Très bon contact avec mon interlocuteur Alioune, il m’a apporté l’aide dont j’avais besoin !
Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Un matin, vous marchez pieds nus jusqu’à la cuisine et splash, surprise : une flaque au sol. Ce n’est pas le chien. Vous venez d’entrer dans le monde merveilleux des dégâts des eaux. Heureusement, l’assurance habitation est là pour vous offrir une protection solide, que vous soyez locataire ou propriétaire. Elle intervient dès qu’un sinistre touche votre logement, en fonction des termes définis dans votre contrat. Voici un guide complet pour savoir quoi faire, et surtout, comment l’assurance habitation vous accompagne dans ce casse-tête bien humide.
Avant tout, il est utile de savoir d’où peuvent venir les problèmes. Les causes fréquentes de dégâts des eaux sont nombreuses. Cela va des fuites de canalisations internes, souvent dues à l’usure ou à un joint défectueux, aux débordements d’appareils électroménagers trop sollicités. Il y a aussi les infiltrations par la toiture ou les murs extérieurs, surtout quand l’étanchéité laisse à désirer. Parfois, c’est la plomberie qui fait des siennes : robinets, chasses d’eau ou tuyaux mal serrés. Et dans certains cas, les refoulements d’égouts ou les inondations naturelles s’en mêlent. Bref, ça peut venir de partout, sauf de votre aquarium.
Dès les premiers signes d’infiltration, de tache suspecte au plafond ou de flaque d’eau inexpliquée, il faut réagir vite. Votre réflexe doit être de repérer l’origine de la fuite. Une canalisation percée ? Un joint défectueux ? Ou peut-être une machine à laver un peu trop enthousiaste ? Quoi qu’il en soit, coupez l’eau, et si besoin, l’électricité. Surtout, informez les voisins si vous vivez en immeuble. On n’aime pas les surprises au plafond.
Avant d’appeler votre assureur, prenez des photos des dégâts, conservez les objets abîmés, et listez les biens touchés. Cette preuve vous sera utile pour la suite. Ne jetez rien. Attendez que l’expert donne son feu vert avant de réparer. Et si plusieurs personnes sont impliquées, comme votre voisin du dessus, remplissez ensemble un constat amiable de dégât des eaux. Simple, clair, il permet de gagner du temps.
Vous avez cinq jours ouvrés pour prévenir votre assureur. Cela peut se faire en ligne, par courrier, ou par téléphone. Mentionnez l’adresse du logement, la date du sinistre, les circonstances, les biens abîmés et les documents préparés. Certains contrats prévoient des formulaires à remplir. Lisez bien votre contrat pour ne rien oublier. Une fois la déclaration faite, votre assureur vous informe des prochaines étapes. Déclarer le sinistre enclenche l’ensemble du processus : déclaration, expertise des dommages, évaluation du contrat, puis versement de l’indemnisation.
Dans la majorité des cas, l’assureur mandate un expert. Son rôle ? Venir sur place, constater les dégâts et évaluer les dommages. Il peut aussi chercher l’origine de la fuite si elle n’a pas été identifiée. Soyez présent lors de sa visite, préparez tous les documents utiles, et posez vos questions. Son rapport servira de base à l’indemnisation.
La fameuse garantie dégât des eaux fait partie des garanties de base de la plupart des contrats multirisques habitation. Elle couvre les dégâts causés par une fuite, une rupture de canalisation, un débordement ou une infiltration accidentelle. Elle peut prendre en charge :
Mais attention, elle ne couvre pas tout. Certains cas sont souvent exclus : une usure manifeste, un défaut d’entretien ou une canalisation enterrée non déclarée. L’eau qui ruisselle par des murs mal étanchés n’entre pas dans le cadre. Idem pour l’humidité persistante due à un manque d’aération. Soyez vigilant sur les détails du contrat. Ces garanties sont précisées dans chaque contrat et varient selon les niveaux de couverture. Elles déterminent aussi les conditions de responsabilité et d’indemnisation.
Tout dépend de l’origine du sinistre et du statut d’occupant. Si vous êtes locataire, vous devez couvrir les dommages que vous avez causés. Votre contrat prévoit une garantie responsabilité civile. Si la fuite vient d’un voisin, c’est son assurance qui prend le relais. Si vous êtes propriétaire, votre assurance peut couvrir les dégâts chez vous et ceux causés chez les autres.
Dans les immeubles, c’est encore plus subtil. La copropriété peut être impliquée si les parties communes sont touchées. Des conventions comme l’IRSI précisent qui paie quoi et dans quel ordre. Le syndic, lui, déclare le sinistre pour les parties communes, contacte les entreprises et transmet les informations aux propriétaires.
Elle dépend du contrat, du montant des dégâts et de la franchise. Une fois le rapport d’expertise validé, l’assureur propose une indemnité. Elle peut être versée en une fois ou en deux temps. Si vous refusez l’offre, vous pouvez demander une contre-expertise. Dans certains cas, les dommages immatériels sont aussi couverts, comme l’hébergement provisoire ou la perte d’usage du logement.
En colocation, chaque colocataire est responsable de sa part. Il faut que tous soient assurés. En location meublée, le propriétaire peut souscrire une assurance PNO, pour protéger son bien. En copropriété, des conventions entre assureurs permettent de répartir les indemnisations. Si vous ne savez pas qui déclarer, déclarez toujours à votre assureur, il orientera ensuite. Que ce soit une infiltration dans la toiture liée à l’humidité ou une fuite plus profonde, le sinistre est encadré par le contrat et peut donner lieu à une indemnisation selon la garantie applicable.
Si la pluie s’invite avec un peu trop d’enthousiasme et que l’eau envahit tout, on sort du cadre du dégât des eaux. Là, c’est la garantie catastrophes naturelles qui prend le relais. Elle couvre les inondations, coulées de boue et crues exceptionnelles. Encore faut-il que l’État ait reconnu l’événement par arrêté. Sans ce papier magique, pas d’indemnisation. Ce type de sinistre, souvent causé par un aléa naturel imprévisible, donne lieu à indemnisation selon les modalités prévues au contrat et l’arrêté ministériel publié.
Une fois l’indemnité versée, pensez à vérifier si des travaux sont encore à votre charge. Comparez les devis, n’hésitez pas à demander conseil à votre assureur. Surveillez aussi votre contrat : trop de sinistres peuvent entraîner une hausse de cotisation. L’assureur peut même décider de ne pas renouveler votre contrat. Mieux vaut rester vigilant.
Et pour suivre l’avancement du dossier, utilisez l’espace client en ligne de votre assureur. Vous y trouverez toutes les étapes et documents utiles. Et si la relation avec votre assureur se dégrade, n’oubliez pas que vous pouvez comparer les offres et changer de contrat. Pensez aussi à faire vérifier régulièrement vos canalisations : une tuyauterie ancienne ou mal entretenue peut provoquer un sinistre évitable, engageant votre responsabilité… et limitant parfois votre indemnisation.
Un dégât des eaux dans un logement, ça mouille plus que le carrelage. Mais avec les bons réflexes, un peu de rigueur et une assurance habitation bien rédigée, vous êtes couvert. La garantie dégât des eaux est là pour vous aider à remettre les pieds au sec, sans couler votre budget. L’important, c’est d’agir vite, de rester bien informé, et de suivre chaque étape jusqu’à l’indemnisation. Maintenant, à vos serpillières… et à vos contrats !
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Le rapport d’expertise décrit les causes du sinistre, les dommages constatés, leur étendue et le montant estimé des réparations. Il sert de base à l’indemnisation proposée par l’assureur. Pour bien le comprendre, comparez-le aux faits relevés chez vous. Vérifiez la cohérence des évaluations. En cas de doute, demandez des explications à l’expert ou sollicitez une contre-expertise indépendante.
En cas de dégât des eaux, vous devez déclarer le sinistre à votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrés à partir de sa découverte. Ce délai est impératif : le non-respect peut entraîner un refus de prise en charge. En cas de catastrophe naturelle, vous avez dix jours après la publication de l’arrêté ministériel. Mieux vaut déclarer le plus rapidement possible pour activer la procédure d’indemnisation.
Tout dépend de l’origine du sinistre. Si les dommages proviennent d’un équipement ou d’une négligence du locataire, c’est son assurance habitation qui intervient. Si la cause vient du logement lui-même (canalisations, toiture), c’est au bailleur ou à son assurance PNO de prendre le relais. En copropriété, les assurances peuvent se croiser selon les parties touchées. Dans le doute, chaque partie doit déclarer le sinistre à son assureur.