Les Français frauderaient-ils plus qu’on ne le pense ? C’est ce que révèle une étude récente menée pour Leocare. Face à l’inflation, certains assurés contournent les règles. Et pas qu’un peu. Une tendance qui inquiète autant qu’elle interroge. La fraude, qu’on pensait marginale, s’ancre peu à peu dans le quotidien. Entre petites tricheries assumées et stratégies d’évitement, l’assurance devient le terrain de nouvelles habitudes.
Oui, les Français fraudent. Et ils l’assument
11 % des assurés reconnaissent avoir déjà fraudé. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Parmi les techniques les plus courantes : fournir de fausses factures, gonfler le montant des dégâts ou souscrire un contrat… après un sinistre.
C’est loin d’être anodin. 1 Français sur 10 a déjà réalisé une démarche délibérément trompeuse. Et en Île-de-France, la fraude grimpe jusqu’à 20 %. Quant à la tentation, elle est bien là : 21 % des assurés pourraient exagérer un sinistre pour recevoir une meilleure indemnité.
Mais les risques sont réels : rupture du contrat, poursuites, et inscription dans un fichier national qui complique l’accès à une nouvelle assurance.
Déclarer un sinistre ? Pas toujours un bon calcul
Et ce n’est pas tout. Même sans tricher, beaucoup d’assurés font l’impasse sur la déclaration. Pour 46 %, chaque sinistre est un arbitrage. Et 30 % choisissent carrément de ne rien dire.
Pourquoi ? Pour éviter une hausse de prime. Car oui, déclarer un petit sinistre peut parfois coûter plus cher que de payer soi-même les réparations. Ce calcul pragmatique pousse de nombreux Français à ignorer certains dommages.
Ils assument donc les frais de leur poche :
- 46 % pour un impact de gravillon.
- 59 % pour un accrochage avec un trottoir.
- 49 % pour une infiltration d’eau.
- 58 % pour un appareil électroménager en panne.
Mais attention : un sinistre non déclaré aujourd’hui peut coûter beaucoup plus demain.
Trop de paperasse, trop de délais
Au-delà du prix, c’est l’aspect administratif qui rebute. Déclarer un sinistre, c’est souvent synonyme de formulaires, justificatifs, et longues attentes. Pour 65 % des assurés, les démarches sont trop lourdes. La moitié déplore les délais de traitement. Et 32 % trouvent les interventions nécessaires trop contraignantes.
Résultat : même les assurés honnêtes finissent par hésiter. Non pas parce qu’ils veulent tricher, mais parce que le système les décourage.
Les risques quand on ne déclare pas
Refuser de déclarer un sinistre peut sembler malin sur le moment. Moins de paperasse, pas de hausse de prime, et l’impression d’avoir évité un piège. Mais à long terme, ce choix peut coûter cher. Très cher.
Un petit dégât non pris en charge peut empirer avec le temps. Une infiltration non signalée ? Elle peut s’étendre et causer des moisissures, voire fragiliser une structure. Un pare-brise fissuré ? Il peut se briser complètement en roulant. Résultat : les frais explosent. Et sans déclaration, aucune indemnisation possible.
Pire encore : certains assureurs appliquent des franchises plus lourdes ou refusent d’indemniser si le sinistre aurait pu être signalé plus tôt. L’assuré se retrouve alors sans recours, face à une facture salée.
Déclarer, c’est aussi protéger son dossier. Un historique flou ou incohérent peut rendre plus difficile l’obtention d’un bon contrat à l’avenir. Car oui, les compagnies analysent les comportements avant de fixer leurs tarifs.
Des conséquences pour tout le monde
Moins de déclarations, plus de sinistres dissimulés. Et au final, un coût global qui grimpe pour les assureurs… et donc pour tous les assurés. Ce cercle vicieux affaiblit le modèle mutualiste.
La transparence bénéficie à tous. Mais pour l’encourager, il faut réduire les obstacles.
Repenser l’assurance, tout simplement
Ce que les Français veulent ? Une assurance claire, accessible, sans mauvaise surprise. Une application fluide, des réponses rapides, une gestion simple, pour que déclarer un sinistre ne devienne pas un casse-tête. Et pour que la confiance reprenne sa place au cœur de l’assurance.
Parce que même un petit gravillon peut avoir de grandes conséquences. Mieux vaut le dire, et bien être protégé.
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