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Suite à mon sinistre, je suis tombé sur des professionnels attentifs à mon dossier et coopérant avec...
Sincèrement une équipe au top, du début à la fin, la prise en charge de mon sinistre a été rapide, l...
Personne ne rêve de découvrir un mur recouvert de moisissures ou une poutre attaquée par la mérule. Et pourtant, ce genre de surprise n’est pas rare. Une humidité persistante, un petit oubli d’aération, et voilà que les champignons s’invitent dans votre maison. Dans ces moments-là, on se tourne vite vers son assurance logement. Ce contrat est censé offrir une protection claire contre les aléas du quotidien, notamment quand un sinistre menace l’intégrité de votre logement. Mais que garantit vraiment cette assurance ? Prenons le temps d’y voir clair.
Quand on parle de champignons dans un logement, on pense à la moisissure sur les murs ou au champignon du bois comme la mérule.
Voici les champignons les plus fréquemment rencontrés dans une maison :
Ces organismes se développent dans des endroits humides, mal ventilés, souvent sombres. La mérule, par exemple, raffole des poutres en bois humide. Elle peut ronger la structure d’une maison en quelques mois. La moisissure, elle, s’installe sur les murs, les plafonds, derrière les meubles. Outre les mauvaises odeurs, elle peut causer des allergies, voire des problèmes respiratoires. Bref, ce n’est pas qu’une question d’esthétique.
L’assurance habitation champignons ou moisissures, ce n’est pas automatique. Ces dégâts sont souvent classés dans la catégorie “dommages dû à l’humidité”, et là, tout se complique. En règle générale, si la moisissure ou le champignon est causé par un sinistre couvert, comme un dégât des eaux, alors votre contrat peut prévoir une indemnité. Par exemple, une fuite soudaine qui entraîne des infiltrations peut ouvrir droit à une réparation.
Mais attention : si l’humidité est due à un manque d’entretien ou à une mauvaise aération, votre assurance risque de rejeter la demande. Le logement doit toujours être bien ventilé et entretenu. Sinon, les champignons sont considérés comme une conséquence directe de négligence.
Votre contrat multirisque habitation est une mine d’informations. On y trouve la liste précise des sinistres pris en charge. Le traitement des moisissures n’est pas systématiquement inclus. Pour espérer être indemnisé, il faut que le développement du champignon soit la conséquence d’un sinistre couvert, comme une tempête, un refoulement d’eaux usées ou une inondation.
En revanche, la mérule, malgré ses ravages, est très souvent exclue. Elle est vue comme un parasite du bois lié à l’humidité stagnante. Son apparition est très rarement jugée accidentelle. Certains contrats haut de gamme peuvent toutefois proposer des garanties optionnelles pour ce type de dégâts, afin d’élargir votre couverture et mieux protéger votre responsabilité en cas de sinistre.
Tous les dégâts liés à l’eau ne se ressemblent pas. L’humidité ambiante, par exemple, n’est pas un sinistre. C’est une condition. La moisissure peut en être une conséquence, mais cela ne suffit pas à obtenir une indemnité. Il faut un événement clairement identifié : dégât des eaux, orage, canalisation rompue. Sans événement soudain, l’assurance habitation ne répond pas présente.
La mérule se distingue aussi par son caractère invisible. Elle peut se développer derrière un lambris ou dans les combles pendant des mois. Difficile alors de prouver qu’elle est apparue à la suite d’un sinistre. Et là, l’assurance a souvent bon dos pour refuser la prise en charge.
Vous venez de découvrir des moisissures ou un champignon ? Pas de panique… enfin si, un peu quand même. Il faut réagir vite. La première chose à faire est de déclarer le sinistre à votre assurance dans les délais indiqués (généralement cinq jours ouvrés). Vous devrez effectuer une déclaration précise, joindre des photos, conserver les factures et devis.
Un expert peut être mandaté pour identifier la cause. Il devra évaluer les dommages et confirmer s’ils relèvent d’un sinistre garanti. Plus votre dossier sera clair, plus vos chances d’indemnisation seront grandes. Mais attention, en cas de doute, l’assureur se réfère toujours aux termes du contrat.
Chaque contrat a sa liste d’exclusions. Pour les champignons, trois raisons reviennent fréquemment : mauvaise aération, absence d’entretien, infiltrations lentes. Ces situations sont considérées comme évitables. Et donc non indemnisables.
Autre cas classique : la mérule. Elle est encore aujourd’hui absente de la plupart des garanties standards. Seules certaines assurances très complètes, voire des extensions spécifiques, la mentionnent. Il faut être vigilant, notamment dans les zones humides où ce champignon prolifère.
Enfin, la présence d’eau non identifiée ou des remontées capillaires dans les murs sont très rarement couvertes. Ces causes lentes et diffuses ne sont pas reconnues comme sinistres au sens des contrats d’assurance habitation moisissure.
Même si vous ne pouvez pas tout contrôler, certaines bonnes habitudes permettent de limiter considérablement les dégâts liés à l’humidité et aux champignons :
Un logement doit être sain et habitable. C’est écrit noir sur blanc dans le décret du 30 janvier 2002. Le propriétaire est responsable de la salubrité du bien qu’il loue. Si des moisissures apparaissent en raison d’un défaut d’étanchéité ou d’un problème structurel, c’est à lui d’agir. Le locataire peut faire valoir ses droits, notamment si les risques locatifs n’ont pas été anticipés au moment du bail. L’état des lieux, la quittance ou le dépôt de garantie peuvent alors jouer un rôle dans la résolution du litige.
La mérule adore les environnements humides. Pas étonnant qu’on la retrouve surtout dans certaines zones. La Bretagne, la Normandie, les Pays de la Loire sont les plus concernées. Certaines communes sont même officiellement classées par arrêté préfectoral. Si vous achetez un logement dans ces régions, vérifiez si la mérule a déjà été détectée. Mieux vaut prévenir que pleurer sur une charpente grignotée.
Certaines assurances proposent des extensions pour couvrir les dégâts liés aux champignons. Ce n’est pas automatique, mais ça existe. Elles peuvent s’appliquer si le champignon est consécutif à un sinistre clairement identifié. Il est donc utile d’en parler à votre assureur. Et de comparer les contrats si vous habitez une zone à risque. Une option bien placée peut vous éviter de gros frais. Une formule multirisques peut parfois intégrer ces garanties et offrir une meilleure indemnisation.
Champignons et moisissures ne sont pas de simples décors d’halloween. Ils peuvent causer de véritables dommages au logement. L’assurance habitation moisissure ou l’assurance habitation champignons ne les prend en charge que dans des cas bien précis. Tout repose sur l’origine du sinistre et la rigueur des clauses contractuelles. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut anticiper. Ventilation, entretien et lecture attentive de votre contrat sont vos meilleurs alliés.
Cet article a été rédigé à titre purement informatif. Les garanties et situations décrites sont susceptibles de ne pas être incluses dans l’offre d’assurance Leocare. Pour en savoir plus sur nos produits d’assurance, nous vous invitons à vous rendre sur cette page.
Pour prouver les dégâts causés par l’humidité et les champignons, il faut réunir un maximum d’éléments concrets. Prenez des photos claires des zones touchées dès la découverte. Conservez tous les devis, factures de réparation ou rapports d’expert. Faites intervenir un professionnel pour établir un diagnostic précis. Plus vos preuves sont datées et complètes, plus elles appuieront votre dossier en cas de sinistre auprès de l’assurance habitation.