Vous êtes motard ou propriétaire d’un scooter ? Une nouvelle obligation pourrait bien changer vos habitudes. En France, on estime qu’environ 4 millions de deux-roues motorisés sont concernés par cette mesure. Le contrôle technique pour les deux-roues est désormais incontournable, et les échéances approchent à grands pas. Suivez le guide !
Pourquoi ce contrôle technique maintenant ?
Le contrôle technique des deux-roues ne sort pas de nulle part. Il répond à des exigences de sécurité routière et de réduction des nuisances écologiques. Eh oui, votre moto ou scooter n’échappe pas aux règles imposées aux voitures depuis des années. À la clé, des routes plus sûres et un air plus respirable. Enfin, théoriquement.
Qui est concerné par le contrôle technique ?
Tous les deux-roues motorisés équipés d’un moteur à combustion interne ou électrique sont concernés. Cela inclut :
- Les motos, scooters et cyclomoteurs.
- Les tricycles motorisés.
- Les quadricycles à moteur.
Mais attention, il existe des exceptions. Si votre moto est destinée à la compétition sportive et que vous détenez une licence fédérale, vous êtes exempté. Une bonne nouvelle pour les passionnés de vitesse.
Le calendrier des échéances
Pour ne pas se perdre dans les dates, voici les grandes étapes à retenir :
- Deux-roues immatriculés avant 2017 : Vous devez dès maintenant avoir passé le contrôle technique entre le 15 avril et le 14 août 2024.
- Entre 2017 et 2019 : Premier contrôle prévu en 2025.
- Entre 2020 et 2021 : Vous avez jusqu’en 2026 pour vous conformer.
- Immatriculés après janvier 2022 : Le premier contrôle est exigé entre quatre ans et demi et cinq ans après la mise en circulation.
Combien ça coûte ?
Le contrôle technique pour moto reste abordable. En moyenne, il faut compter 60 euros par inspection. Un montant qui inclut des vérifications clés comme :
- L’état des freins
- Le bon fonctionnement des feux
- Le niveau d’émissions polluantes
Ce contrôle est valable trois ans. Une période raisonnable pour éviter de repasser trop souvent par la case contrôle. Les tarifs peuvent varier légèrement selon les centres.
Que risquez-vous en cas de non-respect ?
Les sanctions sont claires et dissuasives. Si vous ne vous conformez pas à l’obligation, vous risquez une amende forfaitaire de 135 euros. Et si vous tardez à régler, l’addition grimpe jusqu’à 750 euros. En cas de défaillance critique constatée lors du contrôle, votre véhicule ne pourra plus circuler à partir de minuit le jour du contrôle, jusqu’à ce que les réparations nécessaires soient effectuées et validées lors d’une contre-visite.
Quelques astuces pour anticiper votre contrôle
- Préparez votre véhicule : assurez-vous que les freins, l’éclairage, les pneus et autres éléments de sécurité sont en bon état.
- Choisissez un centre agréé : tous les centres de contrôle technique ne sont pas habilités à inspecter les deux-roues. Renseignez-vous à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.
- Conservez vos documents : le procès-verbal du contrôle technique est indispensable en cas de contrôle routier. Gardez-le toujours avec vous.
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