Contrôle technique moto : hausse des tarifs de la contre-visite à partir du 5 juin 2025

Par Christophe Djafar | le 26 mai 2025 | 5 min. de lecture
controle technique moto
En résumé
  • À partir du 5 juin 2025, le tarif des contre-visites augmente. Cette hausse touchera tous les véhicules, y compris les deux-roues, après un premier contrôle technique non validé.

  • Les centres de contrôle investissent dans du matériel plus moderne. Pour compenser, ils répercutent une partie des coûts sur les automobilistes via cette hausse.

  • Les véhicules anciens ou très utilisés risquent davantage la contre-visite. Mieux vaut anticiper et vérifier les points clés avant le rendez-vous pour éviter des frais supplémentaires.

  • Les motards sont particulièrement concernés : contrôle obligatoire récent et hausse immédiate. Aucune exemption prévue, les mêmes règles s’appliquent à tous.

Déjà que le contrôle technique n’est pas votre moment préféré, voilà qu’on apprend qu’à partir du 5 juin 2025, le tarif de la contre-visite va grimper. C’est une information qui va toucher de plein fouet tous ceux dont le véhicule ne passe pas le contrôle du premier coup. Oui, cela concerne aussi bien les voitures que les deux-roues. Autant dire qu’il va falloir redoubler d’attention avant de présenter votre monture aux centres agréés.

Ce qui change concrètement pour vous

La contre-visite, c’est cette deuxième chance donnée à votre véhicule quand il n’a pas rempli tous les critères lors du contrôle technique initial. Jusqu’à présent, elle était facturée entre 15 et 30 euros selon les centres. Mais une note confidentielle révèle une hausse attendue à partir du 5 juin 2025. Les prix devraient grimper, sans qu’un montant officiel n’ait été publié à ce jour. Cette hausse serait liée aux investissements technologiques prévus dans les centres de contrôle. Nouveaux outils, diagnostic plus précis, et promesse de réduction des délais : sur le papier, tout le monde y gagne. Sauf votre portefeuille.

Pourquoi cette hausse maintenant ?

Les centres de contrôle technique doivent faire face à plusieurs défis. Le premier, c’est l’évolution rapide des véhicules, notamment électriques et hybrides, qui n’ont rien à voir avec les modèles thermiques classiques. Le deuxième, c’est la pression réglementaire. En clair, les autorités veulent des contrôles plus exigeants, notamment pour les deux-roues, qui viennent tout juste d’être soumis à cette obligation depuis avril 2024. Pour s’adapter, les centres doivent investir. Nouveaux bancs de test, logiciels plus puissants, et même formation du personnel. Ces coûts, ils seront partiellement répercutés sur les contre-visites.

Ce que ça implique pour les conducteurs

On ne va pas se mentir : cette annonce va peser sur le budget auto. Si votre véhicule présente des défauts, la facture globale sera plus salée. D’autant que les véhicules anciens, ou ceux utilisés de manière intensive, ont plus de risque de ne pas passer du premier coup. Pour un scooter de 2015 ou une voiture citadine de plus de 10 ans, le passage à la contre-visite devient presque un rituel. Le problème, c’est qu’il va falloir s’habituer à payer plus cher pour cette seconde chance. Un bon prétexte pour faire le tour de votre véhicule avant le jour J.

Comment éviter la douloureuse ?

Il n’y a pas de recette magique, mais quelques gestes simples peuvent faire la différence. Vérifiez vos feux, vos freins, vos pneus et vos niveaux. Assurez-vous que rien ne fuit, que le klaxon fonctionne et que l’immatriculation est bien lisible. Ce sont souvent des défauts mineurs qui envoient votre véhicule à la contre-visite. Anticiper, c’est aussi demander conseil à un garagiste avant de passer le contrôle. Cela peut éviter bien des mauvaises surprises.

inspection moto

Et du côté des deux-roues ?

Pour les motards et scootéristes, c’est une double peine. Le contrôle technique est tout neuf, et voilà que les contre-visites vont déjà coûter plus cher. Cela ne passe pas inaperçu, surtout au sein des communautés de motards qui jugent la mesure injuste. Leur argument ? La majorité entretient très bien leur machine et les accidents ne viennent pas d’un mauvais entretien. Pourtant, la loi est là. Et les centres appliqueront les mêmes hausses que pour les voitures. Même réglementation, même sanction. Et pas de passe-droit pour les amoureux du bitume.

Ce que vous pouvez faire dès maintenant

Notez bien la date du 5 juin 2025. Si votre contrôle approche, essayez de le planifier avant cette échéance. Une contre-visite avant cette date vous fera économiser quelques euros. Ensuite, mettez toutes les chances de votre côté : préparez votre véhicule, faites appel à un professionnel, ou utilisez des checklists disponibles en ligne. Il vaut mieux dépenser un peu avant que beaucoup après. Ce n’est pas très fun, mais c’est efficace. Et puis, entre nous, mieux vaut passer une fois que deux.

Un changement qui s’inscrit dans une tendance plus large

Ce relèvement tarifaire n’est pas une exception. Il s’inscrit dans un contexte plus global de modernisation des services liés à la mobilité. On assiste à un durcissement des contrôles, une digitalisation des procédures et une hausse généralisée des coûts liés à l’entretien. Les conducteurs sont donc invités à être plus rigoureux, plus prévoyants. Cela demande un peu plus d’effort, mais c’est le prix à payer pour garder la route en toute sécurité. Et pour éviter un ticket de caisse trop salé.

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