Arnaque aux faux PV de stationnement : comment s’en protéger ?

christophe djafar
Par Christophe Djafar Mis à jour le 4 décembre 2025 17 min. de lecture
En résumé
  • L’arnaque utilise un faux papier glissé sous le pare-brise, souvent avec le logo de la République française, pour vous inciter à flasher un QR code. Ce code renvoie vers un site frauduleux qui usurpe l’identité de l’administration pour dérober vos coordonnées bancaires sensibles et votre argent.
  • Ne payez jamais une amende demandée par QR code, SMS ou mail, car les règlements officiels passent uniquement par amendes point gouv point fr. À Paris, tout avis déposé sur votre véhicule est nécessairement une fausse contravention car la verbalisation est dématérialisée.
  • En cas de paiement ou de transmission de données, contactez votre banque pour faire opposition à votre carte et signalez l’incident sur la plateforme Perceval. Déposez plainte au commissariat pour escroquerie et contactez votre assurance juridique pour être accompagné.
  • Vérifiez l’authenticité du PV via l’ANTAI grâce au numéro unique du dossier pour éviter les escrocs. Les fraudeurs encourent des peines sévères pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 300 000 euros d’amende pour usurpation d’identité et escroquerie.
pv stationnement

Il est de plus en plus fréquent de retrouver un papier sous votre pare brise vous informant d’une infraction à la réglementation du stationnement. Or, derrière ces avis de paiement qui semblent officiels se cache une fausse contravention, une véritable tentative de fraude pour voler vos données personnelles. Face à cette recrudescence d’escroqueries bien ficelées, prenez un temps pour bien comprendre les mécanismes de l’arnaque et ainsi éviter de payer une fausse amende.

Quelles sont les méthodes utilisées par les arnaqueurs ?

Les escrocs ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de vous piéger. Leur technique est simple et repose sur l’urgence : vous forcer à régler directement et sans réfléchir une amende de stationnement. Ces arnaques aux faux procès verbal se multiplient et exploitent la peur de la majoration.

Le scénario est quasi identique partout en France. L’automobiliste découvre sur son véhicule, garé en ville ou en banlieue parisienne, un flyer ou un papier de contravention qui ressemble à s’y méprendre à un document officiel. Ce papier arbore le logo de la République française. Le message est clair, il indique que « une infraction à la réglementation du stationnement a été relevée à votre encontre » et l’escoc utilise un langage crédible pour vous induire en erreur.

La fausse contravention vous demande ensuite de payer une amende, souvent d’un montant de 35 euros. La demande de payer est assortie d’un ultimatum : la somme est due sous les 2 jours, sous peine de majoration à 135 euros. C’est cette peine de majoration qui pousse la victime à agir de façon immédiate. Ce délai très court est une astuce d’escoc bien connue pour vous empêcher de vérifier l’authenticité de l’avis et vous faire céder à la pression.

L’élément central de cette arnaque est le code. Le document propose de régler directement cette contravention en flashant le qr code à l’aide de votre téléphone portable. Erreur ! C’est à ce moment précis que le piège se referme. En flashant le qr code, on vous renvoie vers un faux site internet. Ce site frauduleux est une copie du site officiel de paiement des amendes, reprenant les logos officiels et les polices de caractères, ce qui rend l’ensemble parfaitement crédible. Par exemple, le faux site peut imiter l’adresse url officielle ou arborer une mention comme idf point stationnement point com ou une adresse avec une extension comme point net ou point com au lieu de point gouv point fr.

fausse contravention

Une fois sur le site internet frauduleux, la fausse plateforme vous demande de saisir vos coordonnées bancaires pour procéder au paiement immédiat. Les escrocs peuvent alors siphonner l’argent de vos comptes ou, pire, voler vos données personnelles sensibles. L’arnaque est bien ficelée car elle joue sur l’urgence et la ressemblance graphique avec les services de l’État, un piège nommé phishing ou hameçonnage.

Comment repérer un faux PV ?

Dans cette tentative de fraude, il est primordial de distinguer un avis de contravention authentique d’une imitation grossière ou sophistiquée. Le papier de contravention reprend des informations officielles, mais il suffit de regarder quelques éléments pour déceler le faux avis. Le premier élément à vérifier est la source. Un vrai procès verbal provient toujours de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) pour la plupart des infractions de circulation, ou de la collectivité locale pour les Forfaits Post Stationnement (FPS). Le courrier de l’ANTAI, souvent une lettre envoyée au propriétaire du véhicule, indique son adresse à Rennes, centre national de traitement automatisé des infractions. Si la lettre reçue provient d’une autre structure ou d’une adresse inconnue, elle est suspecte. Apprenez à bien distinguer les vrais avis des fausses amendes ANTAI.

Un autre élément de réponse se trouve dans la forme. Le papier déposé sur votre pare brise est parfois plus grand qu’un classique de contravention. De plus, les documents frauduleux peuvent présenter des fautes d’orthographe ou des formulations maladroites, ce qui est impensable pour un document officiel émanant de l’administration française. Vérifiez l’aspect du logo de la république, il peut être flou ou mal imprimé sur un papier déposé par un escroc. Les vrais PV officiels comportent aussi le timbre Marianne. La présentation légale d’un avis de contravention est toujours soignée et uniforme.

Enfin, regardez bien les modalités de règlement. Les vrais avis de paiement offrent plusieurs moyens de paiement (en ligne sur le site gouv officiel, par téléphone avec un serveur vocal sécurisé, par courrier avec un chèque ou auprès d’un buraliste agréé). Si l’on vous propose un virement bancaire, un paiement par cryptomonnaie ou le paiement par carte bancaire via un site inconnu sans passer par le site gouv officiel, il s’agit assurément d’une fausse amende. Le règlement d’un procès verbal ne se fait jamais par virement bancaire direct.

Quels sont les indices d’une infraction frauduleuse ?

Pour détecter une fausse contravention, concentrez-vous sur les informations et les exigences de paiement du document frauduleux. Une demande de payer en flashant le QR code est un signal d’alerte maximal. L’administration française n’utilise pas ce moyen de paiement comme canal principal. Si l’on vous demande de régler directement cette contravention en flashant le QR code sans passer par la plateforme officielle amendes point gouv point fr, c’est une arnaque.

Après avoir flashé le QR code (ce que vous devriez éviter de faire), l’adresse url du site vers lequel on vous renvoie est un indice majeur. Le seul site sur lequel vous devez payer est amendes point gouv point fr ou stationnement point gouv point fr barre oblique fps. Toute autre adresse, surtout si elle ne se termine pas par point gouv point fr, laisse présager une tentative de fraude. L’url est erronée dans le cas d’une tentative d’hameçonnage.

Un véritable avis de contravention contient des informations détaillées : le numéro d’avis, la date et l’heure de l’infraction, le lieu précis, l’immatriculation de la voiture. Si ces informations sont vagues ou absentes, considérez le document comme un faux. Le numéro unique du dossier permet de vérifier l’authenticité sur le site ANTAI. De même, l’absence de références aux textes de loi ou l’absence du numéro de télépaiement, unique et rattaché à votre dossier, indique clairement une fausse contravention. L’escoc omet souvent ces éléments pour ne pas pouvoir vérifier l’authenticité de sa fausse amende.

pv contravention stationnement

Comment se prémunir contre ces escroqueries ?

Face à la recrudescence de ces arnaques, une attitude préventive est la meilleure des protections. Prendre le temps de vérifier chaque élément et ne jamais céder à l’urgence sont les règles d’or.

Quelles vérifications faire avant de payer ?

Ne vous laissez pas submerger par l’urgence de la situation. Faites le choix de la vérification avant de payer pour éviter de devenir une victime.

Vérifiez l’authenticité du PV :

  1. Consultez le site Gouv officiel : Rendez-vous directement sur amendes point gouv point fr ou stationnement point gouv point fr barre oblique fps en tapant l’adresse url manuellement dans votre navigateur internet. N’utilisez pas le lien frauduleux contenu dans le papier. Saisissez le numéro de l’avis de contravention unique. Si le PV n’apparaît pas dans les registres, il s’agit d’un faux.
  2. Contactez l’ANTAI ou la mairie : Si vous avez un doute sur un avis, contactez directement l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) pour confirmer si la fausse contravention est réelle ou non. Pour les Forfaits Post Stationnement (FPS), contactez la police municipale locale de la ville concernée.
  3. Vérifiez le mode de réception : Si vous recevez l’avis de contravention par mail ou sms, considérez-le comme un phishing ou hameçonnage. L’administration française n’envoie pas ces documents sensibles par message électronique.

Il est préférable de se rendre au commissariat pour signaler l’arnaque ou d’appeler le 17 ou le 112 en cas de question sérieuse plutôt que de risquer de transmettre vos données bancaires.

Quelles précautions prendre avec son véhicule ?

Des précautions spécifiques s’appliquent en fonction de votre localisation, notamment dans les grandes agglomérations.

À Paris, la méthode de verbalisation est totalement dématérialisée. Avec l’arrivée des « scan cars », les avis de paiement ne sont plus déposés sur le pare brise. Les agents lisent les plaques d’immatriculation automatiquement, et l’avis de paiement est envoyé uniquement par lettre au propriétaire du véhicule. Si vous trouvez un papier sur votre pare brise à Paris, il s’agit forcément d’une fausse amende. Évitez de vous laisser piéger en pensant que vous avez été verbalisé pour un dépassement. Il est également utile de se prémunir contre d’autres types de fraudes liées au véhicule, comme l’arnaque à la carte routière qui vise aussi les automobilistes.

De manière générale, ayez toujours une attention particulière à la réglementation du stationnement. Le stationnement interdit prend plusieurs formes : abusif, gênant, très gênant, dangereux. Une contravention pour stationnement interdit est une infraction de première classe, mais les amendes peuvent grimper. Par exemple, un stationnement gênant prévoit une amende de 35 euros, tandis que le stationnement sur un passage piéton ou sur une voie réservée (cyclistes, personnes handicapées) conduit à une amende de 135 euros. Savoir ce que l’on risque vraiment évite de céder à l’urgence d’un faux avis. Et si votre véhicule venait à être mis en fourrière, certaines autorités proposent des solutions pour récupérer sa voiture plus vite grâce à ce nouveau service.

Pour mieux vous protéger, voici un tableau récapitulatif des vraies sanctions liées au stationnement :

Type d’infraction de stationnementMontant de l’amendePrécisions
Stationnement abusif35 eurosPlus de 7 jours consécutifs au même endroit.
Stationnement gênant35 eurosSur pont, tunnel, devant une entrée carrossable d’immeuble, devant une borne, un emplacement de livraison ou un passage souterrain.
Stationnement très gênant135 eurosSur un passage piéton, une voie réservée aux cyclistes, aux personnes handicapées, ambulances, taxis, bus et transporteurs de fonds.
Stationnement dangereux135 euros et retrait de 3 pointsPlacé au sommet d’une côte, dans un virage, sur une intersection où le manque de visibilité est observé.

Quels recours si une arnaque est suspectée ?

Si vous avez le moindre doute ou, pire, si vous pensez avoir transmis des données sensibles, suivez ces étapes avec rigueur.

Quelles démarches administratives entreprendre ?

Ne tardez pas à agir pour limiter les conséquences d’un paiement frauduleux.

L’étape immédiate : la banque

  • Faites opposition : Contactez immédiatement votre banque pour faire opposition sur votre carte bancaire et signaler les opérations de paiement non autorisées. Demandez le rappel des fonds versés si l’escoc a réussi à les détourner. Dans ce cas, la procédure de « recall » est souvent mise en place.
  • Alertez : Restez vigilant face à de nouveaux appels ou messages qui pourraient imiter le service des fraudes de votre banque. Les fraudeurs peuvent utiliser la technique du « spoofing » pour usurper le numéro de téléphone de l’agence. Vérifiez toujours l’information par vous-même en contactant votre banque par vos moyens habituels, sans utiliser de numéro fourni par un tiers suspect.

La déclaration aux autorités

  • Signalez l’arnaque : Rendez-vous au commissariat pour signaler l’arnaque ou à la gendarmerie. Fournissez une copie du papier frauduleux et l’adresse url du site internet que l’on vous a demandé d’utiliser.
  • Plateforme Perceval : Si la fraude concerne un usage frauduleux de votre carte bancaire, déclarez l’incident sur la plateforme Perceval.
  • Cybermalveillance : Consultez le site cybermalveillance point gouv point fr pour bénéficier de conseils et vous informer des démarches en ligne en cas de fraude. Le numéro à appeler pour être conseillé est le 0 805 805 817.

L’assurance

  • Assistance juridique : Si votre contrat d’assurance auto ou habitation inclut une garantie protection juridique, contactez votre assureur. Il peut vous aider dans les démarches, notamment pour porter plainte pour escroquerie ou pour gérer les conséquences d’une usurpation d’identité.
  • Protection des données : Certains contrats offrent des garanties liées à la fraude bancaire ou au vol d’identité. Vérifiez votre couverture pour voir si les pertes financières non remboursées par la banque peuvent être prises en charge. N’oubliez pas de prévenir toutes les banques et assurances auprès desquelles vous avez un contrat pour prévenir toute utilisation frauduleuse de votre identité pour souscrire un produit en votre nom.

Comment déposer plainte pour escroquerie ?

La plainte est un élément fondamental pour la justice et pour vous protéger légalement. Déposez plainte auprès du commissariat de police ou de la gendarmerie. Vous pouvez également le faire par courrier auprès du procureur de la République. Le délit d’usurpation d’identité et l’escroquerie sont des actes pénaux graves. La plainte permet d’établir la preuve de la fraude et de vous décharger de la responsabilité des actes commis en votre nom (par exemple, des crédits contractés). Fournissez une copie du document suspect à la police pour aider à l’enquête.

Utilisez la plateforme PHAROS (Portail officiel de signalement des contenus illicites de l’Internet) pour signaler l’escroquerie si elle a eu lieu sur internet. L’information a été répercutée à la section du parquet de Paris chargée des affaires financières, ce qui prouve le sérieux avec lequel la justice traite ces infractions. Vous pouvez également être accompagné gratuitement dans ces démarches par une association de France Victimes en appelant le numéro 116 006.

Comment les méthodes évoluent-elles ?

Les escrocs s’adaptent et ciblent les zones où les automobilistes sont les plus susceptibles d’être surpris ou mal informés. Leur objectif constant est de vous faire commettre une erreur pour vous soutirer des données sensibles ou de l’argent.

Nouvelles techniques d’arnaque observées

La fausse contravention ne se limite plus au simple stationnement gênant ou au dépassement de stationnement classique.

  • Zones à Faibles Émissions (ZFE) : À Lyon par exemple, des faux avis sont repérés sous l’en-tête « Ville de Lyon » et mentionnent une « Infraction ZFE ». Les pirates visent les personnes qui ont mal compris les nouvelles règles environnementales, créant un prétexte de paiement inédit et donc moins facile à identifier. La victime pense ainsi régulariser une situation complexe liée à la circulation.
  • Multiplication des canaux : Bien que l’arnaque du QR code déposé sur le pare brise soit la plus repérée actuellement, les tentatives de phishing ou hameçonnage s’étendent par mail et par message électronique (sms) demandant de régler une fausse amende impayée. Le message contient un lien vers un site internet frauduleux. Une fraude courante utilisant ce même vecteur est l’arnaque au SMS de livraison qui vise à obtenir vos données bancaires. Dans ces cas, le faux mail ou message peut imiter d’autres administrations comme la DGFIP ou l’ANTS, jouant toujours sur l’urgence d’un règlement.
  • Paiement d’une somme modique : Parfois, la fausse demande de payer peut concerner une somme simple et minime de quelques euros. Cette tactique vise à habituer l’automobiliste à payer sans vérifier l’authenticité de l’avis. Méfiez-vous également des messages de suivi qui pourraient évoquer une arnaque mail au paiement validé pour vous rassurer après un faux règlement.

Quelles tendances à venir ?

Les fraudeurs jouent en permanence sur le levier de l’urgence et de la crédibilité.

L’objectif de l’escoc est toujours de vous inciter à cliquer sur un lien ou à flasher un code pour vous amener vers un formulaire où vous communiquerez des coordonnées. Ce type de vol de données, qui consiste à cibler un formulaire de paiement sur un site frauduleux pour dérober vos informations, est similaire à une technique connue sous le nom de FormJacking. Le papier de contravention restera un outil de choix dans les grandes villes comme Paris ou dans le 16e arrondissement, car la victime, pressée, ne prend pas le temps de vérifier. L’arnaque renvoie vers un faux site qui est une copie d’une grande précision, arborant la mention amendes point gouv point fr en faux.

Une autre tendance est le vol d’identité numérique. Si la fausse demande de payer peut concerner une somme simple de quelques euros, l’objectif réel derrière est souvent de collecter les données personnelles sensibles pour d’autres fraudes, comme la souscription de crédit en votre nom. Évitez de communiquer toute information personnelle si une demande de payer est faite de manière insistante. Le vol d’identité peut être utilisé pour ouvrir de nouveaux comptes bancaires ou pour souscrire des contrats, ce qui peut vous entraîner dans des problèmes de dette ou vous faire ficher à la Banque de France.

Quelles sont les conséquences légales pour les fraudeurs ?

L’usurpation d’identité et l’escroquerie sont des délits graves lourdement punis par la loi française. La justice est mobilisée pour combattre ces infractions.

Quelles peines encourues pour faux PV ?

Les escrocs qui mettent en place le système de la fausse contravention s’exposent à des peines de majoration bien plus sérieuses que la simple amende de stationnement qu’ils prétendent réclamer. Les poursuites pénales peuvent cibler plusieurs délits :

  • Escroquerie : L’escroquerie est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.
  • Collecte de données illicite : Le fait de collecter des données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite est également puni de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.
  • Usurpation d’identité : L’usurpation d’identité, qui est souvent l’objectif final, est un délit pénal visant l’utilisation de l’identité d’un tiers pour troubler sa tranquillité ou porter atteinte à son honneur.

La victime peut être accompagnée gratuitement par une association d’aide aux victimes du ministère de la Justice, notamment par le numéro 116 006.

Comment la justice combat-elle ces infractions ?

La lutte contre ces arnaques est menée par des services spécialisés. La justice agit sur plusieurs fronts :

  • Signalement policier : Les policiers qui repèrent ces faux avis (comme dans le 16e arrondissement) signalent immédiatement les faits.
  • Parquet financier : L’information est transmise à la section du parquet de Paris chargée des affaires financières, ce qui permet de confier l’enquête au service de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire. Ce traitement automatisé de l’information permet de remonter aux sources des sites frauduleux.
  • Coopération : La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) est également informée. Elle peut mener des enquêtes et cibler ses contrôles en fonction des signalements faits via SignalConso ou d’autres plateformes.

Pour aider la justice, la participation de chaque automobiliste victime est fondamentale. Déposez plainte, changez vos mots de passe, activez la double authentification. Chaque lettre, chaque fausse contravention, chaque adresse url frauduleuse relevée et signalée est un élément pour combattre cette fraude. En cas de doute, signalez le problème, même si vous n’êtes pas certain d’être la personne visée.

Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.

Je découvre quel tarif Leocare me propose !

Obtenir un devis