- Dès 2026, le NG eCall remplacera l’ancien système, avec obligation pour tous les nouveaux modèles, puis tous les véhicules neufs en 2027.
- Il fonctionne sur les réseaux 4G et 5G, plus rapides et fiables que la 2G et la 3G.
- Le système transmet plus d’informations aux secours : localisation, données techniques, et même images avec accord des occupants.
- Objectif : réduire encore les délais d’intervention et améliorer l’efficacité des secours, tout en garantissant la confidentialité des données.
D’ici peu, toutes les voitures neuves seront équipées d’un nouveau dispositif d’urgence. Son nom : NG eCall. Ce système remplacera l’ancien eCall, déjà connu de nombreux conducteurs. Simple, rapide et pensé pour sauver des vies, il s’imposera comme une avancée incontournable dans le domaine automobile. L’assurance auto Leocare vous dit tout.
Qu’est-ce que le NG eCall ?
Le NG eCall, ou Next Generation eCall, est une évolution du système d’appel d’urgence déjà présent dans les voitures depuis plusieurs années. Son rôle reste le même : contacter automatiquement les secours en cas d’accident et transmettre des informations précises. La différence, c’est sa base technique. Là où l’ancien système utilisait les réseaux 2G ou 3G, le NG eCall repose sur la 4G et la 5G. Ce changement est stratégique car les réseaux anciens vont disparaître dans les prochaines années. Ainsi, les conducteurs auront l’assurance d’un service moderne, fiable et toujours opérationnel.
Quand sera-t-il mis en place ?
La transition est déjà cadrée par la réglementation européenne. Dès le 1er janvier 2026, tous les nouveaux modèles de véhicules devront être équipés du NG eCall pour être immatriculés. En 2027, cette obligation s’appliquera à tous les véhicules neufs vendus sur le marché européen. Autrement dit, les constructeurs n’ont pas le choix : ils doivent intégrer ce dispositif dans leurs futures gammes. Les automobilistes qui achèteront une voiture neuve après ces dates auront donc automatiquement accès au NG eCall.
Pourquoi remplacer l’ancien système ?
Le premier eCall est devenu obligatoire en 2018 pour toutes les voitures particulières et utilitaires légers immatriculés en Europe. Depuis, il a permis de sauver de nombreuses vies en alertant rapidement les services d’urgence. Mais un problème se profile : les réseaux sur lesquels il s’appuie vont disparaître. En France, la 2G sera coupée en 2026, et la 3G commencera à disparaître en 2028. Cela rendra les équipements actuels inutilisables. Le NG eCall vient donc assurer la continuité du service, en se basant sur des réseaux récents, plus rapides et plus fiables.
Comparatif eCall vs NG eCall
| Critères | Ancien eCall (depuis 2018) | NG eCall (dès 2026) |
|---|---|---|
| Technologie réseau | Basé sur 2G et 3G | Basé sur 4G (LTE) et compatible 5G |
| Déclenchement | Automatique en cas de choc ou manuel via bouton SOS | Identique : automatique ou manuel via bouton SOS |
| Données transmises | Localisation GPS, type de véhicule, déclenchement airbags | Localisation + infos enrichies + possibilité d’images |
| Communication avec secours | Appel vocal via réseau cellulaire classique | Appel vocal via IMS/IP, plus stable et plus rapide |
| Disponibilité | Obligatoire sur tous véhicules neufs depuis 2018 | Obligatoire dès 2026 pour nouveaux modèles, 2027 pour tous neufs |
| Compatibilité réseaux | Devenu obsolète avec la fin programmée de la 2G (2026) et 3G (2028) | Conçu pour les réseaux futurs, pérenne avec 4G/5G |
| Fonctionnalités avancées | Limité au minimum de données (MSD) | Données enrichies, images, contrôle à distance possible |
| Objectif principal | Réduction des délais d’intervention grâce à l’appel automatique | Amélioration de la rapidité et de l’efficacité des secours |
Comment fonctionne le NG eCall ?
Le principe reste identique à celui que les conducteurs connaissent déjà. En cas de choc violent ou de déclenchement des airbags, le système se met en marche automatiquement. Il est aussi possible de l’activer manuellement grâce à un bouton SOS situé dans l’habitacle. Dès l’activation, le NG eCall compose un appel d’urgence et transmet plusieurs données aux secours. Ces données incluent la localisation du véhicule, la direction prise, le type de voiture et des informations sur le choc. Une communication vocale s’établit également entre les occupants et le centre d’appel d’urgence. Les équipes de secours peuvent ainsi obtenir des détails précieux pour intervenir plus vite.
- Appel d’urgence : un appel d’urgence 112 (eCall) est déclenché automatiquement par la voiture dès que les capteurs embarqués (par exemple, ceux des airbags) détectent un accident grave. En appuyant sur un bouton dédié dans le véhicule, tout occupant peut également déclencher un eCall manuellement.
- Localisation : grâce au positionnement par satellite et à la localisation téléphonique mobile, la position exacte de l’accident est identifiée puis transmise via l’eCall au centre d’appel d’urgence le plus proche. Des informations supplémentaires sont envoyées, comme la direction du déplacement ou le type de véhicule.
- Centre d’appel d’urgence (PSAP) : l’urgence de l’eCall est reconnue et la localisation de l’accident apparaît à l’écran. Un opérateur formé tente de communiquer avec les occupants du véhicule afin d’obtenir plus d’informations.
En cas d’absence de réponse, les secours sont envoyés immédiatement. - Aide plus rapide : grâce à la notification automatique du lieu de l’accident, les services de secours (ambulance, pompiers, police) sont dépêchés sur place sans délai. Cela permet de gagner du temps et de sauver des vies. Chaque minute gagnée se traduit par des vies sauvées.
Les nouveautés du NG eCall
La grande différence avec l’ancien dispositif, c’est la richesse des données transmises. Grâce à la 4G et la 5G, le système peut envoyer plus d’informations en un temps réduit. Il ne s’agit pas seulement de coordonnées GPS et d’indications techniques. Avec l’accord de l’utilisateur, des images du lieu de l’accident peuvent être partagées. Cela permet aux secours de mieux évaluer la situation avant d’arriver. D’autres fonctions avancées sont envisagées, comme la possibilité de contrôler certaines parties du véhicule à distance pour sécuriser la scène. Ce type de service pourrait transformer la façon dont les équipes de secours gèrent les accidents.
Un enjeu de sécurité publique
Derrière cette évolution, il y a un objectif clair : améliorer la rapidité et l’efficacité des interventions. Chaque minute compte lors d’un accident grave. Pouvoir localiser avec précision une voiture, comprendre l’ampleur des dégâts et préparer les secours en amont peut faire la différence. Les chiffres montrent que la mise en place du premier eCall a déjà réduit les délais d’intervention. Avec le NG eCall, cette tendance devrait se renforcer. Les victimes d’accidents pourront être prises en charge plus vite, et les services d’urgence gagneront en efficacité.
Le cadre légal du dispositif
L’Union européenne a encadré la transition pour éviter toute coupure du service. Les centres de réception des appels d’urgence, appelés PSAP, doivent déjà être compatibles avec le NG eCall. Les États membres doivent également maintenir le support des anciens systèmes tant que les réseaux 2G et 3G restent actifs. Cette double compatibilité garantit que tous les conducteurs, anciens ou nouveaux, pourront bénéficier d’un service d’appel d’urgence opérationnel.
Un pas vers les véhicules connectés
Le NG eCall ne se limite pas à une simple mise à jour technique. Il s’inscrit dans un mouvement plus large : celui de la voiture connectée. Les constructeurs travaillent déjà sur des services complémentaires qui s’appuieront sur la même infrastructure. Ces innovations pourraient transformer l’expérience de conduite et renforcer la sécurité routière. Mais le NG eCall restera toujours un service public gratuit, basé sur le numéro d’urgence 112, et accessible à tous les conducteurs.
Le NG eCall marque une étape importante dans l’évolution de la sécurité automobile. Grâce à des réseaux modernes et des fonctionnalités enrichies, il promet d’apporter une aide précieuse en cas d’accident. Les conducteurs pourront compter sur un dispositif fiable et adapté aux besoins actuels. L’obligation d’équipement dès 2026 garantit une adoption rapide et généralisée. Derrière cet outil technologique se cache une ambition simple : sauver des vies plus efficacement. Et ça, tous les automobilistes peuvent l’apprécier.
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