Tempête Benjamin : comment être bien indemnisé par l’assurance ?

Jeudi matin, la tempête Benjamin a secoué la France d’un bout à l’autre. Des vents à plus de 160 km/h ont frappé la Seine-Maritime, des vagues géantes ont balayé les côtes atlantiques, et plusieurs lignes de train ont été suspendues. Dans certaines régions, les toitures se sont envolées et les routes ont disparu sous la pluie. Dix-neuf départements sont désormais en vigilance orange. Face à ce déluge, une question revient : comment l’assurance intervient-elle après un tel épisode ?

Que s’est-il passé avec la tempête Benjamin ?

Depuis la nuit de mercredi, Benjamin traverse la France avec une puissance rare. En Manche, les rafales ont atteint 135 km/h à Barneville-Carteret. À Fécamp, on a enregistré un pic à 161 km/h. Sur le littoral atlantique, les vagues ont dépassé les digues et certaines zones ont été inondées. Météo-France a placé dix-neuf départements en vigilance orange pour vents violents, pluies-inondations et vagues-submersion. Des parcs et jardins ont été fermés à Paris, les trains TER suspendus dans plusieurs régions, et les habitants invités à rester chez eux. Cette tempête automnale, après plusieurs semaines de temps calme, rappelle la fragilité de nos infrastructures face aux éléments. Comme pour la tempête Amy, elle montre à quel point les épisodes violents deviennent fréquents.

Qu’est-ce qu’une tempête ?

Une tempête, c’est un vent violent qui s’étend sur une large zone. Contrairement à la tornade, elle ne tourne pas sur elle-même, mais souffle en rafales puissantes. Elle s’active lorsque Météo-France enregistre des rafales supérieures à 100 km/h dans votre secteur et que des dégâts sont constatés dans plusieurs habitations voisines. Dans le cas de Benjamin, cette condition est largement remplie. Les sinistrés peuvent donc être indemnisés selon les termes de leur contrat.

Ce que couvre votre assurance auto

Votre voiture a souffert des vents de Benjamin ? La prise en charge dépend de votre formule. En Tiers simple, les dégâts dus au vent ne sont pas couverts. En revanche, la formule Tiers Plus inclut généralement la garantie tempête, dès confirmation de Météo-France. Si vous êtes assuré Tous Risques, la couverture est automatique pour les dégâts liés au vent. Arbres tombés, branches projetées, carrosserie endommagée : tout est évalué par un expert avant indemnisation. Un scénario déjà observé après la tempête Kirk, qui avait provoqué des milliers de sinistres similaires.

Chez Leocare, la garantie tempête est intégrée dès la formule Tous Risques. Vous pouvez déclarer votre sinistre directement depuis l’application, en quelques minutes. Un expert est dépêché rapidement pour estimer les dommages. L’objectif est clair : un traitement rapide, sans paperasse inutile ni attente interminable.

Ce que couvre votre assurance habitation

Les dégâts sur votre maison relèvent aussi de la garantie tempête incluse dans la plupart des contrats d’assurance habitation. Chez Leocare, elle démarre dès la formule Éco. Elle couvre plusieurs types de dommages :

• L’action directe du vent sur la structure de votre logement.
• Les chocs provoqués par des objets projetés ou renversés.
• Les dégradations sur la toiture, les murs ou les fenêtres.
• Les frais d’hébergement si votre logement devient inhabitable.

Cette garantie fonctionne dès lors que plusieurs bâtiments autour du vôtre ont subi des dommages similaires. Autrement dit, si tout un quartier a souffert, votre dossier sera reconnu sans difficulté. La déclaration de sinistre se fait aussi depuis l’application Leocare, pour un suivi simple et rapide. En parallèle, prenez les devants pour protéger sa maison : inspecter la toiture, vérifier les fixations des volets, ou consolider les points fragiles avant l’hiver.

Et la catastrophe naturelle dans tout ça ?

C’est une autre procédure. Quand une commune est classée en état de catastrophe naturelle, cela ouvre des droits supplémentaires pour les sinistrés. Ce classement concerne les phénomènes exceptionnels comme les inondations, les glissements de terrain ou les submersions marines provoqués par la tempête. Une fois l’arrêté publié au Journal officiel, les habitants peuvent activer la garantie Catastrophes naturelles de leur contrat. Elle couvre les dommages non pris en charge par la garantie tempête, notamment ceux liés à l’eau ou aux effondrements de terrain. Cet épisode rappelle celui de la tempête Ciaran, qui avait frappé le littoral breton un an plus tôt. C’est pourquoi chacun devrait savoir comment se protéger en cas de tempête.

Les vents se sont calmés, mais de nombreuses familles devront encore réparer, rebâtir, se relever. Les assurances sont là pour les aider à le faire plus vite et plus justement. Si vous êtes concerné, déclarez votre sinistre dès maintenant. Si vous ne l’êtes pas, prenez cet épisode comme un rappel : vérifiez vos garanties. Un contrat bien choisi, c’est aussi la meilleure manière de se protéger en cas de tempête.

Attention à l’arnaque des faux couvreurs

Après chaque épisode climatique, les arnaques fleurissent. Les faux couvreurs profitent de la détresse des sinistrés pour soutirer de l’argent. Ils se présentent à domicile, affirment avoir vu des tuiles abîmées et proposent de « réparer » sur-le-champ. Leur objectif : jouer sur la peur et l’urgence.

Une fois le paiement effectué, souvent via un terminal portatif, ils disparaissent sans laisser de trace. Le toit, lui, reste dans le même état, voire pire. Ces escrocs sévissent dans toute la France, et les plaintes explosent après chaque catastrophe naturelle.

Voici quelques signes qui doivent vous alerter :

• Un couvreur qui arrive sans rendez-vous ou préavis.
• Un devis inexistant ou très vague.
• Un discours alarmiste sur des dégâts urgents à réparer.
• Des documents douteux ou un numéro de SIRET introuvable.
• Quelqu’un qui insiste pour monter sur votre toit sans autorisation.

Un vrai artisan est assuré, transparent et prend toujours le temps de tout expliquer avant d’intervenir.

En cas de doute, contactez votre assurance habitation avant toute décision. Certaines garanties couvrent les litiges avec des prestataires malhonnêtes. Refusez toute intervention précipitée et signalez les comportements suspects sur signal.conso.gouv.fr. La vigilance est votre meilleure protection contre ces arnaques.

De quels délais disposez-vous pour déclarer votre sinistre ?

Vous disposez de 5 jours ouvrés pour signaler votre sinistre à votre assurance à compter du moment où vous constatez les dégâts. Si la tempête Benjamin est reconnue en catastrophe naturelle, ce délai passe à 10 jours à partir de la publication de l’arrêté au Journal officiel. Passé ce délai, l’indemnisation pourrait être retardée. Mieux vaut donc déclarer rapidement, même si l’évaluation complète des dommages n’est pas encore terminée.

Combien de temps peut prendre mon indemnisation ?

Une fois le sinistre déclaré, un expert se déplace pour évaluer les dégâts et estimer le montant de l’indemnisation. Le délai dépend de la complexité du dossier et du nombre de sinistres à traiter dans la zone concernée. En moyenne, l’indemnisation intervient sous 30 jours après l’accord de l’expert. Parfois, cela va plus vite pour les contrats Leocare. Les versements peuvent être échelonnés si les réparations sont importantes.