Leasing social 2025 : êtes-vous dans la liste des profils acceptés ?

Par Christophe Djafar | le 28 juillet 2025 | 6 min. de lecture
Assurance Citroën
En résumé
  • Le leasing social revient fin 2025 pour louer une voiture électrique neuve, sans apport, avec un loyer plafonné à 200 €. L’offre cible les foyers modestes avec un usage professionnel du véhicule sur de longues distances.

  • Pour y accéder, il faut un revenu fiscal par part inférieur à 15 400 €, faire plus de 15 km pour aller travailler ou rouler 8 000 km/an. Les citadins et télétravailleurs risquent d’être exclus.

  • Seuls des modèles électriques précis sont éligibles : prix inférieur à 47 000 €, production locale, faible empreinte carbone. Renault et Stellantis annoncent déjà des offres entre 95 et 139 €/mois.

  • Le budget est limité : 50 000 véhicules prévus en 2025, financés par les fournisseurs d’énergie. Contrats de 3 ans minimum, assurance et recharge à prévoir. Un simulateur d’éligibilité sera proposé sur une plateforme dédiée.

Le leasing social revient sur les routes en 2025. Après un démarrage éclair en 2024, le dispositif fait peau neuve. Mais une question agite déjà les futurs automobilistes : est-ce que ce sera pour moi ? Allez, l’assurance auto Leocare vous explique tout.

Rouler en électrique sans avancer un centime

Imaginez une voiture électrique neuve, sans avancer un centime, et pour un loyer plafonné à 200 euros par mois. Avouez que c’est tentant. C’est justement ce que promet le leasing social nouvelle génération. Ce système permet aux foyers modestes de rouler propre sans se ruiner. Il cible clairement ceux qui, jusqu’ici, regardaient les bornes de recharge de loin. Avec ce retour prévu dès le 30 septembre 2025, le gouvernement vise large, mais ne pourra pas contenter tout le monde.

Attention, il ne suffit pas de vouloir. Il faut aussi pouvoir.

Des conditions pensées pour les travailleurs éloignés

Premier barrage : les revenus. Pour espérer décrocher ce fameux contrat, le revenu fiscal de référence par part ne doit pas dépasser 15 400 euros. Si vous gagnez plus, ce sera non. Ensuite, il faut justifier que le véhicule vous servira pour le travail. Et pas pour faire l’aller-retour à la salle de sport. Le leasing social cible les trajets domicile-travail. Et pas n’importe lesquels. Il faut rouler au moins 8 000 kilomètres par an ou vivre à plus de 15 kilomètres de son lieu de travail.

Autant dire que les citadins adeptes du métro risquent de regarder passer les offres depuis le quai. Ce sont plutôt les habitants de la périphérie, ceux qui enchaînent les kilomètres pour aller bosser, qui seront dans les clous. Si vous faites partie des habitants concernés par le dispositif, vous pouvez aussi vérifier si le leasing social donne priorité aux habitants des zones à faibles émissions.

Des voitures électriques accessibles et sélectionnées

En 2025, la voiture électrique en leasing social devra cocher plusieurs cases. 100 % électrique, bien sûr. Mais aussi sous les 47 000 euros. Et pas question de conduire un tank : le poids ne doit pas dépasser 2,4 tonnes. Le tout doit respecter un score environnemental lié à l’empreinte carbone. En clair, on ne vous mettra pas dans un véhicule sorti d’une usine à l’autre bout du monde.

Stellantis a déjà levé le voile sur seize modèles compatibles. Citroën ë-C3, Fiat Grande Panda, Opel Frontera Electric… Les loyers annoncés varient entre 95 et 139 euros par mois. De quoi rendre l’électrique plus proche de votre budget. Renault n’est pas en reste avec la Megane E-Tech, la future Renault 5 et même une nouvelle version de la Renault 4. Cocorico : tous leurs modèles sont produits en France. D’ailleurs, si vous voulez connaître les modèles éligibles, consultez la liste complète des véhicules éligibles au leasing social.

Un soutien public en baisse mais mieux réparti

Le leasing social, ce n’est pas juste une bonne affaire. C’est aussi un effort budgétaire. En 2024, l’État injectait jusqu’à 13 000 euros par voiture. Pour 2025, le financement passe par un autre tuyau : les certificats d’économie d’énergie. Ce sont désormais les fournisseurs d’énergie qui mettront la main à la poche, à hauteur de 7 380 euros par véhicule.

Résultat : le dispositif vise 50 000 contrats minimum, dont 5 000 réservés à celles et ceux qui vivent ou travaillent en zone à faibles émissions. Le tout avec un budget de 370 millions d’euros jusqu’en 2030. En bref, ce n’est pas éternel. Et quand il n’y en aura plus, il n’y en aura plus. Pour tout comprendre sur les aides à l’achat de voitures électriques et les évolutions récentes, ce point mérite d’être approfondi.

Trois ans de location et quelques frais à prévoir

On vous propose un contrat d’au moins trois ans. Pas de leasing sur un coup de tête. Il faudra s’engager dans la durée. En fin de contrat, vous aurez deux options : rendre le véhicule ou l’acheter à sa valeur résiduelle. Une bonne solution pour tester l’électrique sans y plonger d’un coup. Et si vous tombez amoureux de votre voiture, vous pourrez repartir avec.

Mais n’oubliez pas les à-côtés. Le loyer de 200 euros, c’est le plafond. Il faudra ajouter l’assurance. Et penser à la recharge. Si vous êtes en appartement sans borne, mieux vaut faire ses calculs avant de signer.

Vérifier son éligibilité et agir sans attendre

Pour ne pas vous perdre dans les démarches, un simulateur d’éligibilité sera disponible dès l’ouverture des commandes. Une plateforme officielle vous dira rapidement si vous avez vos chances ou pas. Et vu l’engouement de 2024, il faudra aller vite. En janvier, le dispositif avait été suspendu dès février, faute de véhicules disponibles.

Le succès de 2024 est d’ailleurs une épine dans le pied pour 2025. Plus de 50 000 contrats avaient été signés en un mois, alors que le gouvernement n’en attendait que la moitié. Autant dire que les constructeurs affûtent déjà leurs offres pour capter une part de ce marché électrique. Et pour suivre les grandes étapes du retour du leasing social en septembre, mieux vaut garder un œil sur les dates clés du calendrier officiel.

Une solution pensée pour les oubliés de la transition

Cette aide ne couvrira pas tous les besoins. Si vous travaillez à distance ou utilisez peu votre voiture, ce ne sera pas pour vous. Le leasing social vise clairement les travailleurs qui n’ont pas d’alternative crédible à la voiture.

Mais pour ces milliers de ménages coincés entre essence trop chère et bus inexistants, c’est une vraie chance. Une bouffée d’air pour le porte-monnaie. Et un pas de plus vers une mobilité plus verte, accessible à ceux qui en ont vraiment besoin. Dans tous les cas, si vous voulez comparer cette aide avec d’autres comme le bonus écologique ou la prime à la conversion, autant avoir une vue d’ensemble.

Alors, est-ce que vous pourrez en profiter ? Si vous répondez oui aux critères, foncez. Sinon, il reste toujours les transports partagés… ou le vélo, si vous aimez les mollets musclés.

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