Les appels suspects d’un numéro étranger se multiplient sur les téléphones. Hier, il s’agissait d’appels commençant par +44. Aujourd’hui, c’est le “+31” qui s’invite dans les appels entrants. Derriere ces numéros, une escroquerie bien rodée. On vous explique comment ces arnaques fonctionnent et comment les éviter.
Comment fonctionne l’arnaque aux numéros “+31” ?
L’idée est simple : les fraudeurs veulent gagner votre confiance. Ils commencent par un appel automatisé vous proposant un emploi facile et bien payé, comme liker des vidéos TikTok ou noter des hôtels. Au départ, tout semble réel : vous recevez un premier paiement pour vous mettre en confiance. Puis, on vous propose d’accéder à des missions plus lucratives en versant une somme d’argent. C’est là que l’arnaque devient évidente : une fois l’argent envoyé, il disparaît sans retour.
Pourquoi les arnaqueurs utilisent-ils le “+31” ?
Le “+44” britannique était trop grillé. Beaucoup de victimes ont signalé ces numéros, rendant la supercherie moins efficace. Les escrocs ont donc changé de stratégie. Le “+31” ressemble à un numéro français, ce qui pousse les victimes à répondre. Un simple coup d’œil rapide et on peut confondre un “+31 6.xx.xx.xx.xx” avec un portable français.
D’où viennent vraiment ces appels ?
Ces coups de fil ne proviennent ni des Pays-Bas ni du Royaume-Uni. Ils sont passés depuis l’Asie du Sud-Est, dans des centres d’appels contrôlés par des réseaux criminels. Des personnes, souvent retenues contre leur gré, sont forcées d’appeler en masse pour escroquer un maximum de victimes.
Comment éviter ces arnaques ?
Premier réflexe : ne pas répondre. Un numéro étranger inconnu ? Ignorez-le. Deuxième réflexe : ne jamais rappeler un appel en absence suspect. Certains numéros renvoient vers des lignes surtaxées, vidant votre forfait en quelques minutes.
Si vous êtes contacté, signalez le numéro. En France, le service 33700 permet de répertorier les numéros frauduleux. Vous pouvez aussi les bloquer directement sur votre téléphone.
Les arnaques vont-elles encore évoluer ?
Probablement. Après le “+44” et le “+31”, d’autres indicatifs pourraient apparaître. Les arnaqueurs pourraient bientôt utiliser des numéros belges (“+32”) ou espagnols (“+34”). Leur stratégie est simple : changer régulièrement de pays pour rester sous les radars.
Le bon réflexe : la vigilance !
Si une offre semble trop belle pour être vraie, c’est qu’elle ne l’est pas. Les escrocs adaptent leurs techniques, mais une chose ne change pas : ils comptent sur votre curiosité. Alors, avant de décrocher un appel venu d’ailleurs, posez-vous la question : “Ai-je vraiment un ami aux Pays-Bas ?”
Si la réponse est non, autant ne pas répondre.
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