Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !
Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Vous avez repéré cette mention dans un contrat d’assurance habitation et vous vous demandez si elle concerne votre logement ? Cette formule un peu étrange peut prêter à confusion. Pourtant, elle concerne directement la protection de votre bien, le contenu du contrat et les garanties en cas de sinistre. Que vous soyez propriétaire ou locataire, elle mérite d’être comprise. C’est parti pour décrypter ce que cette clause signifie vraiment, et pourquoi elle peut vous simplifier la vie.
Cette assurance particulière repose sur une idée simple : elle couvre un logement au bénéfice de la personne qui l’occupe, sans avoir besoin de changer de contrat à chaque locataire. Autrement dit, c’est le propriétaire qui souscrit l’assurance, mais celle-ci protège directement le locataire en place. Le tout sans que ce dernier n’ait à faire quoi que ce soit. Une telle solution peut s’appliquer à l’habitation principale, tout comme à des logements loués ponctuellement.
Ce type de contrat reste parfaitement valable dès lors qu’il est stipulé dans les clauses qu’il est conclu “pour le compte de qui il appartiendra”. L’assureur sait ainsi que la garantie doit s’appliquer à la personne présente dans le logement. Une sorte de contrat caméléon, qui s’adapte automatiquement à chaque changement d’occupant.
C’est sûr, ce type d’assurance a de quoi plaire. D’abord, elle simplifie tout. Plus besoin de demander à chaque locataire de justifier d’une couverture. On gagne du temps et on évite les oublis.
Ensuite, elle protège tout le monde. Le propriétaire sait que son bien est assuré, le locataire n’a pas à s’inquiéter pour son dossier. Et en cas de sinistre, l’assureur sait exactement qui est couvert.
Le contrat est aussi plus stable. Il n’y a pas de rupture entre deux souscriptions. Les garanties s’appliquent en continu, sans accroc. C’est un vrai plus quand les locations s’enchaînent rapidement.
Enfin, cette formule est légale, cadrée et validée par la jurisprudence. Il suffit de bien rédiger les clauses et de garder une preuve que le locataire était informé. Une ligne dans le bail peut suffire.
Elle est particulièrement adaptée aux logements en location meublée ou temporaire. Airbnb, colocation à rotation rapide, location saisonnière ou logement étudiant… autant de cas où les locataires changent souvent. Dans ces situations, demander à chaque nouveau venu de souscrire une assurance serait fastidieux.
C’est aussi une bonne solution pour les biens en indivision. Quand plusieurs membres d’une même famille sont copropriétaires d’un logement loué, un contrat pour le compte de qui il appartiendra permet de centraliser la gestion. Plus de papiers qui circulent d’un oncle à une cousine ou d’un frère à une tante pour signer un avenant.
Les locations de courte durée sont donc les premières concernées. Mais rien n’empêche d’y avoir recours pour une location classique. Il faut juste que le contrat le prévoie explicitement. C’est aussi une excellente option pour des séjours en vacances si vous optez pour une location saisonnière couverte par un contrat de villégiature.
Le Code des assurances, dans son article L112-1, autorise la souscription pour le compte d’autrui. Cela s’applique aussi bien à des personnes physiques qu’à des personnes morales. Il suffit que la personne assurée ait un intérêt à la chose.
Côté responsabilité civile, le locataire bénéficie des garanties comme s’il était le souscripteur. L’assurance joue donc normalement en cas de sinistre, dès lors qu’il est couvert par le contrat.
La loi ALUR impose par ailleurs que tout logement loué soit assuré. Avec ce type de contrat, le propriétaire peut donc répondre à ses obligations même si le locataire n’a pas pris les devants. Il reste toutefois recommandé de préciser dans le bail que ce type de couverture est en place.
Une assurance habitation classique est liée à une personne déterminée : le souscripteur. Le locataire signe un contrat en son nom propre, avec ses responsabilités, ses garanties et ses mensualités. En cas de changement de locataire, c’est un nouveau contrat qu’il faut signer.
Avec l’assurance “pour le compte de qui il appartiendra”, le contrat ne change pas. Il est au nom du propriétaire, mais reste valable pour tous les locataires qui se succèdent. L’assureur applique les garanties au nouveau locataire, sans formalité supplémentaire. Cela ne signifie pas que tout est couvert sans limite, mais la responsabilité civile, les dégâts des eaux ou encore les incendies peuvent être inclus. En parallèle, une garantie propriétaire non occupant est souvent recommandée pour compléter la protection.
Autre différence : c’est le propriétaire qui paie la prime. Il peut toutefois répercuter ce coût dans les charges locatives, si le contrat et le bail le prévoient clairement. Pas de double contrat ni d’oubli possible.
Attention, ce contrat ne dispense pas de tout. Si le logement est vide entre deux locations, une garantie propriétaire non occupant reste pertinente. Elle complète la couverture, notamment pour les dégâts causés aux tiers ou à la copropriété.
En cas de sinistre, comme un dégât des eaux ou un incendie, l’assurance pour le compte de qui il appartiendra couvre généralement les réparations. Le locataire bénéficie des garanties prévues au contrat, sans avoir à intervenir. Mais attention : les exclusions restent valables. Si le sinistre entre dans une clause d’exclusion, ni le locataire ni le propriétaire ne seront indemnisés. Il est donc important de connaître les limites du contrat.
Autre point : en cas de négligence avérée du locataire, l’assureur pourrait limiter ou refuser la prise en charge. Mieux vaut donc rester prudent et bien vérifier ce que couvre réellement le contrat souscrit. Pour plus de sécurité, certaines personnes choisissent même une assurance habitation temporaire adaptée à la durée de l’occupation.
Il existe plusieurs formules d’assurance pour couvrir un logement, chacune avec ses spécificités. Voici un aperçu simplifié :
Chacune de ces formules a son rôle. Selon la situation, elles peuvent même être complémentaires. Le bon choix dépend de la manière dont le logement est occupé, et de qui souhaite garder la main sur l’assurance.
Certains points méritent une vigilance particulière. D’abord, la clause “pour le compte de qui il appartiendra” doit figurer noir sur blanc dans le contrat. Sinon, l’assureur pourrait contester l’étendue de la garantie.
Ensuite, la clause de renonciation à recours est fortement recommandée. Elle empêche l’assureur de se retourner contre le locataire si celui-ci a causé un dommage couvert.
Il faut également lire attentivement les exclusions. Tous les contrats ne couvrent pas les mêmes situations. Un contrat flou ou incomplet peut laisser des zones de non-couverture.
Enfin, attention à ne pas confondre cette assurance avec une PNO ou une MRH classique. Chacune a ses particularités et ses limites. Un bon conseil : prenez le temps de comparer les offres, car tous les assureurs ne proposent pas la même souplesse.
L’assurance “pour le compte de qui il appartiendra” est une solution pratique, souple et protectrice. Elle permet de répondre aux besoins des propriétaires qui louent souvent, ou qui veulent garder la main sur la couverture de leur logement. Elle apporte aussi de la sécurité aux locataires, sans démarches inutiles.
Bien conçu, ce contrat peut éviter bien des tracas. Mais il demande de la vigilance et une bonne compréhension des garanties. Si vous hésitez encore, un petit coup de fil à votre assureur ou à un conseiller peut vous éclairer. Promis, c’est plus simple qu’une assemblée de copropriété un samedi matin !
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
C’est le propriétaire du logement qui doit souscrire l’assurance “pour le compte de qui il appartiendra”. Il en reste le payeur et le souscripteur officiel, mais les garanties s’appliquent au locataire occupant, automatiquement. Cette formule lui permet de garder la main sur la couverture tout en assurant une continuité, même en cas de rotation fréquente des locataires.