons asiatiques.
Le néflier
Moins connu mais tout aussi attirant, le néflier du Japon fleurit à une période tardive, quand peu d’autres plantes nourrissent encore les insectes. Les frelons en profitent largement. Cette floraison hivernale, riche en nectar, devient vite un dernier repaire avant l’hiver. Réduire sa place ou limiter sa floraison est une bonne option. Car quand la saison avance, certains n’hésitent pas à envisager détruire un nid de frelons asiatiques avant que les reines ne repartent.
Quelques gestes simples à adopter
Changer de plantes, c’est bien, mais ce n’est pas tout. Récoltez les fruits dès qu’ils sont mûrs. Nettoyez les zones sous les arbres. Taillez régulièrement les végétaux à floraison tardive. Et surtout, surveillez les endroits propices à l’installation de nids. Ces quelques réflexes peuvent vraiment alléger la fréquentation de votre jardin par les frelons.
Le jardin reste un lieu de vie. Pour vous, vos proches… et les insectes. L’objectif n’est pas de tout raser, mais d’aménager intelligemment. En évitant certaines plantes ou en les entretenant mieux, vous pouvez faire fuir les frelons sans chasser les abeilles. Et ça, c’est une vraie victoire.
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